La généralisation de l'économie de marché et le phénomène de mondialisation conduisent à la disparition des barrières à l'entrée. L'entreprise d'aujourd'hui vit donc dans un espace concurrentiel intensif international et doit adopter des stratégies qui lui donneront la possibilité de lutter contre cette concurrence. Dans ce contexte de mondialisation, la croissance de l'entreprise devient vitale et lui permet de résister. Il existe deux types de croissances possibles : la croissance interne et la croissance externe.
D'une part, la croissance interne, ou organique, privilégiée par les PME, se réalise par le développement de moyens complémentaires obtenus grâce aux ressources propres de la société.
D'autre part, la croissance externe est l'acquisition de tout ou partie d'entreprises concurrentes ou complémentaires, elle aboutit au phénomène de concentration économique. P.Taron et F.Vincent définissent la croissance externe comme une forme de développement intra ou extra sectoriel par l'acquisition d'actifs déjà existants et opérationnels. Le mode de croissance externe permet donc à une entreprise de croître rapidement. Pour R.Paturel, la croissance externe correspond à toutes les acquisitions ou formes de contrôle d'ensemble de moyens de production déjà combinés. Afin de compléter ces définitions, il est nécessaire de préciser qu'acquérir une entreprise ne se limite pas à l'acquisition de moyens visibles. La croissance externe permet aussi de mettre en commun en plus des actifs et des moyens visibles, d'autres moyens ne figurant pas dans le bilan : marque, notoriété, réseaux,… C'est donc la volonté d'acquérir des ressources physiques, humaines, qui justifie une opération de croissance externe.
[...] Ecart de taille Lors d'une opération de concentration horizontale, plus les tailles des sociétés sont proches, plus l'intégration est difficile, de surcroît quand cette opération combine le plus complètement possible les organisations. En effet, dans ce cas, les cadres des deux entreprises seront en rivalité lors de la définition des rôles de la nouvelle structure. Les luttes de pouvoir seront nombreuses. A contrario, lors d'un rapprochement entre entreprises de tailles différentes, l'intégration se fait plus facilement grâce à l'absorption organisationnelle. [...]
[...] Delcayre A., Kermoal F., Larroque P., Daniel Bernard : Mon pays, c'est la Terre, Stratégies novembre 1999, page 54. Funès N., Les Halley pourront passer à la caisse, Le Nouvel Observateur mars 2008. Intégralité de l'article en Annexe 2 Loughran, T. et A. Vijh , Do long-term shareholders benefit from corporate acquisitions?, Journal of Finance 1765- Offre Publique d'achat Warren Buffet, cité dans le Rapport annuel 1981 de Berkshire Hathaway. Annexe Coutinet, Sagot-Duvauroux, Economie des fusions et acquisitions, Editions La Découverte pages. Rapport financier du 16 octobre 2001, www.carrefour.com. [...]
[...] Elles fusionnent et disparaissent totalement pour donner naissance à une entreprise nouvelle. La fusion entraîne la dissolution, sans liquidation, des sociétés qui disparaissent, et la transmission universelle de leur patrimoine (actif et passif) aux sociétés bénéficiaires avec échange des actions des sociétés qui disparaissent contre des actions des sociétés bénéficiaires. La fusion est le degré maximum de rapprochement entre unités distinctes. L'ensemble du patrimoine, actif et passif, est concerné. Egalement, les acteurs d'une fusion sont volontaires et se mettent en accord pour se réunir, c'est pourquoi ces opérations se font en dehors du système boursier. [...]
[...] Fusion : mise en commun des patrimoines de 2 ou plusieurs entreprises. Les entreprises sont de taille comparable. Elles fusionnent et disparaissent totalement pour donner naissance à une entreprise nouvelle. La fusion entraîne la dissolution sans liquidation des sociétés qui disparaissent et la transmission universelle de leur patrimoine (actif et passif) aux sociétés bénéficiaires avec échange des actions des sociétés qui disparaissent contre des actions des sociétés bénéficiaires. Fusion absorption : forme classique des opérations de fusions. Au terme d'une fusion absorption, la société absorbante demeure alors que la société absorbée disparaît, la totalité de ses actifs et de ses passifs ayant été repris par la société absorbante. [...]
[...] C'est souvent le cas des entreprises dont le dirigeant éprouve des difficultés à vendre : entreprises dont l'intuitu personae du gérant est fort, entreprises familiales, Cependant, le risque peut dans ces situations s'avérer bien plus élevé. De plus, la création d'un point de vente engendre des coûts supplémentaires qui n'apparaissent pas dans le cas du rachat d'un point de vente. En effet, par exemple, il peut être nécessaire de former le personnel au produit, alors que dans le cas du rachat d'une structure, le personnel déjà en place maîtrise la vente du produit. [...]
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