Exposé concernant les nouvelles installations du Pont du Gard de l'an 2000. Il étudie ainsi les aspects patrimoniaux (histoire et géographie) et économique (SES). Quels sont les impacts de ces nouvelles installations ? Combien ont-elles coûté ? Sont-elles une réussite ? Qui a financé un tel projet ? Quelles conséquences économiques et culturelles pour le site ?
[...] Mais les conditions ne satisfaisait pas cet investisseur, les négociations sont restées sans débouchés. La CCI ne se considérait plus alors en mesure de porter le déficit de l'exploitation dû à des retards de constructions, à une fréquentation moins élevée que prévue et à la destruction d'une partie des aménagements par la crue du Gardon en septembre 2002 (système d'illumination de James Turrell). La solution s'est donc trouvée dans la rupture du contrat de concession entre la CCI de Nîmes et le Pont du Gard, et dans le nouveau statue EPCC (Etablissement Public de Coopération Culturelle) du Pont du Gard en 2003. [...]
[...] Le parking n'étant pas surveillé, de nombreuses voitures ont été volé ou abîmer des visiteurs restaient moins d'une heure au pont du gard. Leur vision furtive ne leur permettait pas de comprendre qu'ils se trouvaient face à un élément d'un vaste aqueduc : sa valeur patrimoniale n'était pas assez mise en avant. Le projet de 1994 visait à remédier ce manque en transmettant des connaissances au public. Les retombées économiques étant peu importante, la dépense moyenne par visiteur était évalué à 13 francs (quasiment L'intervention de Jean-Luc Fiches, archéologue et directeur de recherche au CNRS à permit à la CCI de définir le projet culturel de l'aménagement. [...]
[...] D'autre part, rendre gratuite l'offre centrale du Ludo ou des autres installations, permettrait-elle d'augmenter la capacité des visiteurs dans les musées? Cette question est source de nombreux débats, d'une part on peut considérer qu'un certains nombre de visiteurs profiteront de son impact, d'autre part certaines réflexions nous permettent de dire qu'une annulation des tarifs ne fera pas évoluer le nombre de visiteur (qui ne portent pas grand intérêt au tarif mais plutôt à l'intérêt culturel). Au Pont du Gard, les recettes du musé sont considérés par le directeur, Bernard Pouverel, comme "anormalement bas". [...]
[...] Ce cadre naturel est remarquable par sa richesse. Les milieux qui s'y côtoient sont diversifiés par la garrigue, les falaises, les rivières, les gravières, la faune (castors et oiseaux) ou encore par les espaces cultivés et les carrières. Ces ensembles ont ainsi été classé au titre des sites depuis 1932 et 1973 leur permettant de bénéficier d'une protection. Le Pont du Gard ne saurait donc être dissocié de son site, il s'agit d'un véritable lieu de vie. Chaque année, le site accueille plus d'un million quatre cent mille visiteur, il s'agit du 3ème site de l'UNESCO le plus visité dans le monde. [...]
[...] Ce déficit d'exploitation a causé de sérieux problèmes sur les projets annexes aux nouvelles installations. L'installation d'un marché provençale par exemple ou encore l'exposition culturel sur le vin ou les olives ont dû être négligé. Cela s'explique par le manque de crédits pour la mise en place de ces activités. A cela s'ajoute l'impossibilité de mettre en œuvre des expositions temporaires. Même si celles-ci ne se justifient pas forcement dès la première année d'exploitation, il semble difficile d'envisager leur installation si l'équilibre financier n'est pas rétabli. [...]
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