Dès les années 60 le secteur TIC a connu des développements importants qui peuvent justifier la loi de Moore, qui a joué un rôle important dans l'histoire de l'informatique. Cette loi est formulée pour la première fois par Gordon E. Moore, cofondateur d'Intel en 1965. C'est une loi empirique selon laquelle la complexité des circuits intégrés, le nombre des transistors et la puissance des processeurs doublaient tous les 18 mois. Ce qui contribué à accélérer le rythme de l'innovation et incite les constructeurs de tenir compte de cette évolution lorsqu'ils élaborent un projet à long terme car cela à des implications directes sur les coûts de production. En effet, on constate que nous assistons à une progression technologique exponentielle depuis la fin des années 60. Ce pour cette raison que tous les trois ans environ nous pouvons avoir un nouvel ordinateur pour le même prix que l'ancien mais il est au moins deux fois plus puissant, plus complet et plus compact. De telle sorte qu'un ordinateur acheté en 2004 est à la fois cinq fois moins cher, dix fois moins lourd, cent fois plus puissant et beaucoup plus ergonomique que les premiers ordinateurs.
Le développement des TIC ne peut être favorisé, selon plusieurs rapports internationaux, s'accord qu'avec la mise en œuvre d'une politique volontariste aidant prioritairement au développement du secteur quand « les trois effets suivants peuvent jouer dans le même sens: déréglementation du secteur, augmentation des investissements en infrastructures et mise en place d'un cadre juridique adéquat permettant de réguler les impacts sociaux, politiques et économiques des TIC » ( Methamem R. et M'Henni H., 2003). La combinaison de la forte croissance, d'une faible inflation, d'un plein emploi et d'un rythme élevé d'innovation et d'adoption aux évolutions technologiques est appelée par un nombre d'observateurs ¨la nouvelle économie¨.
Le débat sur la fracture numérique était initialement centré sur la question des écarts de taux d'équipement en matériel informatique puis s'est étendu aux inégalités d'accès à l'Internet, et plus récemment aux inégalités face aux réseaux hauts débits. Il désigne au sens large les inégalités économiques et sociales générées par les TIC. Les discours sur la fracture numérique étaient à l'origine limités aux pays de l'OCDE mais aujourd'hui il concerne l'ensemble des pays, ce qui amène à l'apparition d'une nouvelle dimension aux inégalités internationales en matière de développement économique.
Dés le début des années 90, le débat mené aux Etats-Unis porte sur la non accession des certaines catégories sociales aux TIC. Mais l'expression même de Digital Divide aurait été évoquée en 1995 par Long-Scott (1995).
[...] Aubert 2002) / Développer l'infrastructure : 5.5 .1/ L'infrastructure de télécommunication : Ces infrastructures sont indispensables également pour lutter contre la fracture numérique. Trois directions s'imposent, il faut : - Poursuivre l'effort d'investissement afin d'améliorer l'accès des populations à ces services. - Améliorer la qualité des services proposés qui souffrent de nombreux dysfonctionnements (coupures, pertes ) - Réduire notablement les coûts d'accès et d'utilisation. Depuis la fin des années 90, la majorité des PVD avaient considérablement accéléré leurs réformes dans le secteur des télécommunications et étaient dans une situation réglementaire comparable aux autres pays émergents. [...]
[...] Mais ce réseau, certes mondial, est très inégalement réparti selon les régions : une fracture numérique sépare le Nord et le Sud. La Banque mondiale, qui développe un programme pour combler le fossé numérique à travers l'éducation, estime que la croissance exponentielle des technologies de la communication a aggravé le fossé entre les pays à hauts et à faibles revenus. Le nombre d'appareils de télévision par habitants va de moins d'un poste en Erythrée à 64 en Côte d'Ivoire en République tchèque et 805 aux Etats-Unis. [...]
[...] Par ailleurs, les différents groupes de la population n'exploitent pas toutes les possibilités des TIC de la même manière. Cette inégalité se voit surtout au niveau d'utilisation d'Internet, en 2002 sur un total de 605 millions d'utilisateurs équivalent à 10% de la population mondiale, on a en Amérique du Nord en Asie, l'Europe Occidentale représentait l'Amérique Latine et l'Afrique de Nord et le Moyen-Orient Le niveau de pénétration de TIC par pays était incomparablement plus bas dans le monde en développement. [...]
[...] La baisse des coûts de transfert réduit suffisamment le poids des liaisons interindustrielles dans la détermination des localisations pour conduire à un retour vers les localisations déterminées par les prix des facteurs. Le niveau des échanges d'information entre deux villes décroît au fur et à mesure que la distance qui les sépare augmente. Dans ce contexte, les choix de localisation pour l'implantation d'une ville nouvelle dépendent du taux de décroissance des échanges d'information avec la distance. Plus ce taux est élevé, plus l'incitation est forte pour localiser la ville nouvelle à proximité de la ville centre. Inversement, plus le coût de l'information est faible, plus on se localise à distance. [...]
[...] Région, région administrative du sud-est de la Belgique. La région a pour capitale Namur et englobe les provinces du Brabant wallon, de Hainaut, de Liège, de Luxembourg et de Namur. Les langues qui y sont parlées sont le français (dialectes wallon, picard et lorrain) et l'allemand. La région couvre de la surface du pays et rassemble 32,6% de la population. Elle englobe, à l'extrême est de la province de Liège, la Communauté germanophone (853 km2 ; habitants). OECD 2001, “Understanding the digital divide”. [...]
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