Macroéconomie, marché du travail, concurrence pure et parfaite, travail et loisirs, salaire nominal, keynésiens, demande de travail, capital, équilibre de l'emploi, théorie néoclassique, chômage, revenu d'équilibre, plein emploi
En macroéconomie, le marché du travail regroupe deux types d'agents en situation de concurrence pure et parfaite (CPP) qui sont les entreprises et les travailleurs. Sur un marché de CPP il y a diverses hypothèses, la première : une substitution parfaite en travail et loisirs. Pour les néoclassiques, ne pas travailler est considéré comme le loisir. Lorsque l'individu ne travaille pas, il va à ses loisirs. La deuxième hypothèse est l'optimisation de sa fonction d'utilité sous contrainte budgétaire.
[...] Elles sont liées à l'insuffisance de la demande effective Le chômage peut dépendre d'une insuffisance de la propension marginale à consommer qui entraîne un faible niveau de consommation L'offre de monnaie est trop faible ce qui implique un taux d'intérêt trop élevé et donc une insuffisance de l'investissement. Comment résorber le chômage ? Il faut augmenter le revenu d'équilibre au niveau du revenu de plein emploi. Exemple : 0,6Y +15 I=Io+21 fonction de production Y=18 √N avec N le niveau de l'emploi ● Calculer le montant du revenu d'équilibre. ● Le revenu du P.E estimé est de 99. calculer le nombre de chômeurs. ● Que devrait être le montant de l'accroissement de l'investissement autonome permettant d'obtenir un équilibre de plein emploi ? [...]
[...] En en revanche cela conduit à augmenter leur temps de travail lorsque le salaire réel augmente. La demande de travail provenant des entreprises est une fonction décroissante du salaire réel. La rationalité des producteurs de biens et services les conduit à maximiser leur profit en situation de concurrence pure et parfaite. Π(N)=PQ-WN avec À court terme le capital K est constant d'où = w/p Pm(N)=w/p À long terme on a le TMS (Taux Marginal de Substitution). C'est le taux qui permet de substituer le facteur travail au facteur capital et inversement. [...]
[...] Dans la théorie NC l'offre de travail est une fonction croissante du salaire réel, ce qui signifie que les travailleurs ne sont pas sujets à une illusion monétaire. À l'inverse dans la théorie keynésienne, les travailleurs sont victime de l'illusion monétaire et ne réagissent pas à une baisse du pouvoir d'achat (salaire réel) dans la mesure où les salaires nominaux de baissent pas quand les prix bougent. L'offre de travail est exogène chez les keynésiens. On justifie cette verticalité par le fait que l'offre de travail dépend des variables structurelles qui ne varient qu'à long terme. [...]
[...] Autrement l'équilibre de plein emploi est-il réalisable par l'équilibre du marché du travail ? La réponse est non. Lorsqu'il y a une variation des prix, cela entraîne un déséquilibre entre les quantités. Dans le cas d'une variation des prix à la baisse, le chômage va baisser si la variation du salaire réel est plus importante que les autres prix réels. ΔP augmente chômage baisse si augmentation Δw réel [...]
[...] Alors qu'on sait que la productivité marginale du travail est égale au salaire réel. Donc la fonction de demande de travail est une fonction décroissante. Si les salaires sont trop hauts dans une entreprise alors ils n'embaucheront plus de travailleurs. Il y aura donc un excès d'offre de travail. La quantité de travail correspond à un équilibre de plein emploi. Sur le marché du travail il y a un volume de travailleurs qui offrent et obtiennent un travail rémunéré au niveau salaire d'équilibre. [...]
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