L'économie du low cost, ou économie du "pas cher", est-elle un modèle d'avenir ?
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Depuis 2007, le pouvoir d'achat des français a baissé, provoquant une certaine préoccupation des français pour leur avenir. De plus, alors que 60% en moyenne du revenu des ménages est mobilisé par l'impôt et le logement, les français, inquiets, comptent leurs sous. Un levier a été rapidement activé : celui du modèle économique du "low cost", qui agit sur tous les coûts, tout au long de la chaîne de production ou d'un service.
Sommaire
Introduction
I) Le modèle économique du low cost
A. Définition du low cost 1. Production de la même chose pour un prix inférieur 2. Minimisation des coûts fixes et des coûts variables 3. Simplification du produit, du service et de la distribution 4. Le low cost, un gain de productivité ?
B. Histoire du low cost : Southwest Airlines 1. La première compagnie aérienne à bas prix américaine 2. La "no frill airline" (compagnie sans chichi) 3. La plus grande compagnie dans le monde en termes de passagers transportés/an
C. Un low cost omniprésent dans différents secteurs 1. Le mobilier d'intérieur et bricolage 2. Les transports aériens (voyages...) 3. Le transport routier (voitures low cost...) 4. Les services 5. Le prêt-à-porter 6. Le high tech 7. Le high tech 8. Les agences immobilières 9. L'agro-alimentaire dans les grandes surfaces
II) Les causes explicatives du low cost
A. L'analyse de la low cost economy 1. Un modèle low fare pour les consommateurs 2. Typologie des low costeurs
B. Ses causes et son fonctionnement à travers notre comportement 1. "Je consomme donc je suis" 2. Baisse du pouvoir d'achat 3. Crise économique
III) Les limites du low cost
A. Les points négatifs du low cost 1. De mauvaises conditions de travail 2. Les revenus des salariés du low cost réduits 3. L'absence de syndicats 4. Le contrôle des fournisseurs 5. Un impact important sur l'innovation 6. Un effet économique désinflationniste voire déflationniste
B. "L'économie du soupçon" et la crise 1. L'instauration du doute sur la légimité des prix et des valeurs des produits 2. L'ère du "tout payant" 3. Le low cost nourrit-il la crise ?
C. Le low cost, véritable menace pour la santé, la sécurité et l'écologie ? 1. Une société d'abondance, vouloir toujours plus au détriment de la qualité 2. Insécurité 3. Des produits de mauvaise qualité, non verts
IV) Etude des compagnies aériennes low cost
A. Caractéristiques du low cost aérien (EasyJet, Ryanair...) 1. Un taux de remplissage non négligeable 2. Des coûts optimisés 3. Ponctualité et performance des vols 4. Les compagnies low cost et leurs coûts 5. La part du marché du low cost aérien
B. Comparaison avec les compagnies aériennes traditionnelles (Air France-KLM...) 1. Leur stratégie adoptée face à la concurrence des compagnies low cost 2. Les compagnies low fare, une menace pour les compagnies traditionnelles ?
C. Les risques pesant sur les compagnies low cost 1. Pétrole et bilans financiers 2. Entre exigences grandissantes des actionnaires et demande de performance accrue
Conclusion Annexes
Introduction
I) Le modèle économique du low cost
A. Définition du low cost 1. Production de la même chose pour un prix inférieur 2. Minimisation des coûts fixes et des coûts variables 3. Simplification du produit, du service et de la distribution 4. Le low cost, un gain de productivité ?
B. Histoire du low cost : Southwest Airlines 1. La première compagnie aérienne à bas prix américaine 2. La "no frill airline" (compagnie sans chichi) 3. La plus grande compagnie dans le monde en termes de passagers transportés/an
C. Un low cost omniprésent dans différents secteurs 1. Le mobilier d'intérieur et bricolage 2. Les transports aériens (voyages...) 3. Le transport routier (voitures low cost...) 4. Les services 5. Le prêt-à-porter 6. Le high tech 7. Le high tech 8. Les agences immobilières 9. L'agro-alimentaire dans les grandes surfaces
II) Les causes explicatives du low cost
A. L'analyse de la low cost economy 1. Un modèle low fare pour les consommateurs 2. Typologie des low costeurs
B. Ses causes et son fonctionnement à travers notre comportement 1. "Je consomme donc je suis" 2. Baisse du pouvoir d'achat 3. Crise économique
III) Les limites du low cost
A. Les points négatifs du low cost 1. De mauvaises conditions de travail 2. Les revenus des salariés du low cost réduits 3. L'absence de syndicats 4. Le contrôle des fournisseurs 5. Un impact important sur l'innovation 6. Un effet économique désinflationniste voire déflationniste
B. "L'économie du soupçon" et la crise 1. L'instauration du doute sur la légimité des prix et des valeurs des produits 2. L'ère du "tout payant" 3. Le low cost nourrit-il la crise ?
C. Le low cost, véritable menace pour la santé, la sécurité et l'écologie ? 1. Une société d'abondance, vouloir toujours plus au détriment de la qualité 2. Insécurité 3. Des produits de mauvaise qualité, non verts
IV) Etude des compagnies aériennes low cost
A. Caractéristiques du low cost aérien (EasyJet, Ryanair...) 1. Un taux de remplissage non négligeable 2. Des coûts optimisés 3. Ponctualité et performance des vols 4. Les compagnies low cost et leurs coûts 5. La part du marché du low cost aérien
B. Comparaison avec les compagnies aériennes traditionnelles (Air France-KLM...) 1. Leur stratégie adoptée face à la concurrence des compagnies low cost 2. Les compagnies low fare, une menace pour les compagnies traditionnelles ?
C. Les risques pesant sur les compagnies low cost 1. Pétrole et bilans financiers 2. Entre exigences grandissantes des actionnaires et demande de performance accrue
Conclusion Annexes
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Extraits
[...] Il est également possible de bloquer un billet 39 et de se donner le temps de la réflexion moyennant 10 euros. Chez Iberia, on facture les boissons comme sur un vol low cost et on réfléchit à faire payer tous les bagages qui voyagent en soute. Nous vivons actuellement une première migration des techniques marketing des compagnies low cost vers les vols moyen-courrier des compagnies classiques, explique Marc Rochet. Mais ces formules vont peu à peu gagner les vols long-courriers. [...]
[...] Ce prix varie en fonction de la durée du vol, du tarif du billet et du statut du passager dans le cadre du programme de fidélisation. De son côté, la compagnie américaine US Airways fait payer les couvertures et les oreillers à ses passagers, aussi bien sur les vols nationaux qu'internationaux. Depuis un an, moyennant 7 dollars, les voyageurs disposent d'un paquet comprenant des boules Quies, une couverture et un coussin. Cette mesure avait été initiée par la low cost américaine JetBlue Airways qui fait payer pour un service similaire, depuis l'été 2008. [...]
[...] Hervé Cotty - PDG Ediliance: Votre rapport pose un vrai problème méthodologique, à partir de l'exemple du transport aérien, vous généralisez des lieux communs sur les bienfaits low cost sur le pouvoir d'achat. Mais vous oubliez que l'usage du transport aérien n'est que très marginal dans le budget des Français. Ce n'est absolument pas le problème. La vraie question c'est le low-cost dans l'industrie (seule créatrice de valeurs). Y a-t-il ou non moyen de faire du low-cost dans l'industrie en France ? Faut-il le faire ou se positionner au contraire sur le haut de gamme ? [...]
[...] De plus, low cost ne veut pas dire mauvaise qualité. En effet, on peut lire sur le site lowcostattitude.wordpress.com : La marque Dacia, constructeur de la Logan et de la Sandero, a obtenu la médaille de bronze des voitures les plus fiables, selon l'enquête annuelle du magazine Que choisir ? réalisée sur 144 modèles et auprès de européens. Avec 92,61% de fiabilité, Dacia se trouve juste derrière les deux marques de Toyota : Daihatsu et Lexus (94,13%). Autre satisfaction pour le constructeur : il obtient la médaille d'or de la voiture la moins onéreuse avec une dépense annuelle d'entretien et de réparation de l'ordre de - Les services 16 Coiffure, fleuristes, opticiens, location de voitures, hôtellerie, séjours de vacances, coiffure, les services à la personne sont également touchés. [...]
[...] Le low cost a tendance à tuer l'innovation ou du moins il contribue à sa baisse dans le sens ou il ne crée pas de nouveaux produits, il copie le plus fidèlement possible un bien, un service au prix le plus bas. Si le low cost a grandi avec la crise, il a un effet non seulement désinflationniste, mais peutêtre aussi déflationniste, en industrialisant ses procédures, au recours systématique à Internet, et à une mise en concurrence permanente des usines du monde entier pour ses approvisionnements. [...]