Si l'avion effraie autant qu'il fascine, c'est par sa capacité à faire voler 20, 50, 100...jusqu'à 800 passagers dans un engin de plusieurs dizaines, centaines voire milliers de tonnes, à une vitesse moyenne de 900km/h.
De plus l'aviation, au-delà d'impressionner, émerveille, car l'avion nous fait redevenir un enfant, désireux de voyager, avide de découvertes. C'est un rêve qui se réalise et il fait baisser facilement la garde des individus, repousse l'instinct de survie qui dicterait naturellement à ne jamais embarquer dans un aéronef. Et nous invite à faire confiance de manière irrationnelle à un appareil, aux Hommes qui le dirigent et qui l'ont construit.
En montant dans l'avion, nous réalisons un des fantasmes les plus anciens de l'Homme : voler. Rappelez-vous le mythe d'Icare, qui, pour fuir un Minotaure, s'est construit des ailes. Mais s'étant trop rapproché du soleil, ses ailes créées avec de la cire et des plumes, brulèrent et Icare a péri dans la mer.
Malgré l'engouement pour ce moyen de transport, le secteur est en pleine crise.
Les compagnies aériennes subissent des pertes (pour certaines) abyssales. Alors qu'elles sont dans une course au gigantisme (développement des alliances, pour conquérir des parts de marchés) chaque année, elles annoncent des pertes d'argent. Et pourtant, ce secteur croît de 5% par an !
Entrée de nouveaux concurrents (Low Cost), prix du kérosène en hausse quasi constante, données environnementales à prendre en compte, saturation du ciel, risque accru du terrorisme, les enjeux et challenges à relever sont nombreux.
Une question légitime se pose alors : assiste-t-on à la fin d'un modèle qui a permis de faire vivre tant de compagnies ?
L'aérien n'ayant pas vocation à disparaître dans un futur proche, le modèle suivi semble obsolète face à ces enjeux.
La rédaction de ce mémoire a pour but principal de découvrir quel sera l'avenir des compagnies aériennes face à ces enjeux.
Nous ne mettrons en avant que des solutions envisageables et réalisables dans le futur, car notre réflexion tente d'imaginer de façon réaliste et non idyllique l'avenir de l'aérien.
Nous préférerons donc taire toutes les idées fantaisistes, inexploitables, saugrenues, pour nous concentrer sur les actions stratégiques les plus plausibles.
Nous tenons à souligner que les informations avancées sont fondées sur des sources sûres, comme les organisations aériennes (IATA, DGAC...), les acteurs du secteur (compagnies aériennes, aéroports...) et les avis et les analyses de différents experts.
[...] A cette crise s'additionne le cours du pétrole qui menace la rentabilité des différents acteurs du marché. Politique gouvernementale : Les états ont toujours été présents et ont soutenu les compagnies en difficulté. Cette participation diffère selon les pays. Elle est plus présente dans les pays du Golfe que dans les pays occidentaux. Néanmoins, ces interventions de l'Etat ont sauvé de nombreux opérateurs dans le passé. Japan Airlines qui a bénéficié d'une aide directe du gouvernement nippon en est un des exemples. [...]
[...] Avec l'arrivée des Low Costs, toutes les compagnies ont baissé les prestations offertes. On a pu le voir avec la fameuse réduction de camembert dans la deuxième partie. La valeur du produit a baissé à cause des économies réalisées pour pouvoir réduire les coûts de revient. Tout cela dans le but de pouvoir concurrencer les compagnies Low Cost. A partir de ce moment, les compagnies sont entrées dans une spirale négative. Quand les passagers ont commencé à comparer les compagnies dites traditionnelles face aux compagnies Low Cost, ils ont pu observer que la différence tarifaire n'était aucunement justifiée par le produit proposé. [...]
[...] Cependant, quel sera le prix ? Il n'y a pas d'assurance que les LGV vont coûter moins cher. A contrario, nous pensons que l'aérien restera moins cher. Les coûts d'infrastructure sont extrêmement élevés pour les LGV. Les rails, la main- d'œuvre, l'installation de câbles électriques coutent cher. Mais il faut aussi acquérir des terrains et exproprier les personnes habitant sur le tracé. Des procédures couteuses et extrêmement longues. Enfin, il faut aussi prendre en compte les nuisances sonores générées par le train. [...]
[...] Quel que soit le pays, le seuil est le même. Selon la directive, le carburant issu de la biomasse semble être, en l'état des lieux, la meilleure énergie renouvelable. Mais son exploitation, sa production et sa distribution devront impérativement être les plus respectueuses de l'environnement. Un grand challenge pour les fournisseurs de carburant. Les nuisances sonores Véritable fardeau pour les riverains, le bruit des avions représente une véritable nuisance. Pourtant, le bruit émis par les avions a été divisé par cinq depuis les années 1970. [...]
[...] Ainsi, la coutume veut qu'au Japon, tous les employés au sol qui ont permis à l'avion de décoller saluent l'équipage et les passagers. Ce rituel est censé porter chance à l'équipage et aux passagers. Ce petit exemple permet de visualiser la différence qui peut exister d'un pays à un autre, d'un continent à un autre. Mais seule la culture n'explique pas pourquoi leurs aéroports sont plus performants. Tout d'abord, les équipements proposés sont supérieurs à ce que l'on connaît en Europe. Les connexions entre l'aéroport et le centre-ville sont d'une efficacité redoutable. A Singapour minutes séparent l'aéroport et la ville. [...]
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