Depuis sa première apparition en 1962, le terme de «mondialisation» ou « globalisation » s'est beaucoup développé dans notre langage courant. La mondialisation désigne le développement de liens d'interdépendance entre les hommes, les activités humaines et les systèmes politiques à l'échelle du monde. Il évoque aussi parfois les transferts internationaux de main-d'œuvre ou de connaissances. Il désigne l'extension planétaire des échanges qu'ils soient, culturels, politiques économiques ou autres.
La grande nouveauté de la mondialisation du début du XXIe siècle est la mise en place de nouvelles technologies de l'information (NTIC). Avec l'accès à ces outils, la mondialisation touche autant les individus que les États ou les entreprises, avec une perception très variable selon les individus.
«Dans ce monde devenue village planétaire, l'information et la communication, ont fait de nous des citoyens d'un monde multibranché entraînant une culture mondialisée et sont devenu un enjeu de politique majeur de cette autre mondialisation », selon Dominique Wolton dans l'autre Mondialisation, Flammarion, 2004.
Le premier effet de cette mutation technologique est la financiarisation de l'économie et le développement des entreprises multinationales et transnationales. Selon la conception unitaire, la mondialisation évoque la notion d'un monde uni, d'un monde formant un « village planétaire » d'un monde sans frontière. Ceci dans une approche géographique, idéologique ou économique.
Définir la mondialisation comme l'unification du monde signifie que l'on parle de l'interpénétration des cultures, des technologie et des économies .De ce fait, les expressions comme « culture mondiale », « civilisation mondiale », « gouvernance mondiale », « économie mondiale », voire même « citoyen mondial » sont de plus en plus utilisées.
Selon les alter mondialiste, la mondialisation peut être assimilée, à un hold-up à l'échelle planétaire, il l'assimile aussi à une marchandisation du monde profitant à un petit cercle, au détriment du plus grand monde.
Mais Le phénomène de la mondialisation ne concerne pas seulement les échanges commerciaux, c'est la communication et l'échange possible entre tous les individus de la planète, entre les cultures.
Quant à la culture, elle se définit comme l'ensemble des aspects intellectuels propres à une civilisation, une nation. C'est l'ensemble des formes acquises d'attitudes sociales, de mœurs, les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances.
La culture, c'est ce qui cimente une société, ce qui permet aux hommes de vivre ensemble, et cela se traduit par des valeurs et des manières de se comporter et de réfléchir communes. La culture se construit dans une société au fil de l'histoire et des contacts avec les autres cultures.
La mondialisation ouvre les horizons. Mais la normalisation et l'hégémonie accompagnent toujours la mondialisation des rapports humains. On observe depuis le début de l'apparition de la mondialisation entraînée par les états unis un phénomène qui n'est pas seulement économique mais aussi social et culturel car la culture est elle aussi touché par la mondialisation. On parle ici de mondialisation culturelle.
[...] Cette présence culturelle en Europe peut être plutôt apparentée à un multiculturalisme. Il ne faut pas associer importations de biens et de produits culturels américains à de l'uniformisation de la culture, car ceci ne relève en rien à une quelconque américanisation de l'Europe. Ainsi la consommation des produits culturels américains, ne s'accompagne pas forcement d'une propagation d'idéologies et de valeurs américaines. On peut remarquer une sorte de recul européen par rapport à l' American Way of Life Les réaffirmations de l'identité des états européens, la montée de l'anti-américanisme, et l'émergence de nouvelles cultures, illustrent bien la remise en question d'une uniformisation de la culture américaine en Europe. [...]
[...] Partant du principe que l'union est juste un ensemble de pays qui se sont regroupé par leurs économie, on peut ce demander pourquoi on essaye de leur donner une dimension culturel. Comme il a été expliqué précédemment c'est en grande partie par le développement économique que la culture américain a peu d'internationaliser. Par conséquent pour contrer l'explosion de la culture américaine et sauvegarder les cultures européennes, l'Europe a due s'organiser pour représenter une puissance économique importante, c'est pourquoi il y a eu la création de la Communauté Economique Européenne (C.E.E.). Ces premiers accords favorisaient alors l'importation de produit d'autres pays de la communauté européenne plutôt que des Etats-Unis. [...]
[...] En effet l'Afrique aussi était partagée entres les pays européennes pendant la période coloniale. Ce dernier atout de l'Europe pourrait bien être décisif car, l'Afrique de l'ouest est le point extérieur à l'Amérique latine le plus près des pays du Mercosur, ce qui en fait donc un partenaire privilégier pour l'avenir. On voit donc que les européennes sont prêts à prendre n'importe quels prétextes pour justifier une union qui pourrait être nuisible, ne serait ce qu'un peu, à la domination américaine. [...]
[...] Au contraire, cette politique commune permettrait à chacun de demander l'appuis de l'Union quand il en aurait besoin pour imposer son opinion dans le cadre de se politique étrangère. Ce ministre des Affaires étrangère de l'Union aurait donc été une chance pour l'Europe de pouvoir mieux s'affirmer face aux Etats-Unis mais aussi une chance pour n'importe lequel des états membres de renforcer son influence par l'appuis de l'Union et par l'intermédiaire de ce ministère, à la condition que la majorité des autres membres l'appuient. [...]
[...] Les Etats-Unis s'assurent ainsi la mise en place d'un système libéral mondial ou ils seraient les dirigeants, ou simplement dans lequel, leur économie, “reine autres, serait capable de dominer. C'est à travers le Plan Marshall (1947), que les Etats-Unis cherchent à gagner une influence déterminante en Europe. A travers celui-ci ils cherchent acquérir un rôle central dans la reconstruction et s'assurer les marchés européens, tout en évitant une crise de surproduction et une possible avancée communiste. Celui-ci est, à travers des prêts et des dons, un transfert de 12 millions de dollars en Europe sur dix ans, qui assurera les liens économiques entre l'Europe et les USA. [...]
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