Cours d'économie sous forme de prise de note, première année d'IEP portant sur le modèle économique keynésien.
[...] Et donc l'égalité Bentreprises = Cménages est maintenue. De plus, l'épargne des ménages est une simple abstention de consommation. C'est ça d'abord et avant tout. Epargner est d'abord un sens négatif car c'est ne pas consommer. Il ne consacre pas à l'achat des biens produits une partie des revenus qu'ils ont obtenu à l'occasion de la production de ces biens. C'est une simple abstention et ce qqsoit la forme sous laquelle cette épargne est conservée. Qu'elle le soit sous forme de titres ou de monnaie, peu importe. [...]
[...] D de monnaie : D de monnaie pour motif de transaction demandée en tant que réserves de valeur - c'est fonction croissante de la valeur de la production (même chose que modèle néoclassique) et pour motif de spéculation demandée comme intermédiaire dans les échanges. La demande de monnaie dépend des prix des titres et donc négativement du TI. Ça c'est la demande de monnaie de la part des agents non financiers pour effectuer les échanges correspondant à leur activité éco. Et spéculation = ménages en tant que détenteur de richesses financières. [...]
[...] Flux de cash en sortie - flux de cash en entrée Dépense ce n'est pas forcément coût et ce n'est pas forcément revenu. Si on considère les entreprises globalement. Qu'est-ce qu'il sort des entreprises ? ce sont les revenus de toutes sortes, distribués aux ménages (opération de répartition) et les dépenses d'investissement. Si on fait la différence entre les deux, on obtient Rm - C(dépenses des ménages). donc le besoin de financement des entreprises est tjs juste couvert par la capacité de financement des ménages. [...]
[...] Biens présents contre biens futurs. Comment obtenir les marchés keynésiens à partir de là ? D'abord, on a une scission du marché néoclassique, T contre biens en deux marchés : marché keynésien n1 : marché du travail, mais T contre salaire monétaire prise en compte du fait que les travailleurs sont rémunérés en salaire monétaire et pas en biens. Marché keynésien n2 : marché des biens de consommation, biens produits destinés à la consommation finale contre dépenses monétaires de conso des ménages. [...]
[...] Initialement sur le marché des biens (cf. feuille 6). Comme le prix d'offre global est > à la DG, cela signifie que recettes attendues > recettes effectives, profits attendus> profits effectifs. Profits conservés au besoin de financement qu'elles avaient anticipé. Elles avaient anticipé des recettes > à ce qu'elles sont effectivement. Donc elles avaient sous-évalué leur besoin de financement. Dans ce cas, le surcroit d'épargne des ménages génère automatiquement un besoin de financement supplémentaire éprouvé par les entreprises. [...]
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