L'Allemagne est sortie de la seconde guerre mondiale vaincue et partiellement détruite, avec une économie en grande difficulté. Mais rapidement, grâce notamment à l'aide américaine, mais aussi grâce à une restructuration rapide des anciennes industries d'armement, l'Allemagne s'est relevée, pour devenir le moteur économique de l'Europe. On parle alors du miracle économique allemand, miracle marqué par une très forte croissance, elle-même soutenue par un commerce extérieur très performant, avec un taux de chômage extrêmement faible.
Ce miracle perdurera pendant toute la période des trente glorieuses et même au-delà, puisque l'économie allemande sera l'économie occidentale qui résistera le mieux au choc pétrolier. L'Allemagne devenant même le modèle économique et social à reproduire pour l'ensemble de ces voisins et notamment pour la France.
Mais le 09 novembre 1989, le mur de Berlin tomba, entraînant avec lui, la chute du régime communiste de la RDA, permettant ainsi la réunification des deux Allemagne.
Cette réunification mettra en difficulté l'économie allemande, qui entra à partir de 1990 dans une période de récession.
Entre 1990 et 2005, l'Allemagne est entrée en récession, marquée par une croissance très faible, voire négative certaines années, une situation catastrophique de l'emploi avec un taux de chômage désormais supérieur à 10%, et surtout l'Allemagne réputée pour sa rigueur budgétaire connaît un véritable "dérapage" de ses dépenses publiques avec un déficit qui dépasse les 3% du PIB. Même ce qui faisait la force de l'Allemagne c'est à dire son commerce extérieur et ses industries, sont en crise, son commerce extérieur est devenu déficitaire et certaines de ses industries (notamment celles issues du bassin industriel de la Ruhr) ont dû licencier ou délocaliser. On peut ainsi considérer que l'Allemagne est depuis une quinzaine d'année dans une grave crise économique.
Mais au-delà du coût de la réunification qui a pesé sur les performances de l'économie allemande, lié notamment aux importants transferts financiers de l'Ouest vers l'Est, à une économie de la RDA totalement inadaptée à une économie de marché, à un afflux très important d'une population pauvre dans le tissu économique et social de l'Allemagne, et à une unification monétaire entre l'Ouest et l'Est qui a bloqué la restructuration des industries de l'Est, l'Allemagne est en déclin pour aussi d'autres raisons. Pour des raisons finalement plus structurelles que conjoncturelles, on peut ainsi se demander si la crise que connaît l'Allemagne n'est pas une crise plus structurelle que conjoncturelle.
Est-ce que les raisons sont plus internes qu'externes, sont-elles liées à une structure économique de l'Allemagne inadaptée à l'environnement économique d'aujourd'hui ?
On peut se demander pourquoi la crise économique du début des années 1990, qu'a connu l'ensemble des pays industrialisés, a été plus forte en Allemagne, et pourquoi contrairement à la Grande Bretagne ou aux Etats-Unis, l'Allemagne n'est pas sortie de la crise ?
On peut donc supposer que la réunification ne peut pas expliquer à elle seule le déclin allemand, mais que des problèmes plus profonds existent en Allemagne. Tout d'abord dans la structure économique de l'Allemagne qui reste une économie industrielle insuffisamment tournée vers les services, avec une inadéquation entre le niveau de salaire et le niveau de productivité, et une innovation technologique qui reste trop faible.
Mais aussi dans la structure sociale, avec le modèle social rhénan devenu inadapté au mécanisme moderne du libre échange, mais aussi, avec le problème démographique dû à un très faible indice de fécondité, ce qui a pour conséquence le vieillissement de la population et pose le problème du financement des retraites et risque d'augmenter encore un peu plus le déficit allemand.
L'Allemagne est donc passé du miracle économique allemand à la fin de la seconde guerre mondiale avec un modèle économique et social performant et envié par les autres pays industrialisés, à une économie vieillissante, en déclin, et finalement inadaptée à la structure de l'économie mondialisée de marché, actuelle.
On va dons étudier pourquoi l'économie allemande a connu une telle évolution, quelles sont les raisons qui font qu'elle ne parvient pas à s'en sortir, et si l'Allemagne a des raisons d'espérer ou si le déclin allemand n'est pas encore terminé.
On étudiera dans une première partie, les conditions qui ont permis le miracle économique, puis on verra quel a été le coût de la réunification, tant au niveau économique que social. Ensuite, on analysera, dans une seconde partie, les problèmes structurels rencontrés par l'Allemagne, qui font que l'Allemagne éprouve des difficultés à s'adapter à la mondialisation de l'économie.
[...] La TVA Champ d'application La Taxe sur la Valeur Ajoutée est un impôt sur le chiffre d'affaires qui a été intégré dans notre législation par la loi du 10 avril 1954. Créé par M. LAURÉ (créateur officiel) et le vrai M. Jules d'AGLI (fonctionnaire qui a écrit un document officiel). Mais avant de créer la TVA, le législateur a eu recours successivement à la taxe unique et à la taxe cumulative. Taxe unique : dans ce système, comme son nom l'indique, la taxe n'est appliquée qu'une seule fois pour l'ensemble du circuit économique. Donc c'est le professionnel qui cèdera le bien au consommateur final qui paiera la taxe. [...]
[...] Olléon, Quel est le régime de preuve de la réalité des livraisons intracommunautaires ? Concl. Sur C.E juillet 2005, Société Fauba France, BDCF, 11/05, p. 21-26 - L. M. Poiares P. Maduro, Les personnes ayant participé à leur insu à un carrousel de TVA perdent-elles leur droit à déduction Concl. [...]
[...] Il faudra donc régulariser lorsque le prorata définitif sera connu. Une fois que le prorata définitif est connu, il faut régulariser, et ce, quel que soit l'écart entre le prorata provisoire et le prorata définitif. Pour les immobilisations : Tant que la variation ne dépasse pas 5 points, la valeur d'inscription à l'actif n'a pas à être modifiée ; on enregistrera le complément de déduction ou le reversement respectivement en produits ou en charges exceptionnels. Les immobilisations étant utilisées sur plusieurs exercices, la législation fiscale impose une régularisation ultérieure en cas de variation du prorata de plus de 10 points. [...]
[...] La société D qui a été créée pour une courte durée ne déclare pas la TVA lors de l'arrivée dans les lieux sachant que la plupart du temps celle-ci n'a aucune réalité. En revanche lors de la revente la société D va facturer TTC à la société E. La société D ne reversera pas la TVA alors que la société E la déduira. Le taux de TVA de l'État B est de Au moment de la réception du bien par celle-ci devrait reverser 20 de TVA à l'administration fiscale de l'État B ce qu'elle ne fait pas. [...]
[...] La société FURNAR pourra donc déduire la TVA dès le 10 septembre. Mais si cette déduction n'a pas été faite au mois de septembre, elle pourra encore être réalisée pendant 3 ans. Le droit à déduction se périme au 31 décembre de la 2e année qui suit celle au cours de laquelle il a pris naissance. Il est en principe interdit de récupérer la TVA lorsque les biens sont cédés sans rémunération ou moyennant une rémunération très inférieure au prix normal. [...]
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