Depuis l'effondrement du bloc communiste vers les années 1989, les pays d'Europe centrale et orientale, les ex-démocraties populaires (Hongrie, Bulgarie, Pologne, Slovénie, Slovaquie, Roumanie, République Tchèque) ou ex-membres de l'URSS (Estonie, Lettonie, Lituanie) ont mis un terme au modèle planifié de l'économie communiste. Libérés de l'emprise des gouvernements soviétiques le monde occidental et les populations locales vont s'allier pour converger vers le modèle de l'économie de marché.
[...] Ainsi, sont nées en Europe de l'Est de nombreuses révoltes pour l'autonomie voir l'indépendance. Ce genre de phénomène aboutira d'ailleurs à la division de la Tchécoslovaquie. Ceci constitue un obstacle à la migration vers l'économie de marché, puisque de toute évidence les investisseurs de capitaux étrangers seront peu enclins à commercer avec des zones/pays politiquement instables considérés comme risqués. Les premiers changements politiques et économiques au sein des PECO furent quasi concomitants à la chute du mur de Berlin le 9 Novembre 1989. [...]
[...] S'agit t'il d'évincer les communistes ou de permettrent aux entreprises des PECO une plus grande performance ? Le choix n'est pas simple et dépend en réalité du pays ainsi que du degré de rejet du communisme qui y règne. Il aurait été impossible de mettre en place un système de privatisation spontanée dans un pays tel que la Tchécoslovaquie où le communisme est repoussé massivement. La Hongrie, quant à elle, fut le PECO le plus frappé par ce type de méthode, et c'est pourtant c'est ici que le marché s'est développé de plus rapidement malgré une privatisation officielle longue et souvent périlleuse - La petite privatisation : elle concerne uniquement les très petites entreprises commerciales et de services. [...]
[...] 4.2 Restructuration de l'activité bancaire Au temps de l'économie planifiée, les besoins de financement concernaient surtout les entreprises. C'est l'Etat qui répondait à ce besoin sur le moyen ou long terme par l'octroi de prêts au taux imposés et par l'attribution de subventions permettant aux entreprises d'investir. La stabilisation économique d'un pays passe nécessairement par la mise en place de politiques monétaires et financières efficaces. Ainsi, ces dernières devaient permettre une forte réduction du taux d'inflation par une hausse du taux d'intérêt et un contrôle rigoureux de la masse monétaire en circulation. [...]
[...] A l'époque, il était urgent de réduire l'inflation afin de stabiliser l'économie du pays. Ainsi, les politiques polonais ont supprimé la majeur partie des subventions et ont réduit, de façon considérable, le montant des investissements publics. Ces mesures avaient pour but de réduire le déficit budgétaire. Par ailleurs, afin d'impacter sur la croissance polonaise mais aussi de réagir au désengagement forcé du rôle de l'Etat dans les systèmes bancaires, plusieurs processus ont été instauré pour encadrer et optimiser le crédit avec notamment la mise en place d'un taux d'intérêt réel (véritablement fonction de l'offre et de la demande). [...]
[...] Ces pays sont tous engagés dans un processus d'intégration à l'économie mondiale que ce soit d'un point de vue commercial (augmentation des échanges) que d'un point de vue financier (internationalisation des marchés de capitaux Ainsi les pays qualifiés d'émergents ont, en 2005, investi 117 milliards de dollars à l'étranger, ce qui représente 17% du total de l'investissement mondial. Nous précisons que ce chiffre était de 10% en 1982. Leur analyse mérite donc une attention particulière, puisque de toute évidence les pays émergents sont en passe de devenir les pays développés de demain. [...]
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