Cette formule de Warren Buffet, le célèbre investisseur américain ayant fait fortune sur les marchés financiers, a pris tout son sens avec la crise des subprimes. Cette métaphore illustre la situation de 2008 quand des groupes comme AIG, Lehman Brothers, Goldman Sachs etc se sont révélés largement exposés aux défauts mssifs de remboursements des emprunts à risque qu'ils avaient eux-mêmes créés.
[...] Cependant, afin de pouvoir le faire, il a dû négliger un aspect important de l'économie d'un pays : la dette publique. En effet, la dette publique augmente quand il y a augmentation des dépenses au sein d'un pays, combinée à un ralentissement de sa croissance économique. Pour relancer l'économie du pays, le gouvernement américain a dû investir de larges sommes, ce qui a creusé la dette publique. De plus, les mesures prises pour secourir les établissements financiers frappés par la crise dans le cadre du plan de stabilisation financière de 2008 ont d'avantage creusé le déficit. [...]
[...] Le 15 septembre 2008, le gouvernement refuse une aise de plusieurs milliards à la banque Lehman Brothers, qui fait donc faillite, après s'être assuré que l'impact de la faillite allait être dilué parmi ses nombreux créanciers. Cette décision provoque une panique générale parmi les autres banques et assurances : pour bénéficier du soutien de la FED, plusieurs de ces acteurs se transforment en banques de dépôt, tandis que d'autres sont prêts à se faire racheter pour sauver leur activité, comme Bear Stearns ou Merill Lynch. Le rôle des autorités est de renforcer la solidité du secteur bancaire. [...]
[...] Ce type de prêt a été encouragé par la baisse des taux directeurs aux Etats-Unis et parallèlement la hausse des prix de l'immobilier. En effet, au début des années 2000, la crise des nouvelles technologies entraîne une importante chute de la bourse, et de l'économie américaine. Le contexte d'apparition des technologies de l'information et de la communication et leur développement favorise notamment la mise en œuvre des innovations dans les entreprises, à l'origine d'un choc d'offre positif, lui-même à l'origine d'une phase d'expansion. [...]
[...] On parle de contagion de la crise parce que les banques n'ont pas fait rétention de ces créances douteuses mais les ont transformées par la titrisation et les ont vendues à de multiples investisseurs. La conséquence majeure était que personne ne savait réellement en quoi il avait investi en achetant de tels titres (quelle en était la valeur réelle), on peut parler aussi d'une crise de confiance. Illustrons cette crise avec le cas Lehman Brothers, la célèbre banque d'investissement et de services financiers diversifiés, 4eme banque d'affaire américaine et une des plus grosses victimes de la crise des subprimes. [...]
[...] Par contre, un emprunteur moins fiable aura un crédit « subprime » dont le taux sera plus élevé en compensation de l'incertitude sur le remboursement (=risque élevé d'insolvabilité). Souvent, le prêt est à taux fixe sur les premières années puis il devient à taux variable (taux beaucoup moins favorable par la suite), ce qui va d'autant plus fragiliser la situation des ménages dans un premier temps puis des banques par la suite qui vont subir les dommages d'éventuels non remboursements (ce qui n'était pas envisageable dans un tel contexte favorable). [...]
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