La responsabilité sociale des entreprises (RSE), un outil de compétitivité des entreprises?

Thèmes abordés

RSE, compétitivité des entreprises, développement durable, contraintes environnementales, taxe carbone et sa réponse, Responsabilité Social des Entreprises

Résumé du document

Dans quelles mesures, la RSE est-elle devenue un outil de compétitivité pour les entreprises ?

Ce document très complet de 31 pages vous permettra de comprendre les enjeux de la RSE dans les entreprises. Mais aussi les contraintes physiques ou morales qui pèsent sur elles.
Pour illustrer nos propos, nous prendrons l'exemple d'Interface (un des leaders de la moquette dans le monde) qui a réussi à exceller dans son domaine en s'impliquant dans les principes de la RSE (vous verrez comment). Mais aussi l'exemple de TOYOTA et de la Prius qui n'est pas si écologique que cela... (greenwashing..)

Extraits

[...] En effet, une enquête menée en avril 2010 assure que 84% des Français citent l'écologie comme préoccupation première en France -sources Obea/intraforces-. Ils sont beaucoup plus sensibles aux produits dits bios» ou des produits issus du commerce équitable; et cela s'est caractérisé par une forte augmentation du marché des produits durables. Les entreprises ont ainsi saisi cette opportunité afin de développer leur côté vert ou/et durable et donc d'améliorer leur image de marque. C'est le début du marketing vert. Qu'entend-on par marketing vert ? [...]

[...] (Source : Toyota.fr) Nous en parlerons plus en profondeur dans la suite de notre réflexion, mais les performances environnementales des entreprises, donc l'intégration de la RSE dans leur politique ne se limite pas aux émissions de CO². Pour les véhicules à moteur, le problème de la consommation en eau douce qu'à nécessité leur production est plus que primordial, sachant que cette dernière est une ressource de plus en plus rare sur la planète. Mais puisque nous parlons de Toyota, voici les derniers chiffres de ses performances environnementales avec un détail de l'évolution de la consommation en eau du groupe pour la production de ses véhicules. [...]

[...] Source : Document de référence Renault 2008, Directives de la Global Reporting Initiative (GRI) En cherchant à répondre à ses propres objectifs et en anticipant peu les normes, Renault semble se condamner à suivre ses concurrents Pourtant, nos propos sur les écolabels à nuancer. Certaines entreprises méritent de les arborer, c'est le cas d'un groupe d'industriels des pays de la Loire qui a décidé de valoriser ses tonnes de déchets de caoutchoucs, de textiles et d'acier. La société SCMR (Société de Construction des Machines Recyclables) s'est approprié le marché, aidée par la collectivité locale. C'est ainsi que l'entreprise a su cumuler un double objectif : le premier économique, et le deuxième environnemental. [...]

[...] En dehors ces inconvénients, le processus qui permet la transformation des gaz polluants que sont le CO2 et le NOx ne permet cependant pas de réduire la quantité des autres polluants rejetés par les véhicules. Cette technologie n'est viable (et encore) que pour les transports dits terrestres. Elle ne résout pas le problème des gros pollueurs que sont les avions ou les usines. Se pose alors la question de la transposition d'une telle technologie. Faut-il une innovation pour chaque secteur, pour chaque activité, pour chaque type de produit ? Pourquoi ne pas prendre plutôt le problème dans sa globalité ? [...]

[...] Interface est une firme qui vend des moquettes destinées aux entreprises et aux marchés institutionnels. Or, en 1994 son PDG, Ray Anderson est inspiré par l'ouvrage de Paul Hawkin où il accuse, dans son livre The Ecology of Commerce, le business et l'industrie d'être responsable de deux choses : -d'être le principal coupable du déclin de la biosphère -d'être la seule institution suffisamment vaste, omniprésente et puissante pour vraiment sortir l'humanité de cette impasse. Ce constat a conduit Ray Anderson à une prise de conscience dans laquelle il a entrainé les salariés d'Interface à conduire l'entreprise à un développement économique plus durable. [...]