Le progrès technologique, associé à l'accélération de l'urbanisation autour des
installations industrielles dangereuses, a donné naissance dès les années 1960 à la notion de
risque industriel. Ce risque est qualifié de majeur et se caractérise par une faible fréquence et
une extrême gravité
L'explosion de l'usine AZF à Toulouse le 21 septembre 2001 est l'un des accidents aux
conséquences importantes survenus ces dernières années. En effet, cet accident meurtrier qui
est dû à une énorme explosion dans un hangar de stockage de nitrate d'ammonium déclassé a
profondément affecté la France puisqu'il a causé la mort d'environ 30 personnes et 3500
blessés et des dégâts matériels considérables.
Cette explosion comme toutes les catastrophes industrielles et sanitaires, révèle un certain
nombre de disfonctionnements ou de carences dans les systèmes de prévention.
Au travers de ce séminaire, nous allons essayer d'analyser l'accident industriel AZF,
de décrire les faits, les réactions des différents acteurs et comment se préparer à un éventuel
accident pour éviter le pire.
[...] Mais l'absence de savoirs constitués n'est pas un obstacle majeur pour toute action. Au contraire, la démarche de précaution incite à la mobilisation, par l'adoption de mesures limitant les dangers et par l'exploration de ces derniers. Le but doit être de limiter dans la mesure du possible l'impact de dangers émergents, mais aussi de rendre objectifs leurs facteurs de diffusion et leurs dimensions afin de rationaliser la menace suspectée en l'inscrivant dans un risque cerné. La précaution constitue ainsi une démarche temporaire permettant de ramener progressivement la situation menaçante à un état mieux maîtrisé qui relèvera alors d'actions classiques de prévention. [...]
[...] De plus, impossible de toucher au chlore sans un masque à cartouches ventilées, des gants, une combinaison et un aspirateur à sac, ce que prouvera l'échec des deux reconstitutions opérées en octobre 2002. Fauré bénéficiera du reste finalement d'un non-lieu, e 13 juillet dernier. Mais qu'à cela ne tienne. En novembre 2001, les policiers conduisent Fauré jusqu'au bâtiment d'où est censé être parti le chargement suspect. Et devinez quoi ? Miracle : posé bien en évidence au-dessus des emballages de nitrate, un sac de chlore vide ! Qui tombe à pic. [...]
[...] D'abord présentée avec le chlore et le reste bien séparé par un muret de 1,5 mètre, une deuxième version le redessine finalement de telle façon à ce que le chlore touche pratiquement les nitrates. Charlie reproduit les deux plans contradictoires : imparable BONNET O., cinq ans après : l'accident coûte que coûte”, Blog d'un journaliste indépendant, publié le 21/09/06, http://olivierbonnet.canalblog.com/archives/2006/09/21/2727101.html, consulté le 13/12/06. Accident AZF p.14 Mais si la version de l'accident telle qu'on nous la présente n'est pas crédible dix minutes, que cache cet empressement à la faire accréditer à tout prix ? [...]
[...] Des essais de décharge électrique de 63 kV dans un tas de nitrate d'ammonium ne donnent aucun effet. Des essais de mise à la terre des bâtiments, d'une phase de la ligne de 63 kV n'ont donné qu'une augmentation de tension de 15 Volts sur les dits bâtiments (leurs carcasses) c'est-à-dire aucun effet possible. Selon des témoignages, une vidéo tournée par M6-Toulouse et la bande son d'une vidéo prise dans un lycée voisin, un mystérieux hélicoptère survolait la zone sinistrée 20 secondes après la dernière explosion. [...]
[...] Une expertise menée par le juge d'instruction de l'affaire est en cours (septembre/octobre 2004) pour le déterminer, mais elle serait handicapée par le fait que le sismographe de l'Observatoire Midi-Pyrénées aurait pu avoir au moment de l'explosion quelques problèmes de fonctionnement en n'étant pas calé sur l'heure universelle délivrée par diverses horloges atomiques. La difficulté consiste à retrouver la chronologie exacte des événements, pour savoir si le séisme relevé a précédé l'explosion ou bien si l'explosion du nitrate a donné l'impression d'un séisme. Pour cela, une campagne de mesures a été conduite pour déterminer la vitesse de propagation des ondes sismiques entre le site AZF et l'Observatoire Midi-Pyrénées. Une campagne qui n'a permis d'avancer aucune certitude sur le sujet. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture