Ce mémoire de recherche appliquée examine l'évolution des acteurs du marché de gros de produits alimentaires en Union Européenne et la manière dont ils s'adaptent à leur nouvel environnement. Les fonctions du commerce de gros recouvrent les aspects physiques (convergence de produits alimentaires dispersés vers un même lieu, stockage, contrôle, livraison) et les aspects économiques (information des intervenants, concurrence, financements). A travers la collecte et l'analyse d'information écrites et d'interviews, ce mémoire étudie précisément la structure du commerce de gros au niveau européen. Les caractéristiques et la dynamique de ce marché sont hautement variables d'un pays à l'autre. De multiples facteurs expliquent ces différences : la structure de la distribution finale, avec l'importance variable des GMS et de la RHF, l'aptitude des grossistes à s'adapter à la demande, en particulier pour ce qui est de la largeur de la gamme de produits et de la sécurité alimentaire. Ces spécificités sont particulièrement influencées par des facteurs politiques, économiques et socioculturels. Ce mémoire permet d'appréhender les changements actuels et à venir dans le domaine du commerce de gros de produits alimentaire au niveau Européen, en répondant à la question suivante : Le marché européen intra-communautaire du commerce de gros de produits alimentaires s'oriente-t-il vers une concentration accrue de sa structure ?
Ce mémoire s'articule autour de deux parties, la première traite des aspects macroscopiques du secteur du commerce de gros en Europe, et la deuxième partie constitue une analyse stratégique de ce même marché.
[...] André Durand 39 Introduction Ce mémoire de recherche appliquée examine l'évolution des acteurs du marché de gros de produits alimentaires en Union Européenne et la manière dont ils s'adaptent à leur nouvel environnement. Les fonctions du commerce de gros recouvrent les aspects physiques (convergence de produits alimentaires dispersés vers un même lieu, stockage, contrôle, livraison) et les aspects économiques (information des intervenants, concurrence, financements). A travers la collecte et l'analyse d'information écrites et d'interviews, ce mémoire étudie précisément la structure du commerce de gros au niveau européen. [...]
[...] Le négociant prend des risques en répondant au désir d'un vendeur de vendre à certaines conditions et à un acheteur d'acheter à des conditions généralement différentes. Accroissement de la concentration En France et en Europe de l'ouest, oui. Il y a 30 ans, on pouvait compter 300 opérateurs majeurs dans le domaine d'activité. Aujourd'hui, ils ne sont qu'une trentaine. André Durand confirme ainsi la réalité du phénomène en France, ce mouvement a commencé il y a de nombreuses années (30 ans) et s'est accéléré dernièrement. [...]
[...] Les autres pays européen peuvent également être considérés selon le même critère, voir carte ci-après : Légende : Pays saxons Pays d'influence saxonne Pays latins Pays d'influence latine On observe donc que deux types de comportements alimentaires se détachent, le modèle des pays du nord de l'Europe ou la population est assez peu attachée aux traditions culinaires et consomme des produits internationaux. Ceci joue donc en faveur d'une globalisation du secteur du commerce de gros alimentaire sur cette zone. En revanche, dans la zone d'influence latine qui se situe plus au sud, les consommateurs sont globalement attachés à leurs traditions culinaires, ainsi le recours aux importations est plus limité, et ceci ne joue pas en faveur d'une concentration de la structure du commerce de gros sur cette zone. [...]
[...] Seuls des changements décisifs sur les principaux facteurs de coût, à savoir la masse salariale nécessaire et les frais de transport permettraient des gains de productivité élevés. Une automatisation de la logistique interne permettrait de limiter le coût de main d'œuvre, mais les évolutions sont lentes et limitées. Quant au coût du transport, la hausse des prix de l'énergie est un facteur défavorable. La marge de gains de productivité est donc plutôt faible, la note d'attrait qui lui est liée est donc de 1,5/10, et le coefficient pondérateur est de 7%. [...]
[...] Presque partout, la viande blanche prend le pas sur la viande rouge, surtout en Espagne où il y a 61% de consommateurs réguliers. C'est en France que la viande rouge a encore le plus de succès : 43% des français la consomment régulièrement (plus d'une fois par semaine). Diversité et patrimoine culinaire Sur les quatre pays étudiés, les plus attachés à leur patrimoine culinaire sont les Espagnols et les Français. En effet, lorsque l'on demande aux Français de citer leur plat préféré, ils sont 25% à nommer un plat régional citent un plat familial et 86% d'entre eux disent que la cuisine de leur enfance est un bon souvenir. [...]
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