La croissance mondiale ralentit comme nous l'indiquent les données du Crédit Agricole. Le PIB des Etats-Unis qui atteignait 3,6% en 2005, tombe à 2% en 2007 et la croissance sera encore lente en 2008. Cela s'explique par la crise des subprimes et des tensions sur le marché du crédit avec un ralentissement de la dépense de consommation et des investissement moins dynamiques. La croissance du PIB des Etats-Unis se trouve en-dessous de sa moyenne de 3%
L'Union monétaire européenne a également une croissance qui ralentit. On passe de 2,9% en 2006 avec une perspective de 2,1% en 2008. Mais la croissance reste au-dessus de sa moyenne de 2%. Un ralentissement qui peut s'expliquer par une baisse des exportations vers les Etats-Unis et par un euro fort.
Au Japon on observe également un ralentissement de la croissance. On estime la croissance du PIB à 1,7% en 2008 contre 2,2% en 2006. Le Japon a connu un fort ralentissement de l'investissement au début 2007.
Il ya donc une prévision à la baisse pour la croissance mondiale 2008. Ce ralentissement de la demande mondiale s'explique surtout par les tensions sur les marchés financiers. En effet, la crise des subprimes a déjà touché la croissance américaine, et les spécialistes disent clairement que nous n'avons pas encore eu tous les effets de cette crise. Pour l'instant cette crise semble plutôt être sous-estimée alors quelle va jouer un rôle très important dans la croissance mondiale en 2008. La croissance et la demande mondiale s'en trouveront affectés au cours de l'année 2008. La croissance mondiale dépend aujourd'hui inexorablement de la stabilité des marchés financiers. Cette baisse de la demande mondiale s'explique également par la volatilité des marchés pétroliers.
[...] Il existe un lien entre salaires et chômage. Lorsque le chômage baisse, les salaires augmentent et il y a tensions sur les prix à la hausse. Pour BNP Paribas la progression des salaires mensuels se maintient également, On voit clairement que la progression des salaires est plus élevée que l'inflation, donc en somme il n'y a pas de perte de pouvoir d'achat. Concernant les taux d'intérêt, les deux organismes tablent sur une baisse des taux en 2008 par rapport à 2007 qui permettra d'avoir une meilleure compétitivité prix après un contexte de taux d'intérêt à la hausse en 2007. [...]
[...] Concernant les taux de change, le dollar est faible par rapport à l'euro et cette tendance se poursuit. La FED a d'ailleurs encore diminué le taux qui est passé de 4,75% à 4,50%. Un euro est égal à ce qui ne facilite pas les exportations pour l'UME, mais rend les importations (notamment du pétrole) moins chères, ce qui est favorable en ces temps de hausse du prix du pétrole. Source : Insee novembre L'environnement national Source : Insee *Les données de ce tableau s'arrêtent en octobre 2007, tout simplement car les sondages auprès des entreprises et des ménages sont déjà axés vers 2008, puisque ce sont des anticipations Mise en perspectives des anticipations des ménages Evolution de l'indicateur de l'opinion des ménages Source : INSEE (données corrigées des variations saisonnières-CVS) De manière globale, si l'on étudie l'indicateur d'opinion des ménages dans le temps, on peut constater une tendance relativement pessimiste depuis 2001. [...]
[...] Il est important de noter qu'entre le scénario de minefi et celui de BNP, il y a des différences. Le scénario de BNP est plus pessimiste que celui de minefi premièrement parce qu'il prend en compte la crise financière de cet été. C'est également normal que le ministère des Finances soit moins pessimiste quant à la croissance de la France en 2008 en tant qu'institution de l'Etat. Les scénarios ne parlent pas des tensions sociales qui auront lieu en cette fin d'année, mais il est nécessaire de les prendre en compte. [...]
[...] On parle de chômage conjoncturel. Plus la croissance est importante, plus le taux de chômage sera bas. Il demeure cependant élevé par rapport aux autres pays européens. Ce chômage est de type keynésien, dû à une insuffisance de la demande anticipée. Ainsi, en cas de baisse de la demande globale, les entreprises seront plus pessimistes, ce qui engendra une baisse du niveau de l'emploi. C'est là qu'apparait le chômage keynésien dû au manque de dynamisme de la demande. L'analyse du taux d'utilisation des capacités de production nous confirme cela. [...]
[...] Il y a donc une prévision à la baisse pour la croissance mondiale 2008. Ce ralentissement de la demande mondiale s'explique surtout par les tensions sur les marchés financiers. En effet, la crise des subprimes a déjà touché la croissance américaine, et les spécialistes disent clairement que nous n'avons pas encore eu tous les effets de cette crise. Pour l'instant cette crise semble plutôt être sous-estimée alors qu'elle va jouer un rôle très important dans la croissance mondiale en 2008. [...]
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