protectionnisme, libre-échange, concurrence déloyale, délocalisation, spécialisation sectorielle, dotation factorielle, scandale alimentaire
En 2018, les États-Unis ont augmenté leurs droits de douane de près de 300 milliards de dollars sur les importations, causant ainsi des guerres commerciales avec la Chine et l'Europe. Cette barrière tarifaire qu'a mise en place l'ex-président des États-Unis, Donald Trump est une mesure protectionniste offensive, c'est-à-dire une politique douanière visant à protéger l'économie nationale contre la concurrence étrangère, et on peut donc constater qu'elle n'a fait que creuser le déficit commercial étasunien, atteignant même son niveau le plus élevé depuis 10 ans en fin de l'année 2018, augmentant de 18,8% pour atteindre 621,0 milliards de dollars (549,46 milliards d'euros).
Souvent, le libre-échange est représenté comme l'antagonisme du protectionnisme, il est un système dans lequel les échanges commerciaux entre États sont libres, il s'est développé à la fin de la Seconde Guerre mondiale et a présenté des avantages qui compensent les points négatifs du protectionnisme comme le fait pour le consommateur d'acheter moins cher des produits qui viennent d'ailleurs. Toutefois, le libre-échange n'a pas que des avantages et peut aussi conduire à des inconvénients pour les pays développés. Par exemple, cela peut provoquer de la concurrence déloyale pour les entreprises, des délocalisations, du chômage, etc.
[...] De plus, on peut constater sur le document 2 que lorsqu'il y a du libre-échange, il y a de la croissance et à l'inverse, par exemple lors de la crise de 2008, les échanges internationaux se sont effondrés ainsi que la croissance des pays. Nous pouvons donc affirmer que le libre échange est préférable au protectionnisme. Les aspects positifs du protectionnisme qui permettent de pallier aux méfaits du libre-échange Pourtant, le protectionnisme a lui aussi des effets bénéfiques qui permettent de pallier les inconvénients du libre-échange. [...]
[...] Pour compenser cela, le protectionnisme peut être une nécessité pour protéger les emplois précaires, pour défendre les entreprises naissantes et les moins compétitives, il sert aussi à préserver le savoir-faire national ou local. Par conséquent, le libre-échange n'est ni préférable, ni détestable au protectionnisme, il faut faire usage des deux pour essayer de compenser les désavantages de l'un et de l'autre. Maintenant avec le changement de président aux Etats-Unis nous pouvons tirer un bilan de "America First" de Donald Trump et nous pourrons dans le futur comparer sa politique à celle, plus libérale, de son successeur Joe Biden. [...]
[...] Le libre-échange est-il favorable au protectionnisme ? En 2018, les Etats-Unis ont augmenté leurs droits de douane de près de 300 milliards de dollars sur les importations, causant ainsi des guerres commerciales avec la Chine et l'Europe. Cette barrière tarifaire qu'a mis en place l'ex-président des Etats-Unis, Donald Trump est une mesure protectionniste offensive, c'est-à-dire une politique douanière visant à protéger l'économie nationale contre la concurrence étrangère, et on peut donc constater qu'elle n'a fait que creuser le déficit commercial étasunien, atteignant même son niveau le plus élevé depuis 10 ans fin de l'année 2018 augmentant de 18,8% pour atteindre 621,0 milliards de dollars (549,46 milliards d'euros). [...]
[...] Alors nous pouvons nous demander : est-ce que le libre-échange est préférable au protectionnisme ? Nous aborderons dans une première partie les avantages procurés par le libre échange au protectionnisme, puis dans une seconde partie nous verrons néanmoins, les aspects positifs du protectionnisme qui permettent de pallier aux méfaits du libre-échange. Les avantages procurés par le libre échange au protectionnisme Le libre échange a plusieurs avantages que ce soit pour les Etats, pour les entreprises ou pour les consommateurs. En effet, le libre-échange permet aux pays de gagner en efficacité en se spécialisant, c'est la "spécialisation sectoriel" c'est-à-dire que les entreprises vont se dotées différemment en termes de facteurs de production c'est la "dotation factorielle" (HOS). [...]
[...] La Chine, elle, s'est spécialisée dans la production en masse de biens, qui ont une valeur ajoutée faible, quant à l'Allemagne, elle s'est spécialisée dans la production de biens qui ont une valeur ajoutée élevée, c'est-à-dire l'automobile. La spécialisation survient dans le cadre de la division international du travail, qui est le fait de pays ne fabriquant pas les mêmes produits et, de ce fait, échangeant entre eux leurs produits. De surcroît, le libre échange favorise la croissance économique en avantageant la compétitivité et l'innovation. Effectivement, la mise en concurrence des États force les entreprises à être compétitives afin que leurs prix soient assez bas pour que le consommateur achète. [...]
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