Depuis la création de l'OMC en 1995, la question du commerce agricole a toujours été de plus en plus présente. En effet, elle reste l'un des points de discorde les plus importants entre pays riches et les pays en voie de développement.
La mondialisation qui avec la chute du communisme et l'ouverture de la Chine au début des années 90, a vu un écart économique se creuser de plus en plus. Les pays riches s'enrichissant toujours davantage alors que les pays les moins avancés doivent encore lutter contre la pauvreté d'une grande partie de leur population. L'abaissement progressif des barrières douanière et la hausse des échanges commerciaux a travers le monde a certes permis une hausse du niveau de vie dans certains pays en voie de développement, notamment dans la catégorie des pays émergents, mais d'autres n'ont pas encore les capacités d'accéder avec aisance aux marches des pays riches. En effet les mesures protectionnistes déguisées en généreuses subventions agricoles distribuées par les pays riches (USA – Union Européenne) les handicapent lourdement.
Les principales ressources financières de ces pays venant de l'agriculture, la structure même des échanges internationaux actuels ne permet plus une juste redistribution des revenus à travers le monde.
Le but du cycle de Doha était justement de replacer au centre du débat la question agricole et essayer trouver une issue à ce sujet épineux entre les principaux acteurs économiques mondiaux. Si la conférence était porteuse d'espoirs, elle devait se heurter néanmoins à l'intransigeance des pays riches, soucieux de la survie pour les prochaines années de leur agriculture.
Quels sont justement les enjeux que soulèvent la question agricole et son importance ? Quelles ont étés les causes de l'échec du cycle de Doha et les enseignements tirés ?
Ce sont les questions auxquelles nous allons essayer de répondre en présentant en un premier temps d'une manière générale la situation du commerce agricole à travers le monde et les faiblesses du cadre institutionnel régissant le commerce agricole. Dans une seconde partie nous aborderons de manière plus précise l'importance de l'agriculture et les sujets de discordes qu'elle suscite et enfin dans une troisième partie nous dresserons un bilan du cycle de Doha dans sa phase actuelle et les solutions qui peuvent être proposées.
[...] Ce qui a conduit les négociations à ce sujet d'être paralysées. Une aide au transfert de technologie vers les pays pauvres afin d'améliorer leur productivité. En effet, compte tenu des moyens limités et du nombre de petites exploitations, il convient que l'une des clefs reste la modernisation des appareils de production et de récoltes des agriculteurs et paysans des pays pauvres. Ce qui permettrait d'une part d'améliorer leur production, quantitativement et qualitativement. Une des idées défendues, entre outre par les Etats Unis serait que l'une des solutions, notamment pour éradiquer la famine en Afrique, serait de favoriser les cultures transgéniques, mais ce procédé se heurte toujours à des réticences de la part de nombreux pays et organisations non- gouvernementales, du fait des dangers que pourraient représenter ce type de culture sur la santé de l'homme. [...]
[...] Les échanges de produits agricoles représentent une part non négligeable du commerce des pays en voie de développement. Ils sont à l'origine de plus de 1/3 des exportations de produits agricoles dans le monde. Source : OCDE Part de l'agriculture dans le commerce mondial en 2001 Parts de marchés agricoles et agro-alimentaires des principaux exportateurs Source: OMC 2002 Néanmoins, les difficultés d'accès aux marchés pour les pays en voie de développement restent nombreuses. Les techniques déguisées de protectionnisme comme l'instauration de normes spécifiques à l'importation de produits étrangers, les subventions sont des points qui ralentissent l'entrée au marché des pays développes sont nombreux. [...]
[...] En effet, selon nombre d'observateurs internationaux, ces subventions sont illicites. Selon l'OMC, elles se chiffrent à près de 3.2 milliards de dollars U.S de subventions et 1.6 milliards de dollars U.S de crédit à l'exportation qui seraient considérés comme illicites. En 2005, les subventions américaines au coton s'élevaient à près de 5 milliards de dollars pour une récolte d'une valeur inférieure à 4 milliards de dollars. Ces subventions contribuent à baisser les prix mondiaux du coton, en portant préjudice aux producteurs de coton des pays en développement, y compris à plus de 20 millions d'agriculteurs africains qui tirent leurs moyens d'existence de cette culture. [...]
[...] Voici un bref résumé des conférences : 1996 : 1e conférence ministérielle - Singapour 1998 : 2e conférence ministérielle - Genève 1999 : 3e conférence ministérielle - Seattle (États-Unis) Cette réunion s'est conclue sur un échec, les délégations des 135 pays membres se séparant sans lancer le cycle du millénaire Les pays du Sud forment pour la première fois un bloc de négociation. Cette conférence s'est illustrée par l'émergence et la médiatisation des alter mondialistes et des nombreux incidents qui auront lieu. Son fonctionnement et ses règles C'est avant tout un cadre de négociation. L'OMC est essentiellement un lieu où les pays membres se rendent pour essayer de résoudre les problèmes commerciaux qui existent entre eux. [...]
[...] Le premier offre une couverture de financement pour une période allant jusqu'a 3 ans, et le second couvre les crédits de plus de 3 ans mais n'excédant pas 10 ans. Ces programmes garantissent les crédits commerciaux destinés au financement des ventes; ce ne sont ni des aides alimentaires, ni des subventions. Dans le cadre des programmes GSM, la Commodity Credit Corporation garantit les crédits octroyés par les banques privées américaines pour la vente de produits agro-alimentaires à des acheteurs étrangers utilisant des lettres de crédit irrévocables et exprimées en dollars. Les lettres de crédit, demandées par les importateurs, doivent être ouvertes par une banque étrangère agréée par la CCC. [...]
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