La doctrine libre échangiste, pronée par les libéraux, s'est imposée dans le monde comme le meilleur modèle de croissance. Après que les pays développés s'y soient convertis, de nombreux pays en voie de développement ont radicalement libéralisé leur commerce depuis le début de la crise de la dette de 1982 et de l'imposition des programmes d'ajustement structurel par le FMI et la Banque Mondiale. La chute de l'URSS en 1991, a conduit à l'ouverture de nombreux et larges espaces de libre échange. Dans les années 1990, d'importants accords régionaux ont été signés tels que l'Accord de Libre Echange Nord-Américain qui regroupe les Etats-Unis, le Mexique et le Canada. L'aboutissement de cette vague de libre échange a été la naissance de l'Organisation Mondiale du Commerce en 1995.
Cependant, on peut noter un regain des mesures protectionnistes à l'échelle mondiale, voire au sein même des régions de libre-échange, visant à protéger l'économie nationale contre la concurrence des pays étrangers ; des pays dits radicalement libéraux comme les Etats-Unis et la Grande Bretagne ont ainsi adopté plusieurs lois protectionnistes, fait qui s'était rarement produite depuis leur entrée dans la phase d'industrialisation. Les pays émergents comme la Chine et l'Inde effrayent les puissances mondiales qui cherchent à s'en protéger.
[...] La surface BCG'A' est appelée rente de quota Elle peut être perçue par 2 agents différents : Les agents du pays, ayant recu les licences d'importation : ils achètent le bien sur le marché mondial au prix OE et le revendent sur le marché domestique au prix OF. Leur gain unitaire est égal à EF. Les exportateurs étrangers s'ils peuvent vendre sur le marché domestique au prix OF. La perte du pays importateur est alors plus grande que celle en cas de taxation de douane : elle vaut AGG'A', puisque la rente BCG'A' est captée par les exportateurs étrangers. [...]
[...] Il est intéressant de se poser la question si le protectionnisme est inévitable dans les politiques économiques nationales et internationales, et s'il est nuisible ou non. Sommaire Introduction I. Offre et demande de protectionnisme A. Protectionnisme : objectifs et formes 1. Les objectifs 2. Les formes 3. La position de l'OMC B. Ampleur du protectionnisme et tendance 1. Etendue des mesures protectionnistes 2. [...]
[...] Les subventions à la production servent à soutenir une activité en versant une aide monétaire. Les subventions à l'exportation sont accordées pour inciter les producteurs à produire une quantité supérieure à celle qui serait produite au prix mondial. Enfin, le dumping correspond à une pratique de prix plus bas sur les marchés extérieurs que sur le marché domestique ou si le prix de vente est inférieur au coût de production. Les mesures qualitatives désignent les mesures plus insidueuses telles que des normes sanitaires strictes, des documents administratifs longs, uniquement dans la langue nationale ou sous un format particulier 3. [...]
[...] Les dangers du protectionnisme 1. Les dangers sur la croissance 2. La PAC 3. La protection des industries vieillissantes C. Une solution inefficace aux problèmes posés Conclusion Annexes Sources Première Partie : La demande et l'offre de protectionnisme Le protectionnisme est notre voie, le libre-échange est notre but Friedrich List On définit le protectionnisme comme une doctrine économique qui préconise la limitation à l'entrée de biens, services et/ou capitaux en provenance de pays étrangers dans le pays national. A. Protectionnisme : objectifs et formes Le protectionnisme prend plusieurs formes servant les mêmes objectifs Les objectifs Avec la mondialisation des échanges, la concurrence s'est accrue ; les pays développés sont menacés par des pays émergents comme la Chine, bénéficiant de salaires quarante fois inférieurs aux leurs, d'absence de protection sociale, d'une monnaie manipulée et une réserve de main-d'œuvre importante et prête à travailler dans les villes pour peu d'argent. [...]
[...] Toute mesure protectionniste qui entraverait cette liberté de circulation est donc à proscrire. Ses partisans ont démontré que le seul modèle qui maximise le bien-être collectif est celui de la concurrence pure et parfaite, et donc sans aucun protectionnisme. Ils se reposent sur la théorie des avantages comparatifs de Ricardo. Déjà, Adam Smith considérait que chaque pays avait tout intérêt à se spécialiser dans le secteur où ses coûts salariaux étaient les plus faibles, où la productivité est très forte . [...]
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