Le sujet touchera aussi la macroéconomie et même le droit en survolant les différentes législations mises en place de manière à éviter un développement chaotique du processus. Un chapitre plongera ensuite dans l'économie industrielle en parlant de l'adoption de technologie. En effet, tout au long du texte, se posent certaines questions ayant trait aux externalités engendrées par le paiement électronique ou encore à la standardisation. Il a donc semblé nécessaire de développer certaines bases théoriques
[...] On pourrait appeler cela un échange électronique de créances. Selon Tachi10, professeur d'université au Japon, la monnaie électronique peut être vue comme une "nouvelle forme de dette des banques privées qui peut être utilisée comme un instrument de paiement ou éventuellement un nouveau type de dépôt". Tachi conclut donc que les systèmes de monnaie électronique sont à la base de la création d'un nouveau type de monnaie. Certes, celle-ci présente beaucoup de caractéristiques de la monnaie fiduciaire, mais force est de constater qu'elle n'en est pas véritablement. [...]
[...] Dans ce cas il sera difficile pour la Banque Centrale d'avoir connaissance et donc de pouvoir contrôler la quantité de monnaie dont dispose l'économie, du moins dans un premier temps Signalons aussi que si la monnaie électronique provient de la conversion de cash ou de dépôts à vue, l'offre de monnaie restera inchangée et la stabilité des prix demeurera. Le problème devient plus complexe si la monnaie électronique provient d'un crédit alloué. Il y a un risque de création excessive de monnaie électronique si la différence entre l'intérêt sur le crédit et celui payé sur la monnaie électronique couvre la prime de risque et surtout les coûts de provision du système de paiement. [...]
[...] La première intention de l'Etat était donc de contrôler les banques émettrices pour que les clients soient protégés, car malgré le fait que les banques observaient un rapport minimum entre leurs émissions et leurs dépôts d'or, elles étaient tentées d'exagérer l'émission de monnaie à découvert. Comme par la suite l'utilisation de billets de banque se généralisa, seule une centralisation de l'émission monétaire au sein d'une banque unique offrait des garanties suffisantes pour assurer le remboursement d'un dépôt. En créant un monopole d'émission auprès de la banque centrale, l'Etat confiait aux billets de banque un cours légal. [...]
[...] Selon des recommandations européennes, la monnaie électronique se trouvant sur des cartes à puce est exigible : la banque doit, à la demande du client, pouvoir rembourser le solde de la carte. La monnaie électronique7 représente une réserve électronique de monnaie stockée sur une carte ou un autre support, et qui peut être largement utilisée pour effectuer des paiements à des agents autres que l'émetteur de la monnaie sans Extrait du site de l'ABB (Association Belge des Banques) : www.abb-bvb.be. [...]
[...] Ces nouveaux moyens de paiement, bien que diminuant fortement la part relative de la monnaie fiduciaire dans la masse monétaire totale, n'ont cependant pas remplacé celle-ci pour le paiement des petits montants. Les nouveaux moyens de paiement coûtent, en effet, trop cher pour la réalisation de transactions portant sur ce genre de montants. Les autres principaux avantages que la monnaie fiduciaire possède sur la monnaie scripturale sont l'anonymat qu'elle procure et le caractère certain du paiement si l'on exclut le problème des faux billets). [...]
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