Ces dernières années, une attention internationale est attribuée à l'Afrique, qui en dépit des récents succès en termes de croissance économique, de réduction des conflits, d'expansion de la libéralisation économique et de progrès substantiels en gouvernance, reste le continent où la pauvreté est la plus profonde.
L'année 2005 a été qualifiée « d'année de l'Afrique » (Perspectives économiques en Afrique, 2006). Beaucoup de gouvernements africains ont franchi des étapes prometteuses vers la restructuration de leurs économies nationales et, dans nombre de pays, la démocratie s'enracine, générant ainsi une participation accrue à l'élaboration des politiques publiques.
Avec l'appui du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) et sous les auspices de l'Union européenne, des progrès substantiels ont été réalisés en matière de coopération régionale.
Au- delà, une partie de la communauté internationale semble renouer avec la volonté de donner à l'Afrique un grand « coup de pouce ».
Les données statistiques de ces dernières années font état d'une progression de l'activité économique en Afrique de l'ordre de 5 %.
En effet, de nombreux pays ont connu en 2005, une amélioration de leurs performances économiques, ainsi, une amélioration du taux de croissance. Cela est notamment le résultat d'un contexte favorable aux cours des produits de base, marqué aussi par un renforcement de l'aide et des remises de dettes et par la mise en œuvre des réformes qui commencent à porter leurs fruits.
La croissance peut-être définie comme étant une augmentation soutenue pendant une période longue, de la production d'un pays, généralement mesurée par le PIB et le PNB. Les pays producteurs de pétrole bénéficient depuis quatre années, d'une envolée des prix qui réconforte leur croissance. Cependant, l'écart creusé avec les autres pays est assez minime.
Plusieurs pays sont toujours aux prises avec de graves difficultés notamment la catastrophe humanitaire du Darfour au Soudan, l'instabilité dans certaines régions comme l'Est de la République démocratique du Congo, la République centrafricaine et les problèmes de sécurité dans la région pétrolifère du delta au Niger. Ces conditions défavorables reflètent les enjeux que suppose la mondialisation. Le système mondialisé se retrouve marqué par un succès et malgré cela, à côté, un milliard de personnes se retrouvent dans une situation de survie. C'est le cas de l'Afrique. Par conséquent, l'on se pose la question de savoir, comment l'Afrique, frappée par tant de maux, peut-elle revendiquer sa place au sein d'une économie mondiale ?
Pour apporter une réponse à notre problématique, nous étudierons la situation actuelle de l'Afrique au travers des indicateurs de croissance économiques et les éventuelles contraintes auxquelles elle doit faire face. Puis, nous analyserons les conséquences des différentes initiatives des institutions internationales et des dirigeants africains en faveur de la Renaissance du continent et les perspectives qui en découlent.
[...] L'amélioration de la gestion des revenus et dépenses publics; 3. L'augmentation de la part de l'Afrique dans le commerce mondial; 4. L'attraction des Investissements Directs Etrangers ; et 5. L'augmentation des flux de capitaux à travers une réduction plus conséquente de la dette et une augmentation des flux de l'APD (Aide publique au développement). Les secteurs d'activités prioritaires sont: L'entrée en vigueur du Mécanisme Africain d'Evaluation des Pairs (MAEP) Faciliter et soutenir l'exécution des programmes régionaux d'infrastructure de court terme, comprenant les Transports, l'Energie, les TCI, l'Eau et l'Assainissement. [...]
[...] Des initiatives décisives sont nécessaires pour changer le cours des choses et faire des secteurs financiers des acteurs majeurs de la croissance économique. La caractéristique clé des secteurs financiers africains est l'accès réduit à des services financiers. Une petite fraction disproportionnelle des populations à travers la région est servie par des institutions financières formelles. Des données sur l'accès aux services financiers sont rares et la plupart des conclusions sont issues d'évidences anecdotiques mais convaincantes. L'accès au crédit en Afrique a été un problème particulièrement pour les petites et moyennes entreprises, le secteur informel, les personnes à bas revenus et le secteur de l'agriculture. [...]
[...] Le cuivre, lui a grimpé en 2004 et 2005, gagnant 28% après une augmentation de 61% en 2004 ; cependant le marché reste déficitaire en raison d'une demande soutenue et d'une croissance marginale de l'offre. Les cours de l'aluminium ont affiché une hausse plus modérée de 30% sur les deux dernières années en raison de l'importante expansion de la capacité chinoise de production d'aluminium primaire et d'exportation. La Zambie (pour le cuivre) et, dans une moindre mesure, le Cameroun, le Ghana, la Guinée et le Mozambique en ont bénéficié. [...]
[...] Les ajustements ne devraient-ils pas garantir les dépenses sociales ? Certaines réformes concernent les décisions au sein des institutions de Bretton Woods et le poids accordé aux pays pauvres et émergents. En raison des conflits de procédures et de légitimité, il est nécessaire d'inverser l'ordre des décisions du fait que les programmes d'ajustement dépendent des ministères techniques alors que les lois qui relèvent de la souveraineté nationale. L'intérêt des pays industrialisés à l'ouverture des frontières africaines L'ouverture des frontières permet de bénéficier de l'innovation qui circule à travers des produits ou des processus. [...]
[...] Les inégalités augmentent, effet naturel de la «discipline fiscale» et de la réduction du rôle de l'Etat. Les structures criminelles se développent et les marchés financiers occidentaux récupèrent de plus en plus vite ces fonds publics alloués pour des motifs de développement. Le FMI fait l'objet de nombreuses critiques. Celles-ci proviennent de deux courants opposés: Le premier social ou de gauche provient plutôt de la société civile. Il renvoie à l'aggravation des plus pauvres liée aux programmes d'austérité, à l'application d'un modèle unique ou aux atteintes portées à la souveraineté des États. [...]
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