En 1950, le P.I.B du Soudan était égal au P.I.B de la Corée et les théoriciens économistes s'accordaient volontiers à penser que l'Afrique subsaharienne avait un meilleur potentiel de développement que l'Asie. Or l'évolution des 40 dernières années a montré que les pays ayant le mieux réussi sont ceux qui ont poursuivi des stratégies de développement favorable au marché. A l'opposé les stratégies de développement privilégiant l'industrialisation industrialisante réductrice d'importation ont connu une impasse. Dans les pays ayant adopté cette voie de développement , la croissance avec l'Etat comme moteur de l'activité économique s'est vite tarie. Toutefois, il faut rappeler que ce modèle a donné au début de bons résultats donnant par exemple naissance aux miracles économiques nigérian ou ivoirien, mais cette stratégie a vite montré ces limites révélées et amplifiées par la crise économique.
[...] Cette technique est intéressante dans le cas où un très grand nombre d'entreprises publiques doivent être privatisées. Elle n'exclut pas la possibilité pour les investisseurs étrangers de reprendre a posteriori le contrôle des entreprises nouvellement privatisées. La technique de concession ou de convention de louage n'est pas a proprement parlé une privatisation. Elle n'en reste pas moins fréquemment utilisée, lorsque les autorités ne souhaitent céder la propriété, la cession pourrait être politiquement difficile. Dans cette méthode les autorités prennent les actifs à bail pour une période déterminée. [...]
[...] Augmenter la rentabilité des entreprises publiques. réduire le fardeau budgétaire provoqué par les pertes des entreprises publiques. réduire la dette publique grâce aux ressources financières dégagées par la réforme. Attirer l'investissement et l'investissement étranger direct ou de portefeuille. gérer les coûts d'ajustement économiques et sociaux, assurer par la même la diffusion et la démocratisation de l'actionnariat. La stabilité politique et économique est un élément important pour attirer l'investissement international. La stabilité macroéconomique passe par la rationalisation des taux de change et un taux d'inflation limité. [...]
[...] La mémoire et le développement d'un commerce uniquement organisé autour de l'exportation des matières premières a renforcé la fragilité économique des pays. Au fur et à mesure des années notamment après le déclenchement de la crise économique de 1973, les aberrations et les incohérences économiques (taux de change farfelus, tarifs douaniers sans fondement) sont allées en se multipliant. De plus, les économies étatisées semblent inadaptées aux nouvelles données mondiales de l'économie fondamentale. Elles doivent faire face à la mondialisation et à la libéralisation des échanges. [...]
[...] En Asie du Sud les privatisations sont tombées à 974 millions de dollars. L'Inde a accéléré son programme de privatisation avec la cession de 29,4% de la State Bank of India en 1993, et a levé les obstacles à l'investissement étranger en augmentant le plafond des prises de participation étrangère dans les entreprises indiennes. En Afrique du Nord et au Moyen Orient, les privatisations on été peu importante. La Tunisie a été le premier pays à lancer un programme de réforme du secteur public. [...]
[...] liquider les entreprises publiques qui ne peuvent être vendues. maintenir la transparence des transactions. Par exemple, dans une optique d'équité et de démocratisation de l'actionnariat, il faut éviter que, la direction des entreprises publiques sous contrat d'exploitation ou des entreprises nouvellement privatisées échoie entre les mains de la nomenklatura. Dans tous les cas, respecter les systèmes juridiques pour mettre en place un cadre favorable aux affaires, donner aux investisseurs un environnement stable et prévisible, accroître la concurrence et protéger l'intérêt public. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture