Mémoire (Master 2) relatif à la relation protectionnisme/libre-échange actuelle.
[...] Je dirais : on plie et on ricane. On plie parce qu'on pense qu'on ne pourra pas changer les Allemands et on ricane en disant justement qu'on ne peut pas les changer et qu'ils sont très rigides C'est une perspective qui me semble fausse. Il me semble tout à fait possible d'affronter cette question, de commencer à discuter avec l'Allemagne qui souffre aussi avec des taux de chomage élevés, ne trouve pas la solution dans le mondialisation et où la logique de compression salariale est encore plus forte qu'en France. [...]
[...] Taddéi, entretien avec Alternatives économiques, H.S. 1er trimestre 1995, cité par Jean-Pierre Delas, Economie contemporaine, Ellipses, Paris p Voir annexe 2 p industrielles de l'époque - Grande-Bretagne, Pays-Bas et Etats-Unis en tête - voyant dans l'augmentation des échanges internationaux un formidable vecteur de croissance économique, promurent le libre-échange, ouvrant la voix à une grande transformation du commerce mondial1. Or, dans le même temps, ces mêmes nations manifestèrent leur désir de protéger leurs industries de la concurrence étrangère de plus en plus présente, en optant pour des mesures protectionnistes. [...]
[...] Aujourd'hui la théorie de Ricardo se heurte à la mobilité des facteurs de production, notamment le facteur capital. En effet, un pays qui ne connaît pas d'avantages absolus peut connaître la délocalisation de ses entreprises vers les pays à avantages absolus au lieu d'une spécialisation selon les avantages comparatifs. Cette approche est critiquable sur plusieurs points : Les pays industrialisés produisent des biens à haute valeur ajoutée alors que les biens des pays en développement sont à faible valeur ajoutée, ce qui détériore les termes de l'échange. [...]
[...] Celui-ci a menacé d'imposer des quotas très restrictifs sur les importations japonaises. Les firmes japonaises ont donc accepté volontairement en 1981, de limiter leurs exportations vers les Etats-Unis. Dans le même temps, elles ont développé leur implantation sur le territoire américain. En même temps que ces pratiques protectionnistes connaissaient un certain renouveau dans les années quatre-vingt, un corps théorique se développa pour les justifier. Ces éléments théoriques se fondent avant tout sur l'analyse des effets négatifs du libre échange. Ainsi, J. [...]
[...] Ainsi, selon cette théorie, le commerce international aurait des vertus correctrices des inégalités entre pays riches et pays pauvres La théorie néoclassique de la dotation en facteurs de production (HOS) La théorie HOS (Heckscher-Ohlin-Samuelson), dont les prémices datent de 1933 et la finalisation de 1941, repose sur une théorie de la valeur distincte de celle de Ricardo, qui s'insère dans l'analyse néoclassique. Elle cherche à expliquer l'origine des avantages comparatifs, simplement constatés par Ricardo. Ils proviendraient d'inégales dotations en facteurs de production : les pays se spécialisent dans un bien dont la production utilise intensément les facteurs de productions desquels ils sont relativement bien dotés. L'innovation de ce modèle se situe dans la référence faite au lien entre la rareté et les prix, et dans la théorisation d'une nouvelle conception de la production. [...]
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