Dissertation d'économie de Terminale ES répondant à la question suivante : "Dans quelle mesure une nouvelle organisation du travail favorise-t-elle la croissance économique ?".
[...] Ces problèmes de santé nuisent aussi à l'efficacité de la main-d'œuvre donc à la compétitivité et à la productivité de l'économie. Pour conclure, nous pouvons dire que les conséquences sur le dynamisme économique de la diffusion de nouvelles formes d'organisation du travail sont plutôt positives, mais toutes les nouvelles organisations du travail ne favorisent pas la croissance, certaines auraient même des effets externes négatifs. Nous pouvons nous interroger sur les conséquences sociales de ces nouvelles formes d'organisation du travail, qui est une question d'actualité. Plus précisément, dans quelle mesure la diffusion des NFOT menace la cohésion sociale ? [...]
[...] Dissertation : la diffusion d'une nouvelle organisation du travail favorise- t-elle la croissance économique? Le travail est, en plus d'être un facteur de production, l'intervention humaine dans le processus de production. Il a pour but produire un maximum, c'est pourquoi le travail nécessite d'être organisé. L'organisation du travail a beaucoup évolué, surtout depuis la Révolution industrielle, si bien qu'on parle de nouvelles organisations du travail (NFOT, toyotisme, post-taylorisme, groupes semi-autonomes, intensification du travail, travail posté, flexibilité), qui se sont plus ou moins substituées aux premières méthodes diffusées (taylorisme, fordisme, parcellisation des tâches, OST, travail à la chaîne) pour limiter ses effets pervers et s'adapter à l'évolution des exigences de l'économie. [...]
[...] Cela force à améliorer la qualité. L'évolution du marché, sa mondialisation, se caractérise par un accroissement de la concurrence, ce qui oblige les entreprises à être plus compétitives, notamment en améliorant la qualité des produits. Pour ce faire, les entreprises augmentent de concert les contraintes des salariés en leur imposant de nouvelles organisations du travail. Ces nouvelles organisations, par le développement de services autour du produit et l'accroissement de sa qualité, augmentent la quantité de valeur incorporée dans le produit lors de son achat. [...]
[...] Cependant, comme nous l'avons vu, la flexibilité est une nouvelle forme d'organisation du travail. Elle est une politique de gestion de la main-d'œuvre mise en place dans les entreprises afin d'adapter la production et l'emploi aux évolutions rapides de la demande. La flexibilité appelle à un recours massif à l'emploi atypique : temps partiel (le plus souvent subi), Contrat à Durée Déterminée, intérim, stages. Or, ces formes d'emploi sont précaires : elles n'assurent pas un revenu mensuel stable et élevé, et le taux horaire est généralement faible. [...]
[...] Les fruits d'une nouvelle méthode de travail rendent les entreprises plus compétitives tant sur le marché intérieur que sur le marché mondial, ce qui tend à améliorer le solde de la balance commerciale. La diffusion d'une nouvelle organisation du travail favoriserait donc toutes les composantes de la demande : investissement, consommation, exportations. Si l'on raisonne en termes de circuit, on en conclut que la hausse de la demande entraîne une g=hausse de la production donc, au niveau macroéconomique, une croissance du PIB. De plus, la diffusion de nouvelles organisations du travail peuvent s'accompagner généralement de l'introduction du progrès technique dans le système productif, ce qui semble favorable à la croissance économique. [...]
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