Le Canada comme les autres principales économies occidentales a connu une croissance soutenue de ses activités économiques après la seconde guerre mondiale. Cette croissance s'est faite malgré une intervention importante de l'Etat dans les marchés, l'Etat-providence ayant réussi à concilier les mécanismes principaux du capitalisme moderne, avec un souci d'équité sociale à travers des politiques de redistribution des richesses.
[...] Source : Income inequality inhistorical andcomparative perspective A B Atkinson Opening Conference of the GINI Project Mars 2010 (lien hypertexte) Source : Caught in the Middle: Some in Canada's Middle Class are Doing Well. Others Have Good Reason to Worry Philip Cross et Munir A. Sheikh University of Calgary - the School of Public Policy SPP Research Papers 8(12) Mars 2015 (lien hypertexte) Source : Total Factor Productivity at Constant National Prices for Canada (RTFPNACAA632NRUG) St Louis Federal Reserve (lien hypertexte) The Price of Inequality: How Today's Divided Society Endangers Our Future Joseph Stiglitz W. W. [...]
[...] Ce dernier a cependant échoué pour plusieurs raisons. On parle de la crise générée par le premier choc pétrolier de 1973, mais ce dernier n'est pas le seul responsable de l'échec du capitalisme règlementé. On en retient probablement le facteur le plus important comme le cadre institutionnel qui a radicalement changé avec le début des années 1980. Le prix Nobel d'Economie Joseph Stiglitz[4] souligne l'importance des institutions et des normes dans la détermination des comportements de marché. L'affaiblissement du pouvoir des syndicats, ainsi que la dérégulation des marchés, répliquées au Canada après les expériences américaine et britannique, débouche sur une moindre redistribution, et donc une accumulation des richesses par les franges de la population la plus aisée. [...]
[...] Norton & Company Juin 2012. [...]
[...] La guerre elle-même a fermement mis l'Etat aux commandes de l'économie, introduisant des techniques d'optimisation de production de matériel de guerre. Cette organisation scientifique du travail a permis aux alliés de produire les quantités suffisantes de matériel et d'équipement pour gagner la guerre, mais a également généré des externalités positives. La première est le rétablissement du rôle de l'Etat comme régulateur de l'économie, à travers le succès qu'il a eu à gérer la production dans le secteur privé. La structure capitaliste s'est accommodée de cette intervention dans sa sphère car la production en temps de guerre est profitable, et la régulation de l'agent publique n'affecte pas foncièrement la propriété privée. [...]
[...] Le pouvoir des syndicats a été un facteur déterminant dans l'amélioration du niveau de vie de la classe ouvrière dans les économies occidentales, puisqu'il assurait une redistribution des richesses plus en faveur des employés. Ces négociations se répercutait sur d'autres branches, créant une généralisation de la hausse des salaires, ou tout au moins des avantages sociaux comme les congés payés ou les congés-maladie. Enfin, le Canada, comme le Royaume-Uni, a également investi dans un système de santé publique, qui peut être considéré comme un puissant outil de redistribution des richesses, permettant à de nombreuses classes sociales d'améliorer substantiellement leur qualité de vie, ainsi que l'espérance de vie en comparaison avec l'avant-guerre. [...]
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