Le terme croissance vient du latin crescere, croître, grandir. En économie, la croissance désigne l'évolution annuelle, exprimée en pourcentage, du P.I.B. (Produit intérieur brut) ou du P.N.B. (Produit national brut). Pour éviter le problème dû à l'augmentation des prix, la croissance est calculée en "monnaie constante" (hors inflation), le P.I.B. étant corrigé par l'augmentation de l'indice des prix. Ceci permet de calculer une croissance en volume. Il faut noter qu'il existe deux acceptions de la notion de croissance : La croissance extensive qui correspond à l'augmentation des quantités de facteurs de production (culture de nouvelles terres, ouverture de nouvelles usines). La croissance extensive génère des créations d'emplois. Cette définition se distingue de celle de croissance intensive qui se manifeste par une augmentation des gains de productivité, de la production à volume de facteurs de production identiques, notamment sans création d'emplois supplémentaires. Une croissance du PIB n'implique pas nécessairement une élévation du niveau de vie. En effet, si la croissance démographique est plus rapide que la croissance du PIB, le PIB par habitant diminue. En outre, certaines activités ne sont pas prises en compte dans son calcul. La croissance ne touche pas toute les populations de la même façon et la pauvreté persiste encore dans certains pays de manière plus ou moins intense. La pauvreté est le fait pour une personne de ne pas disposer des ressources matérielles suffisantes (manque d'argent) et qui vit dans des conditions qui ne lui permettent pas d'exister dignement selon les droits légitimes et vitaux de la personne humaine et qui la condamnent à survivre péniblement au jour le jour. Tout comme pour la croissance il y a deux façons d'aborder la pauvreté on distingue la pauvreté relative de la pauvreté absolue. La pauvreté absolue est celle qui ne permet pas aux individus de disposer de la quantité minimale de biens et services permettant une vie normale.
[...] S'agit-il d'une réelle inclinaison ? La CNUCED (conférence des Nations unies sur le commerce et le développement) reconnaît que la deuxième génération des DSRP fait une place plus grande aux questions liées au commerce. Sans préjuger des évolutions futures, on remarquera cependant que d'autres objectifs cités par la CNUCED restent dans la lignée des grands axes traditionnels défendus par les IBW : libéralisation du commerce comme facteur de croissance, spécialisation dans les avantages comparatifs. En outre, le réexamen des DSRP par le FMI et la Banque mondiale reste largement centré sur les améliorations techniques à apporter, ce qui n'est pas sans importance, mais reste éloigné des problèmes cruciaux de gouvernance mondiale du commerce, qui ont pourtant un réel impact sur la situation des populations pauvres. [...]
[...] En effet, croissance et pauvreté vont de pair avec inégalités (du latin in, privé de, et de "aequalis", de "aequus", uni, juste). L'inégalité est le caractère de ce qui n'est pas égal. Les inégalités sociales désignent les traitements différents qui peuvent avantager une classe sociale un groupe ou un individu par rapport à d'autres et qui établissent des hiérarchies sociales. Certains régimes sont, par construction, fondés sur l'inégalité. Exemples : l'Ancien Régime avec les trois ordres (noblesse, clergé, tiers état) ou le système de castes en Inde. [...]
[...] Ces quelques remarques conduisent à se poser certaines questions : Pourquoi la réduction de la pauvreté absolue doit être le but principal des politiques du développement et particulièrement de l'aide publique au développement ? Pourquoi ne pas tenter de maximiser la croissance des revenus des plus pauvres comme le préconise Rawls ? Ne faut-il pas plutôt évoluer vers des objectifs de réduction des inégalités ? Soit des inégalités internationales, laissant ensuite aux Etats le soin de s'occuper de leurs inégalités internes, soit même directement de l'inégalité globale ? [...]
[...] Relation entre croissance, pauvreté et inégalités. Introduction : Le terme croissance vient du latin crescere, croître, grandir. En économie, la croissance désigne l'évolution annuelle, exprimée en pourcentage, du P.I.B. (Produit intérieur brut) ou du P.N.B. (Produit national brut). Pour éviter le problème dû à l'augmentation des prix, la croissance est calculée en "monnaie constante" (hors inflation), le P.I.B. étant corrigé par l'augmentation de l'indice des prix. Ceci permet de calculer une croissance en volume. [...]
[...] Le plus inquiétant c'est qu'aujourd'hui les enfants africains sont en train de prendre les mauvais cotés de chaque civilisation qu'ils rencontrent : ils ne veulent pas travailler comme les occidentaux, mais veulent vivre dans le luxe ; ils veulent créer du confort à tout pris autour d'eux, mais ne voient pas la nécessité de la justice. Les dirigeants (que le peuple faiblement organisé et à capacité d'arbitrage objectif réduite) élus auraient intérêt à apprendre ce qu'est le citoyen exemplaire. Mais ils sont pour une grande part de mauvaise volonté. Leur souci premier est de brouiller les pistes de développement . [...]
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