Facteur de production, capital, travail, croissance économique, progrès technique, croissance extensive, croissance intensive, productivité
Les facteurs de production sont « les moyens mis en oeuvre par une entreprise pour produire et commercialiser sur le marché des biens et des services ». Ils se déclinent en : facteur travail et facteur capital. Le premier désigne « l'ensemble des activités humaines contribuant à la production de biens et services » et donnant lieu à une rémunération, tandis que le deuxième se réfère à l'ensemble des biens utilisés à la production (capital physique, circulant ou fixe). Nous imaginons déjà comment ces deux facteurs peuvent contribuer à la hausse du niveau de la production, appelée croissance économique. Mais les facteurs de production capital et travail sont-ils les seules sources de croissance ?
[...] En effet, il est indéniable que la plus grande partie de la croissance est imputée à ce que l'économiste Robert Solow a qualifié de « résidu de la croissance », justement parce qu'il correspondait à la partie de la croissance inexplicable au regard des seuls facteurs de production (document 4). Ce résidu constitue environ 80% de la hausse annuelle du PIB depuis les années 1960 dans l'UE (document 5). La théorie de cet économiste vient rompre avec les croyances néo-classiques, qui prônaient que seuls les deux facteurs de production contribuaient à l'accroissement du PIB. [...]
[...] Sans nul doute, les facteurs de production sont source de croissance économique. En effet, d'un côté, l'accumulation de capital a fortement soutenu la croissance depuis la révolution industrielle. Le capital a même été le facteur de production le plus important dans la croissance économique, constat mis en évidence par les travaux d'Olivier Marchand et Claude Thélot (document 3). En ne regardant que la période 1966-1996, on identifie un apport du capital dans la croissance annuelle moyenne du PIB qui est environ trois fois plus important que celui du travail (document 5). [...]
[...] En somme, comme nous venons de le voir, il y a non seulement une croissance extensive que l'on peut identifier, c'est-à-dire une hausse de la production résultant d'une hausse en quantité des facteurs de production, mais également une partie de la croissance qu'il reste à expliquer : une croissance intensive. C'est cette dernière partie qui a attiré le plus d'hypothèses économiques depuis les Trente Glorieuses, mais aujourd'hui une grande partie de ce que Solow avait appelé le « résidu de la croissance », demeure encore inexpliquée. Ainsi, nous pouvons bien affirmer que le capital et le travail ne sont pas les seuls facteurs de croissance, mais notre capacité à déterminer avec précision le restant des facteurs, regroupés sous le nom de « productivité globale », est limitée. [...]
[...] Comme évoqué auparavant, c'est le troisième type de productivité, la « productivité globale des facteurs », qui est d'avantage associée à l'idée de progrès technique. C'est le facteur qui permet que la croissance soit auto entretenue, voire même qu'elle augmente sur une longue période. En effet, la croissance, de par les rendements décroissants des facteurs capital et travail, diminuerait progressivement jusqu'à l'extinction, s'il n'y avait pas de productivité, notamment de productivité globale des facteurs. Cette idée de productivité globale des facteurs, est donc fortement novatrice par rapport à la théorie classique, qui n'envisageait que l'accumulation du capital physique comme source de croissance. [...]
[...] Les facteurs de production capital et travail sont-ils les seules sources de croissance économique ? Les facteurs de production sont « les moyens mis en œuvre par une entreprise pour produire et commercialiser sur le marché des biens et des services ». Ils se déclinent en : facteur travail et facteur capital. Le premier désigne « l'ensemble des activités humaines contribuant à la production de biens et services » et donnant lieu à une rémunération, tandis que le deuxième se réfère à l'ensemble des biens utilisés à la production (capital physique, circulant ou fixe). [...]
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