Le financement des projets humanitaires

Résumé du document

Le terme « humanitaire » est source de confusion. Il n'existe pas de définition unique de ce qu'est une action humanitaire. Par ailleurs des Etats mènent eux aussi des opérations humanitaires. En fait le terme « humanitaire » regroupe des réalités très différentes : trop souvent limité aux actions, d'urgence, il comprend par ailleurs l'appui au développement pour les populations les plus vulnérables (au Nord comme au Sud).(...)L'aide humanitaire est une forme de solidarité, généralement destinée aux populations pauvres, sinistrées ou prises dans une guerre, qui peut:
-Répondre à des besoins divers (faim, santé, reconstruction après un sinistre, éducation, protection des enfants, mise en place de réseaux d'eau et de communication...). On distingue souvent à ce sujet l'aide d'urgence de l'aide permanente.
-Prendre diverses formes (dons d'argent, envoi de marchandises et équipements de première nécessité, envoi de personnel faisant des interventions sur place). Elle peut provenir de diverses sources.

Extraits

[...] a-Les gouvernements nationaux Les gouvernements sont les principaux partenaires du PAM. L'institution consulte les autorités nationales et locales à tous les stades du processus de planification. Le Programme peut apporter lui-même l'aide alimentaire et, dans certains cas, le savoir-faire technique et logistique, mais ses projets doivent toujours bénéficier du plein soutien et de l'entière participation des gouvernements concernés. Le moment venu, c'est le gouvernement national qui doit demander au PAM d'intervenir dans les situations d'urgence ou les projets de développement, car l'action du Programme doit cadrer avec la situation du pays. [...]

[...] Il est conforme aux exigences du Comité de la charte de déontologie, dont Handicap International est membre. Il respecte le plan comptable applicable aux associations et aux fondations, qui préconise la constitution d'une provision pour charges à hauteur des ressources dédiées aux programmes et non utilisées dans l'exercice. Cette provision matérialise ainsi l'obligation de l'association d'employer ces fonds conformément aux engagements pris auprès des donateurs. Le compte d'emplois ressources Les rubriques du compte d'emplois ressources sont les suivantes : Missions sociales en lien avec l'objet social de l'association ; Sensibilisation et collecte de fonds ; Frais de fonctionnement ; Autres frais et charges exceptionnelles Le montant de chacune de ces rubriques est constitué des coûts qui leur sont directement affectables, ainsi que des rémunérations des permanents chargés de la mise en oeuvre des actions correspondantes. [...]

[...] L'aide alimentaire constitue un élément de l'action du PAM dans trois domaines étroitement liés entre eux: développement, situations d'urgence et réhabilitation. Le PAM combat la faim en lançant quatre types d'interventions : secours d'urgence, redressement, développement et opérations spéciales. Dans le cadre de ces interventions, il utilise l'aide alimentaire suivant diverses formules novatrices pour atteindre les populations souffrant de la faim. Qui bénéficie de l'aide du PAM ? Plus de 90% des personnes affamées dans le monde sont des prisonniers de la pauvreté. [...]

[...] Un autre point est l'écart de salaires, de revenus ou d'indemnités entre les populations locales et les expatriés: les salariés locaux de sociétés privées ou d'administrations ne se limitent souvent qu'à 1 ou 2 dollars par jours et par travailleur, tandis que les expatriés peuvent mener un train de vie nettement supérieur, même si ceux-ci perçoivent souvent des revenus inférieurs au salaire minimum de leur propre pays. L'action des ONG reste cependant globalement bénéfique pour les populations auxquelles elles s'adressent. [...]

[...] Toute donation est irrévocable. Elle se fait par acte notarié afin d'éviter toute contestation. Ouvrent droit à la réduction d'impôt les dons effectués à une oeuvre d'intérêt général. La réduction d'impôt pour les dons faits aux associations caritatives et humanitaires est portée à dans la limite de 470 euros, et à 66% au-delà dans la limite de 20% du revenu imposable, pour les associations qui procèdent à la fourniture gratuite de soins à des personnes en difficultés (13 juin 2005). [...]