L'intensification des échanges commerciaux est l'une des caractéristiques majeures des transformations de l'économie mondiale intervenue dans la seconde moitié du XXème siècle. Dans ce contexte d'internationalisation, on constate que le degré d'ouverture de la France de 1990 et les années 2000 est très important, en effet, trois quarts des biens fabriqués sont destinés aux marchés extérieurs.
Les exportations françaises, reposent sur des grands contrats obtenus dans des conditions onéreuses, notamment, sur des mécanismes organisés et subventionnés par l'Etat sur le plan militaires (produits agricoles). De plus, la France jouit d'une position défavorable pour les matières premières et les sources d'énergie du fait d'un manque de ressources naturelles. Ce constat montre une source d'opportunités pour les entreprises françaises mais aussi une dépendance de ces dernières vis-à-vis des marchés extérieurs.
Ainsi, il semble intéressant d'étudier les activités dynamiques à l'exportation du commerce français. Par activités dynamiques on entend les activités pour lesquelles la France à un solde net à l'exportation positif. On se demande donc quelles sont ses activités ? Quelles évolutions ont elles connues ? Et qu'elle impact l'internationalisation de ses activités à sur l'emploi et la production ?
Après avoir présenté brièvement les tendances des exportations françaises, nous étudierons dans une seconde partie, les activités mondialisées dynamiques et dans une dernière partie nous verrons l'impact de l'ouverture internationale sur l'emploi et la production.
[...] Les échanges à l'intérieur des mêmes branches dominent. Globalement, les points forts des échanges extérieurs de la France sont : Les principaux points forts sont l'aéronautique et de l'industrie pharmaceutique. le secteur agroalimentaire qui a été constamment excédentaire. La France est en effet au deuxième rang mondial pour les exportations de produits agricoles derrière les États-Unis. l'industrie automobile est également un des points forts du commerce extérieur français. Il en va de même pour les biens d'équipement. Le tourisme Par contre, les points faibles des échanges extérieurs de la France sont les suivants : Comparativement à d'autres pays européens, la spécialisation de la France n'est pas très poussée dans le domaine des services et des nouvelles technologies. [...]
[...] Cette évolution qui tient principalement à la réduction de la facture énergétique de 1985. Après 1999, le solde commercial connaît une forte dégringolade pour devenir déficitaire. Dés 2005, biens que les exportations atteignent un niveau important (450 milliard d'euros), les importations augmentent deux fois plus vite que les exportations ce qui traduit un déficit record en 2006. En effet, le solde négatif commercial a été multiplié par 3 par rapport à celui de 2004 et s'établit à -29,2 milliards d'euros milliards en 2005). [...]
[...] En revanche, après dix ans de croissance continue les exportations de produits de l'industrie automobile sont en régression par rapport à celle de l'année La fragilité sectorielle des exportations françaises Solde extérieur par produit à prix courant De 1978 à 1999, la spécialisation des exportations s'est concentrée sur les biens manufacturés au détriment des produits énergétiques et agroalimentaires. Durant cette période, les principales évolutions croissantes concernent des échanges de bien d'équipement professionnel (aéronautique ) et de l'industrie para chimique et pharmaceutique. Après 1999, les échanges de la branche industrielle restent très dynamiques. Seul les branches de l'automobile, le tourisme, des biens d'équipements et de l'agriculture et les industries agroalimentaires (cf. annexe ou la France montre des avantages comparatifs, connaissent des soldes excédentaires. [...]
[...] Pour plusieurs économistes, ces chiffres traduisent la perte de compétitivité de l'économie française. Selon Nicolas Bouzou de Xerfi, " les chiffres de ce matin le confirment bien : le commerce extérieur demeure le talon d'Achille de l'économie française. Car il ne faut pas s'y tromper : même si les exportations sont élevées [30,4 milliards d'euros en novembre], on voit bien qu'elles ne décollent pas depuis six mois. Alors même que trois éléments devraient se conjuguer pour les soutenir : une croissance mondiale qui reste très forte [plus de 4 des économies allemande et italienne qui accélèrent, ce qui est favorable à la demande adressée à la France, et enfin la remontée du dollar depuis un peu plus d'un an. [...]
[...] Les activités mondialisées dynamiques Sommaire Introduction I. Tendances générales de l'exportation française A Le commerce extérieur français et son évolution 1. Quelques chiffres concernant le solde des échanges extérieurs de la France 2. Explication de ces tendances B Caracatéristiques sectorielles des échanges de la France 1. L'évolution des soldes par branches 2. La fragilité sectorielle des exportations françaises II. Les activités mondialisées dynamiques A Exportations en effervescences 1. Exportations en produits pharmaceutiques 2. Exportations des services aux entreprises B Des exportation dynamiques 1. [...]
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