Synthèse sur la question suivante : Ubérisation de la société, jusqu'où ?
[...] « Ubérisation » de la société, jusqu'où ? Introduction Le concept « ubérisation » est devenu en l'espace de trois, quatre ans un concept « fourre-tout », appliqué partout avec diverses interprétations au point de perdre son sens originel : il est en effet associé à la numérisation, la digitalisation, l'économie du partage ou celle collaborative, l'intelligence artificielle voire même la robotisation. Dans ces conditions, il est nécessaire en premier lieu de définir cette notion afin de bien délimiter ce phénomène. [...]
[...] En revanche, « ubérisation » ne peut se diffuser à tous les secteurs dans la mesure où de nombreuses activités repose sur de lourdes infrastructures d'un point de vue matérielles et techniques ou bien sur un encadrement législatif ainsi qu'une division des tâches et du travail. Perspectives de « ubérisation » Une partie de l'évolution de l'« ubérisation » dépend des réglementations en cours et celles à venir. Or, le cadre réglementaire actuel n'est pas favorable et adapté aux plate-formes numérique. Il est donc nécessaire de le faire évoluer rapidement. [...]
[...] Ces dernières bénéficient ainsi des innovations financières en termes de mode de financement de leur activité à travers des plates-formes numériques de crowfunding (financement participatif), crowdlending (prêt participatif) ou encore des fonds de capital-risque (comme des Business Angels). Ces nouvelles alternatives de financement offrent beaucoup de souplesse et sont moins onéreuses qu'à travers un financement bancaire. Outre ces trois facteurs, un tel engouement dans l'économie numérique fut favorisé du côté des consommateurs par le développement du e-commerce et du côté des prestataires de services par le succès du statut d'autoentrepreneur ainsi que la démocratisation des smartphones et des objets connectés. [...]
[...] Dans le cas de la France, selon l'Observatoire du long terme (2015) de l'emploi pourraient être détruits. En outre, « ubérisation » remet en cause le mode de travail hiérarchique basé sur le salariat qui date de la révolution industrielle du 19[e] siècle et qui n'est plus adapté aux réalités de l'économie numérique. Certains annoncent ainsi la disparition prochaine du salarial voire même la disparition du CDI. Toujours est-il que l'essor des plate-formes digitales entraîne des risques de précarisation sur les conditions de travail des travailleurs et le déroulement de leur carrière. [...]
[...] Dans ces conditions, toute la valeur économique de la plate-forme et de son service repose sur le nombre de visiteurs et la vitesse, à savoir que plus il y a d'offreurs et de demandeurs qui sont rapidement mis en relation, plus il y a de transactions et de valeur, le tout sans intermédiaire. Ces plate-formes entraînent donc des gains de productivité et d'efficacité. Ainsi, l'essor des plates-formes d'échange et la transformation digitale qu'elle implique peut-être comparé aux précédentes révolutions industrielles déclenchées par une innovation radicale (telle que la machine à vapeur, le chemin de fer, le pétrole, l'électricité, l'automobile). Par ailleurs, « ubérisation » constitue une nouvelle réalité, tendance dans le monde du travail avec de conséquences sur l'avenir du métier et l'organisation du travail. [...]
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