La naissance du risk management

Thèmes abordés

ISO 31000, directive Solvabilité 2, accords de Bâle, risk management, rentabilité, analyse des risques, gestion des risques

Résumé du document

Le Risk management vient apporter beaucoup plus de souplesse à la proactivité de l'homme en favorisant un couloir d'opportunités à toute entité. La santé financière d'une organisation dépend de sa façon de contrôler et de maitriser les risques. Les objectifs stratégiques d'une entreprise sont atteints à plus de la moitié lorsque les risques sont couverts à tous les niveaux. Les directives Solvabilité II et Bâle II en soulignent la pertinence. Pour Solvabilité II, il s'agit des exigences de capital auxquelles doivent répondre les compagnies d'assurance, ensuite des exigences sur les règles de pilotage et de gestion des risques rigoureuses et prudentielles et pour finir des exigences sur le plan de la communication de la compagnie par rapport au régulateur, le renforcement du principe de la transparence. Quant à Bâle II, il calque les mesures instaurées sur Solvabilité à savoir la définition des exigences minimales de fonds propres pour le risque de crédit et le risque opérationnel, ensuite une analyse par les banques pour plus de surveillance prudentielle et pour finir une transparence financière à améliorer en dernier ressort.

Extraits

[...] Une entreprise éphémère ne peut être le but d'un entrepreneur ou d'une institution. D'une part, la crédibilité et la réputation de l'établissement sont mises en cause par une gestion du genre « there is no tomorrow ». D'autre part, l'entrepreneur ou l'institution endosse la responsabilité du personnel qu'il emploie. Ils doivent donc gérer les affaires de façon responsable et avec une certaine intelligence économique, qui englobe bien évidemment l'anticipation de risques. Ma grande - mère disait toujours « Tout est dans l'anticipation Tu veux éviter le stress ? [...]

[...] Mais Bâle I était jugé trop centralisé sur le risque de crédit alors qu'il faut faire face à d'autres risques comme le risqué de marché et les risques opérationnels. Le Risk management vient donc apporter beaucoup plus de souplesse à la proactivité de l'homme en favorisant un couloir d'opportunité à toute entité. La santé financière d'une organisation dépend de sa façon de contrôler et de maitriser les risques. Les objectifs stratégiques d'une entreprise sont atteints à plus de la moitié lorsque les risques sont couverts à tous les niveaux. Les directives Solvabilité II et Bâle II en souligne la pertinence. [...]

[...] Il cherche à renforcer l'entrepreneuriat. Tout démarre avec la prise de conscience. Références bibliographiques Pierre Yves THORAVAL, « Le dispositif de Bâle II : rôle et mise en œuvre du pilier 2 », Revue de la stabilité financière N°9, décembre 2006 Norme ISO 31000, « Management du risque-principes et lignes directives » Pascal Kerebel, « Management des risques, éditions d'Organisation », Eyrolles ACPR, « Bâle de quoi s'agit-il? », reporting Sylvestre Frezal, « De quoi Solvabilité 2 est-il le nom? [...]

[...] La naissance du risk management Aucune activité dont l'homme est le principal acteur n'est sans risque. Alors ce dernier a appris à se l'approprier pour assurer sa survie. Les fragilités financières de ce monde qui sont survenues viennent corroborer l'idée selon laquelle un avenir sans risque est illusoire et qu'on est vraiment sûr de rien à l'avance. A l'instar des différentes catastrophes économiques, industrielles, sociétales et financières qui ont secoué l'humanité au cours du siècle dernier, il était d'une importance ardue de réfléchir à des moyens d'anticipation de risqué. [...]

[...] alors fais tes devoirs » Souvent, on détecte les problèmes de gestion ou opérationnels à la survenance d'un stress test. Pourquoi aller jusque-là ? Plusieurs mythes circulent par rapport à l'analyse des risques : Réservée au secteur financier ? Réservée aux entreprises cotées en bourse ou institutions étatiques ? ; Être un Frein à l'activité économique /au fonctionnement d'une institution étatique ? ; Être un centre de frais sans plus-value directement mesurable ? Les 4 hypothèses sont fausses. Hélas, toutes les professions règlementées agacent. [...]