Après le Krach boursier de 1929 et la crise des années 30 qui a suivi, les économies mondiales ont été fortement affaiblies. Quelques années plus tard, la seconde guerre mondiale va de nouveau terrasser les différentes économies nationales. Les américains, moins affaiblis, vont pouvoir développer rapidement leur industrie grâce notamment à des méthodes et des produits innovants. Ils vont être copiés par de nombreux pays à travers le monde. L'innovation est-elle un facteur de croissance ?
Nous étudierons tout d'abord les théories de l'innovation, puis la réalité et enfin les perspectives futures...
[...] Auparavant, les pièces étaient commandées et mises en stock dans des entrepôts. Désormais, par la pratique des flux tendus, just in time, la pièce commandée va être livrée sur le lieu de production quelques heures avant son montage. Ceci permet un gain de temps et d'argent. Ce système comporte néanmoins des risques : en cas de blocage des transports, les chaînes sont rapidement en position de chômage technique. L'autre inconvénient est qu'il impose des coûts de stockage importants aux fournisseurs. [...]
[...] L'innovation y apparaît comme une explication non seulement du processus de croissance mais aussi de sa longévité. Les cinq phases définies par Rostow sont les suivantes : - la société traditionnelle, - les conditions préalables au démarrage, - le démarrage, - le progrès vers la maturité, - l'ère de la consommation de masse. Le premier état est caractérisé par une fonction de production limitée, des limites en terme de productivité ainsi que par un manque relatif de connaissances scientifiques et de technologies modernes permettant de dépasser les seuils de production existants. [...]
[...] Ils sont mis au point par l'ingénieur Ohno, qui tente d'éliminer les aspects négatifs du taylorisme en généralisant l'usage des robots. L'investissement lourd que représentent les robots entraîne une réduction des masses salariales. L'enrichissement des tâches proposé par Ohno est le contraire de la parcellisation du travail tayloriste. L'ouvrier est intégré au processus de fabrication : il participe aux cercles de qualité, où ingénieurs et ouvriers travaillent en commun pour résoudre les problèmes qui se posent sur la chaîne. Les ouvriers travaillent en équipe et on la responsabilité de l'élaboration d'une partie du produit. [...]
[...] Il s'agit du résidu qui reflète l'ampleur du progrès technique. Les facteurs de croissance - W - CI) n'expliquent que de cette croissance. Entre 1985 et 1989, le progrès technique était de par an et la croissance était de 3,4%. Le ralentissement est du au progrès technique. (par la suite , on pourra faire l'hypothèse inverse : le progrès technique s'est ralenti du fait du ralentissement de la croissance) La dynamique de l'innovation selon Schumpeter Pour Schumpeter, le progrès technique, c'est l'innovation. [...]
[...] Les innovations et leur origine. Pour qu'il y ait innovation, il faut qu'il y est invention. L'invention précède l'innovation Avant l'invention, il y a une recherche - l'innovation est l'exploitation de l'invention dans le processus de production La recherche fondamentale recherche appliquée invention innovation Pour que l'invention devienne innovation, il faut qu'il y ait un investissement une étude de marché (demande) Schumpeter va attribuer l'existence des cycles à la dynamique spécifique de l'innovation qui ne peut être mise en oeuvre que par un seul agent économique : l'entrepreneur. [...]
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