Les principaux indicateurs de performance économique, tels que le niveau de l'inflation, celui du PIB, ou encore celui de la productivité, ont toujours été considérés comme le baromètre de la croissance et du progrès, censés mesurer le bien-être d'un pays.
En effet, le volume et l'évolution du PIB reflètent l'état de santé de l'économie. Ainsi, lorsque le PIB est important, l'économie est forte, et lorsque le PIB augmente, l'économie s'améliore, à tel point que croissance économique et croissance du PIB sont devenues synonymes. Une diminution du PIB correspond en revanche à une récession.
Néanmoins, l'augmentation des richesses s'associe-t-elle dans tous les cas au développement ? C'est-à-dire à l'amélioration des conditions humaines ? Par exemple le fait que le PIB d'un pays s'accroisse traduit-il nécessairement une réduction de la pauvreté ? Ou encore une protection de l'environnement ?
Comme l'a si bien mentionné le président F.D. Roosevelt dans son second discours inaugural de 1937, « notre progrès ne saurait se mesurer à l'enrichissement de ceux qui vivent dans l'abondance, mais plutôt à notre capacité de pourvoir aux besoins de ceux qui ont trop peu ».
A partir de cette prise de conscience, le besoin d'établir des indicateurs sociaux (également appelés indicateurs « alternatifs ») va émerger.
Les indicateurs de développement désignent aujourd'hui donc autant la réussite économique d'un pays que l'amélioration du bien-être de sa population.
Ils mettent ainsi en exergue les disparités de développement que connaît le monde actuellement (inégalités Nord-Sud).
[...] Cet indicateur est destiné à évaluer la pauvreté humaine autrement que par les seules données monétaires : il mesure l'impact de la pauvreté sur la population ; l'analyse des conditions de vie est cette fois prise en compte (accès à l'eau potable, aux services de santé, part de la malnutrition). L'IPH correspond à une approche par les carences relatives à quatre aspects essentiels de la vie humaine, à savoir : la capacité de vivre longtemps et en bonne santé, le savoir, les moyens économiques et la participation à la vie sociale. Il se base sur quatre composantes : - la longévité ; - l'instruction ; - les conditions de vie ; - et l'exclusion. Une même pondération est attribuée à chacune des composantes. [...]
[...] Le PIB, Produit Intérieur Brut, est une estimation de ce qui, dans l'activité humaine, est mesuré de façon monétaire. Pour une activité donnée, on mesure ce qui a été produit ; on en déduit ce qui a été consommé dans le cadre de cette production ; et l'on obtient ce qu'on appelle la valeur ajoutée correspondante à cette activité. Le PIB est la somme de toutes les valeurs ajoutées créées au sein d'une économie. Afin de faciliter les comparaisons internationales, les PIB par habitant sont habituellement libellés en dollar US : pour cela la Banque mondiale utilise la méthode des PPA (parités de pouvoir d'achat) comme facteur de conversion au lieu du taux de change. [...]
[...] Le PIB est-il un bon indicateur de bien-être ? Introduction Les principaux indicateurs de performances économiques, tels que le niveau de l'inflation, celui du PIB, ou encore celui de la productivité, ont toujours été considérés comme le baromètre de la croissance et du progrès, censés mesurer le bien-être d'un pays. En effet, le volume et l'évolution du PIB reflètent l'état de santé de l'économie. Ainsi, lorsque le PIB est important, l'économie est forte, et lorsque le PIB augmente, l'économie s'améliore, à tel point que croissance économique et croissance du PIB sont devenues synonymes. [...]
[...] Par exemple le fait que le PIB d'un pays s'accroisse traduit-il nécessairement une réduction de la pauvreté ? Ou encore une protection de l'environnement ? Comme l'a si bien mentionné le président F.D. Roosevelt dans son second discours inaugural de 1937, notre progrès ne saurait se mesurer à l'enrichissement de ceux qui vivent dans l'abondance, mais plutôt à notre capacité de pourvoir aux besoins de ceux qui ont trop peu A partir de cette prise de conscience, le besoin d'établir des indicateurs sociaux (également appelés indicateurs alternatifs va émerger. [...]
[...] Cette constatation débouche sur la conclusion qu'il est nécessaire de relativiser le poids de la mesure monétaire du bien-être ou du développement. En effet le PIB, perçu aujourd'hui encore comme un indicateur sociétal et culturel capital pour faire des comparaisons entre pays, ne tient compte que des richesses produites et non du niveau de développement d'un pays. Par conséquent, le fait pour un pays d'avoir un revenu par habitant plus élevé ne traduit pas nécessairement l'idée que sa population vive mieux que celle d'un autre pays dont le revenu est plus faible, puisque beaucoup d'aspects du bien-être ne semblent pas être intégrés dans cet indicateur. [...]
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