Si les questions de croissance et de développement avaient retenu l'attention des économistes classiques depuis A.Smith, l'économie du développement fait réellement son apparition vers les années 1950 avec l'indépendance des pays d'Afrique et d'Asie, d'où l'émergence d'un « tiers-monde » qui va entrainer un regain d'intérêt pour l'étude des économies en développement. Le sous-développement sera considéré par certains comme un retard de développement, et d'autres le voient comme une désarticulation des structures productives, et les solutions proposées par ces derniers sont plutôt d'ordre interventionniste et basées sur des projets de développement autocentré.
[...] Quant aux idéologies dominées, il s'agit par exemple des idéologies de l'ancien régime avec la classification par la naissance. L'idéologie est donc la manière selon laquelle une culture se justifie elle-même sous la forme d'un discours. Ce dernier est une rationalisation dans la mesure où il explique la réalité sociale qui s'impose à une société. Pour revenir sur le relativisme culturel, il passe par la reconnaissance de la différence et par là-même on est amené à avoir un regard plus objectif sur notre société. [...]
[...] Dès lors que nous naissons, nous appartenons à un groupe social, à une société et dès lors nous sommes inconsciemment imprégnés de culture. Aucune échappatoire n'est possible. Certes nous avons accès à une ou des cultures mais il en existe une multitude d'autres. Là-dessus personne n'a le droit de juger l'autre sur sa culture. Il n'y a pas de culture mieux ou moins bien. Il y a des cultures différentes, la barbarie n'existe pas. Le barbare c'est celui qui croit en la barbarie (Lewis Strauss). [...]
[...] D'autre part, simplement parce que l'on connaît mal ce que l'on vit. L'idéologie de notre culture nous enferme. On croit avoir une culture et de la culture parce que l'on sait certaines choses, parce que l'on se comporte de telle manière ou telle manière Mais en réalité, nous sommes embrigadés. Faire un effort, c'est la seule manière de nous libérer de nos chaînes. La reconnaissance d'autres cultures nous permet de porter un regard objectif sur notre société, d'analyser, de comparer, d'améliorer, d'être libre et de véritablement choisir sa vie. [...]
[...] La culture au sens sociologique est un ensemble complexe de connaissances et d'activités apprises, transmises et partagées qui sont liées à des manières habituelles et communes de penser, de sentir et d'agir. Cela se déroule en société ou non. En effet l'action individuelle n'échappe pas à l'ensemble de la culture (au sens de faire, penser . La culture est une marque du groupe social qui s'impose à l'individu. Ainsi la culture est un ensemble d'attributs de l'individu qui affinent son appartenance à un groupe social. [...]
[...] Mais quels sont les critères ordonnants des différences de culture ? 2. L'origine des différences de culture On a d'abord pensé que les différences de culture étaient liées au milieu géographique. Par exemple, peut-on penser a priori à une culture commune entre des touaregs et des esquimaux ? * La théorie des climats Au 18ème siècle, émerge la théorie de Flores ou théorie des climats. Celle-ci a voulu expliquer les différences de culture par les différents climats. L'idée était la suivante : plus le climat était violent, excessif, plus les mœurs sont déséquilibrées, violentes et plus le climat est tempéré, plus les mœurs sont modérées. [...]
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