Le début des années 1980 est marqué pour la plupart des pays d'Afrique subsaharienne, par des déséquilibres économiques causés par la baisse des prix sur le marché international, de leurs principaux produits d'exportation alors qu'en plein processus de développement, ils n'ont pas ajusté leurs importations de façon à équilibrer la balance commerciale. Dans le but de remédier à cette situation, ces pays se sont endettés pour financer, malheureusement, des politiques inappropriées conduisant les populations dans une situation de fragilité importante. Le Cameroun n'a pas échappé à ce contexte.
Des programmes tels que les PAS, les DSA ont successivement été mis en œuvre avec l'appui des institutions internationales pour combler les déséquilibres et relancer la croissance économique. Ces projets n'ont pas atteint les objectifs escomptés car la dévaluation du franc CFA en 1994 a entraîné les populations déjà fragilisées dans un état de pauvreté très élevé.
La lutte contre la pauvreté reste un problème crucial dans les pays dits sous développés ; de nombreuses recherches ont déjà été faites sur ce domaine pour trouver les voies et moyens de réduire sa gravité, cependant beaucoup reste à faire.
Pour réduire la pauvreté dans le monde, la BM et le FMI ont mis sur pied l'IPPTE qui est un programme d'aide au développement liant l'allègement de la dette à la réduction de la pauvreté dans les pays pauvres et très endettés tels que le Cameroun, admis à l'initiative en 1997.
[...] Cependant, cet indicateur ne prend pas en considération la variété des aliments consommés par l'individu ainsi que le secteur d'activité de celui- ci. Par exemple on peut se demander si deux individus dont le premier consomme pendant son repas des aliments variés lui procurant la même énergie nutritive qu'obtient le second qui ne consomme que du riz, ont leurs besoins nutritionnels satisfaits au même degré. Aussi, compte tenu des métabolismes qui différent d'une personne à l'autre, deux individus qui consomment les mêmes aliments n'auront pas toujours la même vitesse de croissance physique et donc la même satisfaction. [...]
[...] Il s'agit notamment de la zone d'habitation urbaine ou rurale des renseignements sur le chef du ménage sexe, âge, niveau d'instruction, statut du travail de la dimension du ménage . Le deuxième chapitre axé sur la méthodologie de construction des indicateurs sur variables qualitatives, présente les procédures de quantification par l'analyse en composantes principales non linéaires et la méthode des scores. La première attribue des valeurs aux catégories des variables à partir de la base de données, tandis que la seconde procédure attribue ces valeurs suivant un ordre préétabli de bien-être. [...]
[...] Dans ce contexte, un ménage est dit pauvre si ses revenus ne lui permettent pas de mener une vie jugée acceptable dans son milieu de vie. Cependant, la collecte des revenus des ménages présente généralement des difficultés opérationnelles dans les pays africains pour les raisons suivantes : méfiance des individus qui pensent avoir affaire à l'administration fiscale, oubli de certaines catégories de revenu, absence de comptabilité dans les activités informelles Aussi, les revenus sont en général très erratiques ; ils peuvent varier suite à la vente d'un bien, à un gain de loterie, à un retrait de compte d'épargne ou à un transfert, qui ne constituent pas le revenu permanent (la rémunération). [...]
[...] Quelques concepts sur le phénomène de pauvreté Bien que la prise en compte de la réduction de la pauvreté dans les politiques économiques ne date pas de longtemps, on rencontre une multitude de termes spécifiques à la pauvreté. Seuls les concepts liés à la mesure de la pauvreté, au seuil de pauvreté, à la vulnérabilité et à l'exclusion sont présentés. II.1 Mesure de la pauvreté : incidence, intensité et sévérité La mesure de la pauvreté est liée au problème, lorsque l'approche a déjà été choisie, d'agrégation des différentes variables qui constituent le bien- être des ménages. [...]
[...] Différentes approches de la pauvreté L'analyse du bien-être des ménages ou des individus impose que soient précisées les approches quantitative et qualitative, généralement utilisées pour mesurer le phénomène, et de montrer la nécessité de suivre la pauvreté par les deux approches. I.1 Approche quantitative : monétaire et mal nutritionnelle L'analyse d'un phénomène exige généralement que celui-ci soit quantifié afin de mieux l'appréhender et de faire des comparaisons dans le temps et l'espace. Lorsque les variables retenues pour quantifier la pauvreté ont un caractère quantitatif, on parle d'approche quantitative. [...]
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