Devoir d'économie sur l'évaluation de la politique commerciale d'un pays au choix (Sauf Union Européenne) : le cas d'Israël
[...] En la matière, la politique commerciale ne diffère pas spécialement des autres nations en matière de gestion des risques et s'inscrit dans le cadre du processus de Bâle. L'accès des établissements de crédit à l'appel public à l'épargne est cependant limité en raison de la complexité du marché et des barrières non douanières qui protègent les banques locales. Les autres secteurs des services bénéficient également de ce type de protection à l'image des services postaux publics ou des services de transports aériens. [...]
[...] Evaluation de la politique commerciale d'Israël L'économie israélienne a connu une forte progression depuis la création de l'Etat il y a de cela 70 ans. D'une économie fondée sur un modèle de kibboutzim, elle est aujourd'hui considérée comme une économie de l'OFCE qui connaît un fort taux de croissance et génère des excédents commerciaux du fait de ses exportations. Contrairement à l'image qui en est véhiculée, l'agriculture y occupe une place limitée et représente environ des emploi des contrats de travails sont générés par l'industrie et le reste de l'économie est portée par les services. [...]
[...] Cette stratégie est aujourd'hui alimentée par la constitution d'effets de clusters qui incite au développement de jeunes entreprises innovantes et l'émergence d'innovations radicales à même d'améliorer la compétitivité hors-prix des entreprises israéliennes. Ainsi, une grande part de la compétitivité à l'exportation est conditionnée aux gains de compétitivité hors prix de ces industries, pleinement intégrées dans la mondialisation, et, parallèlement, au maintien sous protection douanière d'une partie de l'industrie et de l'agriculture, beaucoup moins productive. Ce maintien d'une forme de protectionnisme des éléments les plus faibles de son économie et notamment de son agriculture, s'il peut être compris sur le plan stratégique (volonté de maintenir un fort niveau d'autonomie en cas de blocus maritime ou aérien notamment) notamment en interdisant l'importation de produits non casher se fait cependant principalement au bénéfice des producteurs et distributeurs dont les marges sont très importante en raison d'une position de marché oligopolistique et au détriment du consommateur. [...]
[...] La politique commerciale du pays en la matière consiste à renforcer la compétitivité de ces entreprises par un soutien en matière de R&D. Les autorités israéliennes développent ainsi une politique commerciale qui parie sur le développement de cette frange limitée en nombre mais importante pour la balance commerciale de ces sociétés à haute valeur ajoutée, dans le secteur de l'armement notamment. Pour ce faire, Israël a développé un niveau d'investissement en R&D le plus élevé de l'OCDE et notamment développé un secteur du high-tech qui contribue aujourd'hui à près de 50% du PIB du pays et fournissent près de 218.000 emplois. [...]
[...] Par ailleurs, l'importation de produits non casher est interdite. En tant qu'importateur net de produits agricoles et dont la production ne peut suffire à nourrir la population, le pays est, par définition, très sensible à d'éventuelles restrictions de la part de ses pays fournisseurs. Sur le plan des exportations agricoles, l'Etat israélien ne soutient, par le biais de subvention, que l'exportation de fruits de haute qualité, subventions qui ont été notifiées à l'OMC. Parallèlement, le secteur industriel représente un peu moins de 15% du PIB israélien. [...]
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