Impact, évaluation, financière, échec, privatisation, entreprise
La puissance économique d'un pays est liée à la capacité de ses entreprises à créer de la richesse économique, c'est-à-dire de produire et de vendre des biens et services compétitifs dans un environnement, aujourd'hui de plus en plus instable.
Cet environnement caractérisé par la mondialisation des économies dans un cadre libéral, entraîne le développement des mécanismes de fonctionnement de l'économie de marché partout dans le monde.
Ces mécanismes de fonctionnement de l'économie de marché aboutissent au total à consacrer le principe de concurrence sur tous les marchés induit par l'ouverture des marchés, la
démonopolisation, la dérégulation et la désintermédiation.
Toute économie désireuse d'assurer sa pérennité doit tenir compte et s'adapter de façon permanente aux mutations de cet environnement.
C'est ainsi que l'Algérie aussi s'est lancée dans l'aventure de la libéralisation. D'abord hésitantes, les autorités algériennes ont, sous l'empire de la nécessité et poussées dans cette
voie par les bailleurs de fonds internationaux, décrété les réformes censées engager le pays dans la transition à l'économie de marché.
Au plan politique, l'idéologie véhiculée par le courant libéral repose sur la nécessité du désengagement de l'Etat de la sphère économique au moyen notamment, de la privatisation, cela a d'ailleurs été l'une des conditions du programme d'ajustement structurel.
Cependant, et même si le plan de privatisation est fortement voulu par l'Etat, et que ses objectifs sont extrêmement pertinents,
ce dernier n'a pas atteint le niveau escompté, et cela pour différentes raisons politiques telles que manque de représentativité, traduit par une non-coordination entre les différents acteurs et une confusion dans les rôles de chacun, stratégiques telles que l'échec des parties concernées à attirer les investisseurs étrangers mais aussi l'exigence excessive en matière de garantie, de durée, de prix et tant d'autres conditions qui ont découragé beaucoup d'investisseurs, aussi il existe un autre type de frein à la privatisation , celui à caractère
financier.
Et en ce qui concerne le troisième facteur, objet même de notre études : le facteur financier, ce dernier se traduit par le problème d'estimation de la valeur des entreprises en cours de
privatisation, ce qui met en question l'évaluation des ces entreprises.
[...] Ils se réunissent en session ordinaire tous les trois mois. Ils sont désignés pour une durée de six ans" Journal officiel, articles 11- .Il faut aussi créer un Conseil National des participations de l'Etat (C.N.P.E.), qui constitue la sphère institutionnelle. Il est chargé de la coordination et de l'orientation de l'activité des holdings. Ce conseil est placé sous l'autorité du chef du gouvernement qui assure la présidence. La privatisation en Algérie : 5 Bouzicli Dans le cadre de la dynamisation de l'économie Algérienne et de son insertion dans les économies régionales, le gouvernement Algérien a entrepris, depuis le début des années 90, un programme de réformes visant notamment l'encouragement de l'initiative privée, le désengagement de l'état des activités marchandes et la généralisation de la régulation par le marché. [...]
[...] Figure : La démarche de l'analyse stratégique Ce que l'on sait faire Forces Faiblesses Capacité stratégique Actions à mener Analyse externe de l'environnement Opportunités Menaces Facteurs clefs de succès Potentiel Analyse interne de l'organisation Ce qu'il faut faire Source : G.Johnson, k.Scholes, F.Fréry; stratégique 2ème édition; Pearson Education Diagnostic externe : L'analyse externe permet à l'entreprise d'identifier son univers concurrentiel, c'est-à-dire de mettre en relief, le potentiel du marché, ses évolutions et sa répartition, s'intéresser aux concurrents, apprécier la part réelle du marché de l'entreprise, rechercher les éventuels produits de substitution qui pourraient faire leur entrée, étudier l'environnement de proximité, régional ou national et enfin international, et les risques liés non seulement à l'activité mais aussi aux normes industrielles et réglementaires. La prise de connaissance externe est complexe. L'information est en effet souvent plus délicate à trouver, car elle n'est pas rassemblée au sein de l'entreprise. Et afin de mieux cerner les différents éléments de l'environnement externe de l'entreprise, nous avons opté pour le modèle des cinq forces du marché, il s'agit là de celles définies par le spécialiste en management stratégique M. Porter 1-2-1Les cinq forces de la concurrence de M. [...]
[...] L'apparition de ces entrants potentiels, qui peut provoquer des bouleversements considérables comme une guerre de prix, une rupture technologique, des nouveaux produits ou une reconfiguration de la distribution entraîne généralement une déstabilisation du secteur, qui se traduit par une diminution brutale des résultats des entreprises établies. La menace des entrants potentiels est ainsi la cinquième force de la concurrence. Même si Porter ne l'a pas incluse dans son modèle original, une sixième force a été ajoutée ultérieurement à ce schéma : le rôle de l'Etat. Par son pouvoir de réglementation, de subvention ou de taxation, l'Etat est en effet capable de réduire ou d'accroître l'avantage concurrentiel des entreprises, en particulier la capacité des entreprises à générer du profit. [...]
[...] Ces offres seront examinées par une commission afin de se prononcer sur leurs contenus. Au plus tard, dans les 10 jours qui suivent l'ouverture des plis de l'offre financière, les négociations seront entamées avec les soumissionnaires dont les offres (techniques et financières) seront considérées les meilleures. Les négociations porteront en particulier sur les éléments des offres, les accords, contrats et autres documents nécessaires à l'opération de privatisation. La SGP remettra au soumissionnaire retenu par le CPE les documents de transaction. [...]
[...] Ils assuraient au nom de l'Etat la fonction de surveillance stratégique, ils étaient garants du maintien de la valeur globale des capitaux publics, sans pour cela s'immiscer dans le fonctionnement direct des entreprises. Le capital du fond de participation provenait d'un apport de l'Etat (sous forme de capital initial ou sous forme de portefeuille d'actions détenues par l'Etat dans les entreprises), d'une prise de participation sur le patrimoine des entreprises publiques en association avec d'autres fonds et d'une mission d'emprunts obligatoires garantis par l'Etat Quand les résultats financiers étaient positifs, ils étaient en partie versés au budget de l'Etat, l'autre partie restait au fond qui s'en servait pour augmenter ses fonds propres. [...]
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