À la suite de l'éclatement de la bulle des nouvelles technologies en 2001, il a fallu trouver de nouvelles manières d'investir les capitaux tout en gardant la même rentabilité. Les investisseurs ont donc investi dans la pierre, précipitant ainsi le gonflement de la bulle immobilière. S'ensuit alors entre 2002 et 2006 une hausse sans interruption des prix de l'immobilier entraînant alors les banques à accorder des crédits aux salariés des classes les plus pauvres, on parle désormais de prêts “subprime”. La garantie demandée alors en échange de ces prêts est une hypothèque, tout cela fonctionne à la condition que les taux restent bas et que la valeur des biens immobiliers augmente afin de garantir le capital et les intérêts de ces crédits. Les créances liées à ces prêts ne sont cependant pas conservées par les organismes de crédits qui préfèrent les convertir en “titres” qui sont alors regroupés avec d'autres créances et mis en vente sur les marchés financiers. Ces “subprime” deviennent alors partie intégrante des SICAV (Société d'Investissement à Capital Variable). Les banques achètent alors, attirées par leur rentabilité, ces produits financiers.
[...] Reflets et perspectives de la vie économique 1/2010 (Tome XLIX), p. Denis Pingaud et Bernard Poulet Du pouvoir des médias à l'éclatement de la scène publique Le Débat 1/2006 p. Rémy Rieffel Où en est l'analyse des médias ? Le Débat 2/2006 p. 168- Stéphane Rozès L'individu, l'imaginaire et la crise Le Débat 3/2009 p. 46- Chapitre 1. Gros plan : ce que disent les médias et pourquoi Culture & Communication, 2005/1 p.9- Julie BOUMRAR La crise : levier stratégique d'apprentissage organisationnel Vie & sciences économiques 3/2010 185-186), p. [...]
[...] Schéma généraliste de la crise financière La crise est donc fortement influencée par son contexte, or ce dernier est régenté par ses acteurs, devient crise ce qui est donc interprété comme tel. Les médias et le public sont donc les créateurs de la représentation d'une crise, ils modèlent donc cette dernière. Il semble donc qu'on ne puisse parler de crise sans analyser son interprétation. La manière dont les gens vont réagir à une crise, va donc faire d'elle ou non un phénomène plus ou moins grave, plus ou moins facilement enrayable. [...]
[...] Les diffusions du Monde et du Figaro ont, depuis 1969, tendance à diminuer. Ces deux titres sont par ailleurs les seuls grands quotidiens dont le niveau est professionnel. A côté, ce sont des journaux d'opinion(Libération) que les gens achètent plus pour leur esprit que pour leurs informations. Cette crise est liée au développement des hebdomadaires nationaux, mais aussi à la bonne santé de la presse régionale. Cette dernière ne présente pas d'opinion tranchée, correspond à un lieu et se présente sous la même forme que les quotidiens nationaux. [...]
[...] Le sur traitement de la crise financière par la presse écrite, en fomentant un état de panique, semble créer une overdose de ce qu'il reste de l'opinion publique. Ces hypothèses seront discutées à l'aide de divers outils, de manière à éclaircir le message de la presse, la véracité de la crise et surtout la possible vulnérabilité de l'opinion publique fasse aux messages qui lui sont délivrés ETAT DES LIEUX DES RELATIONS ENTRE LA PRESSE, LA CRISE ET L'OPINION PUBLIQUE 1. [...]
[...] Elle le théorise de la manière suivante, La dissonance cognitive est une influence qui se manifeste non sur le comportement, mais sur les attitudes (pensées) : elle se situe à un niveau intra-individuel. L'individu est influencé par lui-même. L'attitude est la structure mentale qui renvoie à notre position, notre évaluation à l'égard d'un objet quelconque et qui nous prédispose à agir d'une certaine façon par rapport à l'objet en question. Les attitudes ne sont pas observables directement. Il y a ensuite un rapport réciproque entre attitudes et comportements. [...]
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