Depuis une quinzaine d'années, la pêche du thon rouge est devenue une source économique majeure en Méditerranée. Du fait de la forte demande du marché japonais, la production du thon a énormément augmenté ces dernières années.
Mais cette forte demande de poisson risque à terme de devenir un péril pour l'espèce. Quels sont les enjeux économiques et écologiques majeurs de la pêche du thon rouge ?
Pour y répondre, nous ferons dans un premier temps une description générale du thon et de ses caractéristiques, afin dans un second temps d'en analyser les enjeux économiques et écologiques à partir de trois textes tirés de revues de presse et de données personnelles.
[...] La Méditerranée occidentale semble être une aire de ponte privilégiée. Les zones où la ponte d'œufs de thon rouge est la plus importante sont les Baléares et le Sud de la mer tyrrhénienne. Le thon rouge est un chasseur très vorace : aux vues de ses caractéristiques morphologiques et physiologiques, il est en quête perpétuelle de nourriture. Il se nourrit principalement de petits pélagiques comme les anchois, les sardines, les maquereaux ou encore les harengs. Les migrations du thon rouge sont l'objet de pêches périodiques sur le rivage Méditerranéen. [...]
[...] Tout ceci nous montre bien la corrélation qui existe entre les enjeux économiques et écologiques, les premiers partant d'un principe de profit pur, mais omettant ainsi de penser à moyen et à long terme sur les conséquences dévastatrices sur l'environnement et l'écosystème. Conclusion En résumé, la pêche actuelle du thon rouge en Méditerranée ne permet pas l'équilibre nécessaire entre l'économie d'une part et l'écologie d'autre part. La société capitaliste dans laquelle nous vivons tend à privilégier le profit à court terme et à répondre à ses besoins imminents au détriment de l'environnement et favorise la pollution de notre planète. [...]
[...] Si les choses ne changent pas, il se pourrait bien que certaines espèces telles que le thon rouge ou d'autres disparaissent. Mais on peut espérer un changement de mentalité de la part de l'humanité d'ici quelque temps où certaines ressources comme le pétrole disparaîtront. Où sinon peut-être faudrait-il qu'un évènement néfaste majeur sur l'environnement se produise. Mais en attendant il ne faut plus perdre de temps à réfléchir, il faut agir. [...]
[...] Et la rentabilité des fermes à thon est beaucoup plus élevée que ce qu'elle devrait être. Il y a donc un abus productif et économique dans tout cela. L'intérêt du profit fait naître en conséquence certains problèmes écologiques non négligeables : Tout d'abord, on peut mettre en évidence l'équilibre dynamique de la reproduction du thon qui est menacé par le non-respect des quotas industriels. Ainsi, comme le souligne le Canard enchaîné, la productivité du stock de thon rouge légale sans dommage pour l'espèce est de 25.000 tonnes par an. [...]
[...] De plus, l'article fait état d'un phénomène de grave diminution d'effectif de la morue au large du Canada, et bien sûr la cause en était une surpêche due à la demande Japonaise. Insatisfaite, elle vient maintenant se tourner vers la Méditerranée. Le problème de la menace de l'équilibre dynamique est donc à ne pas prendre à la légère car cela a déjà produit ailleurs des effets néfastes auparavant. Un autre problème écologique abordé et non moins regrettable est celui d'un risque de transmission d'un virus exogène à la totalité de l'écosystème méditerranéen. Le deuxième article du Monde intitulé Le foie gras de la Méditerranée nous en fait part. [...]
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