Le libre-échange est une doctrine économique préconisant la spécialisation internationale ainsi que la suppression de toute entrave au commerce international. En fait, ce n'est autre que l'application des thèses libérales aux échanges internationaux, on assiste donc à l'abaissement des barrières douanières dans le but de permettre la libre-circulation des biens et des services. Si le libéralisme prône le « laissez-faire » en ce qui concerne le marché, on parlera plutôt pour ce qui est du commerce entre les nations d'un « laissez-passer ».
Vous l'aurez compris, le libre-échange s'inscrit véritablement dans l'ensemble idéologique du libéralisme, ce n'est donc pas étonnant qu'Adam Smith soit le premier grand théoricien de ce concept de libre-échange. Il va en fait étendre sa théorie libérale à l'échelle mondiale, il montre notamment les bienfaits d'une division internationale du travail en affirmant que chaque pays doit se spécialiser dans le domaine pour lequel il est le meilleur. Smith pense en effet que chaque pays est plus efficace que les autres dans la production d'au moins un bien. Ainsi, en se spécialisant dans la production d'un bien en particulier, et donc en abandonnant la production des autres biens, un pays va contribuer à l'approfondissement de la division internationale du travail, et, en définitive, la liberté des échanges va accroitre le bien-être de l'ensemble des pays participants. Adam Smith estime donc que c'est l'avantage absolu dans la production d'un bien qui détermine la spécialisation de chaque pays.
Le second théoricien du libre-échange est David Ricardo. Contrairement à Smith, il pense que ce n'est pas l'avantage absolu qui détermine la spécialisation d'un pays mais plutôt l'avantage relatif. Autrement dit, un pays qui est moins efficace que les autres dans la production de tous les biens pouvant être échangés sur le marché international, sera relativement moins inefficace dans la production d'au moins un bien (...)
[...] Libre-Échange 1. Définition Le libre-échange est une doctrine économique préconisant la spécialisation internationale ainsi que la suppression de toute entrave au commerce international. En fait, ce n'est autre que l'application des thèses libérales aux échanges internationaux, on assiste donc à l'abaissement des barrières douanières dans le but de permettre la libre-circulation des biens et des services. Si le libéralisme prône le laissez-faire en ce qui concerne le marché, on parlera plutôt pour ce qui est du commerce entre les nations d'un laissez-passer Vous l'aurez compris, le libre-échange s'inscrit véritablement dans l'ensemble idéologique du libéralisme, ce n'est donc pas étonnant qu'Adam Smith soit le premier grand théoricien de ce concept de libre-échange. [...]
[...] Or, en ce qui concerne l'égalité des rémunérations entre les pays, on constate que la prédiction du théorème HOS est largement démentie par les faits Illustration Le libre-échange réunit l'humanité, écarte tout antagonisme de race, de credo et de langue, il est la condition d'une paix éternelle entre les hommes. Je crois que le libre-échange aura pour effet de changer la face du monde dans la mesure où les systèmes de gouvernement que nous connaissons en seront bouleversés. Je crois que la volonté de construire des super États, des armées gigantesques va disparaitre alors que l'humanité ne deviendra qu'une seule famille dont chaque individu pourra librement échanger les fruits de son travail avec ses frères humains. [...]
[...] Malgré tout, Leontief relativise ce paradoxe dans la mesure où le travail américain vaudrait, en raison d'une plus grande productivité (rendue possible par une meilleure formation et un meilleur avancement technologique), plus que le travail des autres pays ce qui tendrait à expliquer ces chiffres le facteur travail dans ce contexte désignerait donc davantage du capital humain Le paradoxe de Leontief reste par conséquent très discuté. Mais au-delà de la critique du théorème HOS, on peut observer des limites au libre-échange en général. Tout d'abord, la mise en compétition des travailleurs des pays développés avec les mains-d'œuvre abondantes, peu qualifiées et sous-payés, des pays en développement, semble pouvoir conduire à un nivellement par le bas des salaires et des acquis sociaux. [...]
[...] Par conséquent, Ricardo affirme que le libre-échange peut être bénéfique à n'importe quelle nation, à condition qu'elle participe effectivement au commerce international. La doctrine du libre-échange sera complétée bien plus tard, au XXe siècle, par les travaux des économistes Eli Hecksner en 1919, Bertil Ohlin en 1933 et Paul Samuelson en 1941 ; que l'on désigne souvent par le nom de théorème HOS Cette théorie abandonne l'idée que les différences, au niveau des caractéristiques intrinsèques des pays, soient à l'origine des échanges internationaux. [...]
[...] Le second théoricien du libre-échange est David Ricardo. Contrairement à Smith, il pense que ce n'est pas l'avantage absolu qui détermine la spécialisation d'un pays mais plutôt l'avantage relatif. Autrement dit, un pays qui est moins efficace que les autres dans la production de tous les biens pouvant être échangés sur le marché international, sera relativement moins inefficace dans la production d'au moins un bien. En exploitant cet avantage comparatif, c'est-à-dire en se spécialisant dans la production de ce bien, le libre-échange se révélera au final préférable à l'autarcie. [...]
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