Économie sociale, économie solidaire, économie associative, troisième voie? On ne peut entrer ici dans les nuances des différents termes qui définissent la réalité si complexe de ce secteur qui relève ni du capitalisme ni du socialisme d'État. Depuis un siècle, date de l'émergence du mouvement associatif, l'économie sociale repose en permanence sur ce dernier ainsi que sur la coopération et la mutualité, apparues toutes deux au début du 19e siècle en réponse aux nouveaux besoins de la société, issus de la révolution industrielle. Depuis ses origines, l'économie sociale s'inscrit à la croisée de l'économique et du social. Elle ne peut le faire sans tension dans la mesure ou les réalités économiques entrent bien souvent en conflit avec la satisfaction des acteurs sociaux. Ainsi, les entreprises de l'économie sociale qui se veulent être des entreprises « pas comme les autres » restent aussi, et elles le savent bien, des entreprises. Elles doivent donc être gérées en répondant aux impératifs économiques, avec une rigueur analogue mais elles ne sont pas destinées à faire d'abord du profit: elles s'efforcent en premier lieu de répondre à des besoins sociaux. Qu'elles réalisent des produits marchands ou des services, elles refusent de le faire au détriment des besoins sociaux fondamentaux de ceux qui les produisent.
[...] Présentation historique et juridique des mutuelles La société de secours mutuel tient une place majeure dans l'histoire de la Mutualité moderne. Née formellement dans le sillage de la Révolution française, elle constitue pendant un siècle et demi la structure vitale et emblématique du mouvement mutualiste. Dès le XIXe siècle les mutuelles obtiennent une fonction dans le système de distribution des soins, la santé est l'une des préoccupations historiques des mutuelles. Le rôle et le fonctionnement des mutuelles sont définis par la loi, le statut que confère l'Etat aux mutuelles résulte d'une reconnaissance progressive qui a permis l'élaboration des actuelles caractéristiques juridiques des mutuelles (II). [...]
[...] La LMDE a fait le choix d'être dirigée par des étudiants afin de garder une grande proximité avec les préoccupations de ses usagers. Au 12 juin 2005 les principaux composants du bureau national sont: Michael DELAFOSSE Renaud MIMIN Président Vice- président Montpellier 3 Paris 1 Gweltaz FRIGOULT Annabelle SCARABELLO Secrétaire général Trésorière Paris 1 Bordeaux F. La LMDE et les jeunes Au-delà de son rôle de gestion de la protection sociale, la LMDE milite en faveur de l'amélioration de l'état de santé des étudiants en réalisant des actions de prévention et des études sur les conditions sanitaires et sociales des étudiants. [...]
[...] Obligatoires pour tous les salariés de l'industrie et du commerce dont les salaires n'excèdent pas 15000 francs, elles prennent en charge les risques traditionnels jusqu'alors pis en compte par le mouvement mutualiste (maladie, décès, maternité). Elles sont financées pour moitié par l'employeur et pour moitié par le salarié. Cependant les Assurances sociales ne concernent pas tous les salariés, elles génèrent de la bureaucratisation et un affaiblissement du dynamisme de la mutualité. Elle sera remise en cause au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. [...]
[...] Le fonctionnement de la MAI 1. HISTORIQUE Au départ, il existait une mutuelle par régie dont la fonction était plus de protéger les familles face aux risques de décès ou invalidité que la santé avec : La caisse de secours des indirectes à la régie des contributions indirectes La Mutuelle de l'enregistrement à la régie de l'enregistrement La Mutuelle des Impôts et la mutuelle des contributions directes et du cadastre pour la régie des contributions directes et du cadastre Après les différentes lois sur la Sécurité sociale, les quatre mutuelles, en 1970, se regroupent en deux organismes : la Mutuelle Générale des Impôts (MGI) et la Mutuelle Nationale de la Direction Générale des Impôts (MNDGI). [...]
[...] Les étudiants, eux, ne disposent pas tous d'une mutuelle. Pour certains la mutuelle étudiante permet seulement d'être couvert par la sécurité sociale et d'autres sont couverts par la mutuelle de l'un de leurs parents. Les étudiants ne s'impliquent pas et ne s'intéressent pas au fonctionnement de leur mutuelle et déclarent choisir leur mutuelle étudiante au hasard parce qu'ils doivent en choisir une Le manque d'implication des étudiants dans leur mutuelle conduit à une ignorance du fonctionnement des mutuelles et à une méconnaissance de l'économie sociale et solidaire. [...]
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