Les variations conjoncturelles de la croissance, dissertation d'économie
Si la croissance a paru être un produit stable et proportionnel à l'activité économique dans les années 50, dès les années 80 les arcades de la croissance semblent bien plus complexes et volatiles. La France doit alors faire face, comme les économies européennes à de nouvelles difficultés : chômage et inflation contredisent les efforts productifs et la croissance devient plus instable. Quelles ont été ses fluctuations du PIB français ? Comment expliquer alors les diverses variations de la croissance ? On peut dénoter d'abord un grippement des moteurs nationaux de la croissance (I) qui a été amplifié par l'essor de la mondialisation, qui a rendu les économies plus vulnérables (II).
[...] La France doit alors faire face, comme les économies européennes à de nouvelles difficultés : chômage et inflation contredisent les efforts productifs et la croissance devient plus instable. Quelles ont été ses fluctuations du PIB français ? Comment expliquer alors les diverses variations de la croissance ? On peut dénoter d'abord un grippement des moteurs nationaux de la croissance qui a été amplifié par l'essor de la mondialisation, qui a rendu les économies plus vulnérables (II). Maîtrise et défaillance des structures économiques nationales : l'offre et la demande A. [...]
[...] Les salaires réels évoluant plus vite que la productivité du travail, le chômage devient dès les années 1970, et dotant plus après les chocs pétroliers, une composante constante de la croissance française. Dans le milieu des années 80, les efforts ont donc été porté sur la réduction des coûts afin d'améliorer la compétitivité des entreprises nationales. De plus, l'essor des NTIC dans la deuxième moitié des années 90 tarde à produire ses effets sur la croissance française et européenne à l'instar des Etats-Unis. [...]
[...] Le SME pérennise la liaison des conjonctures des pays partenaires et la lutte contre l'inflation devient une des priorités, engendrant par la même une hausse du chômage, particulièrement en France. En 1981, la politique de relance isolée de la demande en France se heurte aux économies européennes en pleine politiques restrictives, qui se traduit par le creusement des déficits commerciaux. Avec la succession des chocs pétrolier rend insupportable le niveau de l'inflation, notamment en matière de commerce extérieur, et dès 1983 est engagé une politique de désinflation compétitive, qui fragilisera plus tard la demande interne, et insécurisera les marchés financiers. [...]
[...] Les pays semblent alors incapables de répondre aux nouvelles difficultés. Avec l'essor du chômage et de l'inflation, la volonté de contenir ces variables ont poussé les économies, dont la France, à une ouverture de leurs marchés nationaux sur la scène internationale. L'ordre international des années 50 et 60 est dépassé, et les pays de l'OCDE ne bénéficient plus de gains entreprise productivité aussi important ni de terme de l'échange aussi favorable du fait de la transformation du la division internationale du travail, entre autre. [...]
[...] Le profit réparti entre hauts salaires et réinvestissement soutenaient l'offre d'un côté, et ses débouchés de l'autre. Cependant, les tensions inflationnistes du modèle de régulation fordiste, confronté à l'ouverture à l'international des marchés, et notamment les chocs pétrolier de 1973 et 1979, en ont très vite montré les limites. Endettement tant des entreprises que de l'Etat français, développement du chômage et de l'inflation, réduction des profits, autant de variable qui dès les années 70 ont limité la profitabilité des investissements, et limité leur volume. [...]
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