« Haribo c'est beau la vie, pour les grands et les petits ». Qui n'a jamais entendu ce slogan ? Ici réside l'atout incomparable de ce marché : séduire une large quantité de personnes. Traversant les époques et se diversifiant, le bonbon est aujourd'hui vendu dans de nombreux endroits aussi bien chez les grands distributeurs que dans les petits magasins de type épiceries ou boulangeries.
[...] Le consommateur devant ce fabuleux rayon est bien loin de penser à sa santé, son empreinte écologique ou autre, il choisit en fonction de la couleur, le packaging, la publicité qu'il a vu mais il dépend toutefois d'une contrainte budgétaire qui elle n'est pas irrationnelle – Arithmétique du plaisir sous contrainte Les bonbons ont un coût, parfois exorbitant pour de la fabrication artisanale. Les consommateurs ont à calculer leur propre rapport coût avantage selon leur droite budgétaire afin de trouver son optimum de plaisir. Plus on a un revenu élevé plus on est aptes à acheter des bonbons, cependant l'aptitude ne se transforme pas toujours en acte. [...]
[...] Toutefois, sa grande force réside encore dans la capacité à créer des produits « uni-âge » qui de 7 à 77 ans (voire plus) font toujours rêver les consommateurs. Reste à savoir si les consommateurs auront toujours la même demande au fil du temps car les fraises tagada deviennent de plus en plus ennuyantes. Il est vrai que le marché innove beaucoup en matière de texture, mais peu en matière de produits. Le chocolat séduit de plus en plus, c'est pourquoi les entreprises adaptent dorénavant leurs stratégies à leur marché mais aussi aux marchés environnants de leur produit. [...]
[...] L'homo oeconimicus est bien loin du consommateur irrationnel de bonbons. Le marché du bonbon, français comme dans d'autres pays est d'autant plus atypique que son bien est un surplus de plaisir, et non pas une nécessité comme peut l'être une automobile. Les entreprises engagent des stratégies de plus en plus poussées d'attraction du client notamment en rendant le bonbon « bon pour la santé ». Ce marché est solidement ancré en France comme une habitude de consommation, mais il ne faut pas oublier qu'il repose sur un choix très fluctuant. [...]
[...] Il y a toujours des substituts et les fonctions des produits sont très proches. On peut ici utiliser le modèle de Hotteling pour comprendre la structure du marché : les produit se distinguent selon le prix et la qualité. La structure du marché pousse les entreprises à prendre en compte les autres et à mettre en place des stratégies comme la guerre des prix lancée par les marques de grande distribution – Des contraintes de marchés fortes Ce marché est soumis à de fortes contraintes : tout d'abord volatilité de la demande. [...]
[...] On parle souvent du monopole d'Haribo en France qui est certes la marque la plus achetée, mais il ne faut pas oublier Cadburyfrance ou encore Lamy Lutti. Après avoir écarté la possibilité d'un monopole on doit toutefois noter qu'il existe des monopoles sur un segment (Ricola). Peut-on dire qu'il s'agit d'un oligopole ? Il a y a bien un petit nombre de producteur face à un grand nombre d'acheteurs, on note des tendances à la concentration (Cadburyfrance se décline sous plusieurs marques comme Krema, Carambar ou Gom's) afin de réaliser des économies d'échelles. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture