Produits naturels, médecines douces, agriculture biologique, commerce équitable, développement durable, … sont des expressions de plus en plus courantes dans notre vie quotidienne. Ceci est en parti dû à l'apparition de nombreux fléaux tel que la grippe aviaire, la vache folle, et de nouvelles maladies.
Ce phénomène de retour à la nature, cet effet de mode, entraînent de profonds impacts en termes économiques et sanitaires, puisque ces produits, ces médicaments naturels, viennent se substituer à la prise de médicaments ‘chimiques'.
Ce mémoire traite ainsi de l'opportunité qui s'offre au Costa Rica, ainsi qu'à de nombreux pays émergents, face à l'utilisation croissante de plantes médicinales en France, et en Europe.
Un marché au pouvoir économique important a été récemment découvert : « Le domaine des plantes médicinales sera en forte croissance dans les années à venir selon l'Organisation Mondiale de la Santé. L'OMS estime la demande actuelle à 12 000 milliards d'euros et devrait augmenter jusqu'à 4000 milliards d'euros d'ici 2050. Le commerce mondial des plantes médicinales est estimé à 50 milliards d'euros » .
Nous avons, tout d'abord, tenu à présenter les différentes utilisations médicales possibles de ces plantes médicinales, depuis la découverte de nos ancêtres à leurs applications actuelles dans diverses médecines naturelles. En effet, afin que le lecteur cerne mieux de quoi il s'agit et qu'il sache précisément ce que représente cette consommation grandissante, cette explication est essentielle.
Ensuite, il nous a été également nécessaire de décrire l'état et les perspectives du marché pharmaceutique français : analyser les opportunités présentes, les obstacles, étudier la demande existante et enfin la place que pourrait détenir la médecine à base de plantes médicinales en France.
Puis, il nous fallait traiter du Costa Rica, dont la biodiversité, connue et réputée, fait de ce pays un potentiel exportateur de plantes médicinales tropicales. Pays en voie de développement, ce secteur, soutenu par de nombreuses organisations, concerne en majorité les petits producteurs, sur lequel nous nous sommes focalisés.
Ensuite, nous avons dû expliquer plus en détail l'entrave au commerce de ces plantes médicinales : les réglementations. Elles sont un obstacle pour la plupart des pays en voie de développement, où les petits producteurs marginalisés sont désavantagés. Mais elles sont avant tout nécessaires dans un marché où les contrefaçons sont nombreuses, afin de rassurer le consommateur final.
Enfin, l'intégration du Costa Rica sur le marché français est présentée en dernier lieu. Cette partie est une pièce centrale du mémoire, puisque c'est dans celle-ci que nous décrirons les conclusions et recommandations pour le Costa Rica afin d'établir un lien commercial avec la France, sous différentes perspectives.
Le thème de recherche, développé dans ce mémoire est lié au recours de plus en plus fréquent aux médecines douces en France, au retour de la mode ‘au naturel', et à mon séjour au Costa Rica qui m'a permis d'étudier ce marché en profondeur. Ce thème de recherche permet donc de développer une problématique centrale pouvant être définie de la manière suivante :
Face à l'utilisation croissante de la médecine par les plantes dans les pays développés, et notamment en France, par quels moyens le Costa Rica peut-il établir un lien commercial avec le marché français ?
Cette problématique centrale renvoie à deux questions précises qui seront développées, car elles nous permettent de répondre précisément à cette problématique de départ. Les voici :
Quelles possibilités offre la France au Costa Rica afin qu'il puisse exporter et développer son marché ?
Quels sont les forces et les avantages du Costa Rica sur ce secteur en pleine croissance ?
[...] ) leur conditionnement et leur mise sur le marché. " Les produits concernés sont l'Aloe Vera (gélule 280 mg) Bourdaine écorce (gélule 250 mg et sachet 100 le Cascara sagrada écorce (gélule 250 l'Ephedra plante (gélule 250 la Griffe de chat (gélule 300 le Guifeuille (gélule 250 mg et sachet 100 le Millepertuis plante (gélule 205 mg et sachet 100 La suspension de l'AFSSAPS sera maintenue " jusqu'à la mise en conformité de ces médicaments avec le Code pénal de la santé publique. [...]
[...] Par exemple, depuis janvier 2006, en Allemagne, ne sont plus remboursés par la sécurité sociale les phytomédicaments, alors que l'Allemagne est le premier consommateur d'Europe Le lobby des grandes entreprises pharmaceutiques détient un pouvoir conséquent sur la consommation de produits naturels. Nous pouvons noter aussi la forte croissance des sites Internet vendant ces produits en ligne. En effet, en tapant simplement Produit naturels à base de plantes médicinales sur ‘google.fr' des centaines de sites apparaissent. Cette solution serait-elle efficace et envisageable pour le Costa Rica ? [...]
[...] Le marché des thés quant à lui est déjà bien saturé, il faut trouver des marchés de niches, spécialisés, et apporter de la valeur ajoutée. Les entreprises doivent aussi être conscientes de l'offre que leur propose le Costa Rica. Cependant, les petits producteurs, seuls, n'ont pas assez d'influence à ce niveau, d'où la nécessité d'une institution les regroupant, et possédant un pouvoir de négociation plus important. Quant à l'intérêt français, pour le Costa Rica, il reste un marché potentiel majeur au sein de l'Union Européenne. [...]
[...] Cependant, il doit faire face à de nombreuses contraintes, principalement d'origines financières, qui empêchent le développement de ce commerce. Les menaces présentes ne sont pas nombreuses mais restent conséquentes. III. De la production à la distribution Figure 7 : Le commerce international des plantes médicinales à des fins médicales[34] Les connexions entre les pays exportateurs et importateurs ne sont pas nombreuses. Les importateurs, à savoir les compagnies pharmaceutiques et médicales de fines herbes, ont ainsi au sein de ce commerce, une position majeure de contrôle des commandes potentielles Exemple de plantes médicinales cultivées au Costa Rica et exportées Les plantes médicinales que l'on trouve au Costa Rica sont nombreuses, il en existe plus ou moins 500 variétés différentes dont une centaine en vente[35], cependant, la concurrence est forte. [...]
[...] Ceci peut aussi expliquer la préférence des Costariciens envers les produits étrangers (américains surtout), paraissant plus crédibles, et plus sûrs que les produits locaux. En Europe, les vendeurs ont très souvent un manque d'expérience, dans les boutiques spécialisées, les pharmacies. Ceci a pendant longtemps limité leur développement. Cependant, depuis une dizaine d'années, la vente de produits naturels est suscitée plus par intérêt personnel que par de la publicité. Le consommateur s'intéresse, recherche, et va à l'encontre de son produit, d'où l'importance de la présentation du produit, de son emballage. [...]
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