Le sujet sur lequel nous nous proposons de nous pencher est certes vaste, mais il nous parait intéressant et riche d'enseignements. Intéressant pour quelqu'un intéressé par l'histoire de l'aviation comme c'est notre cas, mais également instructif par l'importance qu'a ce mode de transport dans notre vie, en plus du fait que les évolutions que le secteur a connu sont à bien des égards systématique de l'évolution de l'économie en général
Le transport aérien est le mode de transport le plus récent, et si ce n'est pas encore le plus utilisé, c'est cependant celui qui connait le développement le plus rapide. C'est maintenant un secteur mature, connaissant une croissance moyenne de 5% à 6% an. Malgré sa maturité, il connait encore des évolutions importantes depuis 30 ans. Ces évolution on remodelé le visage du marché en en changeant les règes, provoquant des réactions des acteurs, certains d'entre eux sortant du marché auquel ils n'étaient plus adaptés. L'idée de la deuxième partie, qui laisse une large place à l'économétrie, est due à la volonté d'offrir une application au cours d'économétrie auquel j'ai assisté durant mon échange au Trinity college of Dublin. Sous des aspects que certains qualifieraient de rébarbatif, cette discipline présente l'intérêt d'offrir une démarche scientifique rigoureuse et cohérente qui peut s'appliquer à maints domaines économiques. Nous allons étudier un modèle décrivant les facteurs incitants les compagnies aériennes à commander de nouveaux appareils, en se focalisant sur l‘exemple d'Airbus industrie.
[...] Il passe à un modèle consumer-oriented, à la suite de beaucoup d'autres secteurs. Le client est placé au centre du produit de l'entreprise, et le marketing a pris une bien grande importance : il constituait par exemple plus de 15% des dépenses d'Air France en 1997. La fidélisation de la clientèle, plus volatile qu'autrefois, constitue une priorité. Le système des miles, existant chez toutes les majors, en est la conséquence la plus visible. Les compagnies ont compris que c'était maintenant à elles de s'adapter aux comportements des voyageurs, et non l'inverse. [...]
[...] Une particularité du secteur du transport aérien est la relative faiblesse du coût des infrastructures eut égard au coût du matériel volant, associé en outre à une durée de vie relativement faible. Ainsi, l'age moyen de la flotte d'Air France est de 9 ans, contre 29 ans pour le parc de locomotive de la SNCF par exemple. EN outre, l'apparition de changements technologiques importants amène parfois à des changements encore plus rapides des appareils, comme l'apparition des avions commerciaux à réactions dans les années 1960, et des appareils à grande capacité dans les années 1970. [...]
[...] Toutes deux ont cependant pour but de supprimer directement un ou des concurrents, soit en le(s) rachetant, soit en s'en faisant un ou des allié(s), et d'autre part en augmentant sa part de marché accroître son pouvoir sur celui-ci. Sur le plan financier, ces alliances sont souvent l'occasion de prises de participations croisées. Les alliances sont pour but de mutualiser la clientèle afin de réduire la concurrence et d'augmenter le taux de remplissage des vols, une variable clé dans l'économie du transport aérien. D'un point de vue stratégique, les majors tendent à s'allier avec des compagnies ayant un réseau complémentaire afin de compléter et de densifier leur réseau. [...]
[...] Il faudra alors s'attendre à un maintien d'une très forte demande asiatique causée par des compagnies aériennes confrontées à un boom de leur marché. Dans un cas comme dans l'autre, on se doit de rappeler que Cette variable prendra donc la valeur 0 de 1974 à 2004 et 1 en 2005. D'autres variables indépendantes à considérer Nous nous sommes limitée à l'étude de trois variables indépendantes et avons du rejeter d'autres facteurs qui à des degrés différents apportent un élément d'explication à la demande d'avions de ligne sen général, et d'Airbus en particulier. [...]
[...] L'utilisation de ces plateformes est principalement due à la faiblesse de leurs taxes aéroportuaires. On peut prendre l'exemple de Ryanair qui passe par Beauvais plutôt qu'Orly ou Roissy Charles-de-Gaulle. L'utilisation d'aéroport secondaire n'est cependant pas systématique, car cela est un facteur négatif dans leur lutte avec les majors qui elles atterrissent systématiquement dans les aéroports principaux qui sont plus près du centre-ville. Ainsi Jet Blue a tenu à faire atterrir ses liaisons New-yorkaises à JFK plutôt que dans le New- Jersey, bien que JFK soit l'aéroport aux tarifs les plus élevés du mode. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture