Mais l'ouverture des frontières européennes engendrant une hausse importante de la concurrence, ainsi que les problèmes et contraintes spécifiques liées au secteur, ont entraîné des problèmes économiques dans de nombreuses entreprises, provoquant ainsi une remise en question importante sur la viabilité du secteur.
Nous tenterons donc de savoir dans quelles mesures les entreprises de ce secteur ont un avenir à court et long terme sur le marché français.
Pour cette étude, nous avons utilisé des concepts théoriques, des données historiques et économiques sur le secteur, et nous avons rencontré des professionnels du transport routier de marchandises.
Nous aborderons tout d'abord l'étude des forces et faiblesses actuelles des entreprises françaises de transport routier de marchandises. Puis nous poursuivrons par l'analyse des stratégies d'évolution et d'adaptation s'offrant à elles, pour enfin conclure par les possibles perspectives de mutations à long terme du secteur.
[...] Plus le prix du transport augmentera et moins il y aura de véhicules et d'entreprises pour exécuter les ordres. Et donc plus notre système se développera. Quelle est votre stratégie pour l'avenir ? Nous allons bien sûr continuer dans cette niche tout en installant une veille technologique afin d'appréhender l'évolution du marché. De plus, une évolution vers l'activité frigo pourrait bientôt voir le jour. Finalement, le 44 tonnes serait aussi pour nous un autre marché vers l'avenir. En conclusion, on peut donc dire que les niches, lorsqu'elles sont bien ciblées, bien exploitées et pas trop concurrencées, offrent, comme la logistique et les autres diversifications, des marges non négligeables pour les sociétés de transport souhaitant satisfaire les nouvelles exigences des clients. [...]
[...] Problèmes d'accès aux ports pour les camions Voies ferrées Nord/Sud et Est/Ouest trop anciens Goulets d'étranglement dans certaines zones maritimes importantes. Si pour les transports, les politiques dépendent souvent des gouvernements nationaux, il y a une volonté de se doter d'une politique commune et d'une infrastructure de transport unique. Pour cela, L'UE promet des projets d'infrastructures de transports dans le cadre de réseaux transeuropéens, avec l'amélioration des problèmes cités précédemment. L'UE a d'ailleurs fixé ces objectifs dans le livre blanc des transports publié en 2001 par la Commission européenne, et confirmé lors de sa récente révision en juin 2006. [...]
[...] Schéma des normes Euro 2 à 4 Pour répondre à ces normes, les constructeurs ont dû investir. C'est notamment le cas de Volvo qui a mis en place la technologie SCR (Selective Catalytic Reduction) qui répond à la norme Euro 4 et s'adaptera facilement à la norme Euro 5. Les stations comme Total et AS24 sont aussi actuellement en train de mettre en place des stations offrant l'accès à l'additif récemment crée, l'« AD'Blue qui ajouté au gasoil permet d'améliorer la pureté des gaz d'échappement, et ainsi répondre aux exigences européennes. [...]
[...] L'autre problème que l'UE cherche à résoudre est la part trop importante du transport routier dans le transport de marchandises de l'UE. Ce dernier représente 44% contre 41% pour le transport maritime de courte distance pour le rail et pour la voie fluviale intérieure. Les deux solutions pour réduire la part de la route sont donc le transfert de la route vers les autres modes de transport, et le développement des transports combinés : Le transfert de marchandises de la route vers d'autres modes de transports moins polluants est un élément essentiel sur lequel l'UE compte baser une politique de transport durable. [...]
[...] Avec les taxes, les transporteurs paient environ 225 dollars le baril. Si le baril évolue presque toujours à la hausse, dépendant de la baisse des réserves et des facteurs géopolitiques (Nucléaire Iranien) jouant sans limites sur les prix. Les états devront répercuter cette hausse sur les taxes ou trouver des moyens de substitution performants au gasoil. Les biocarburants La réglementation européenne par la directive 2003/30/EC incite l'utilisation des biocarburants dans les pays membres. Les objectifs de l'Europe sont d'arriver à un taux d'incorporation de 5,75% de biocarburants dans le pole carburant pour l'année 2010. [...]
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