Fiche sur les théories de la firme. De la main invisible du marché à la main visible du manager. 13 pages.
[...] Cela est dû à la qualité de l'organisation mise en œuvre. Ce facteur organisationnel, non pris en compte dans les théories néoclassiques, il l'appelle le facteur d'efficience X Enfin, l'histoire de l'entreprise, notamment à travers les travaux d'Alfred Chandler, Strategy and Structure (1962), The Visible Hand (1977), a également contribué à enrichir la théorie économique de la firme. Tout comme Coase, il décrit l'entreprise comme une institution économique dont la logique est différente de celle du marché. La firme s'oppose au marché, en substituant la coordination administrative à la coordination marchande et en instituant un système hiérarchique et centralisé. [...]
[...] Les théories de la firme : De la main invisible du marché à la main visible du manager Remarque : Rappelons tout d'abord que l'entreprise n'existe pas en droit. Seule la société, qui regroupe les actionnaires dispose d'une existence légale, en tant que personne morale. Il en est ainsi car le droit ne reconnaît que le contrat : la firme reste cachée derrière un faisceau de contrats (de société, de services ou de travail). Alors que l'entreprise est aujourd'hui considérée à bon droit comme cette cellule essentielle où la richesse se forme et les emplois se créent et l'entrepreneur comme l'agent économique qui prend les décisions dominantes de la vie économique l'un et l'autre ont longtemps été ignorés par la théorie économique. [...]
[...] Droits de propriété et théorie de l'agence : la nouvelle vision néo- classique de la firme. La firme est considérée ici comme une organisation composée d'individus qui ont des intérêts et des objectifs qui peuvent être divergents, alors même qu'ils sont également dans l'obligation de coopérer. Ces théories ont pour objectif de montrer que l'interaction d'individus libres conduit à un optimum par le choix des institutions qui assurent l'efficience la plus grande pour un état donné des techniques et des préférences. [...]
[...] elle est ainsi amenée à faire des arbitrages. La seconde rupture est marquée par les travaux de H. A. Simon, qui remet l'hypothèse de rationalité parfaite des agents en insistant sur la rationalité limitée et procédurale. Dans le prolongement de cette démarche, le courant béhavioriste (Cyert et March, 1963) décrit l'entreprise comme une organisation mettant aux prises des groupes aux intérêts multiples (commerciaux, industriels, financiers . ) et dans laquelle les processus de prise de décision passent par des séries de médiation (entre bureaux, services, départements ) pour aboutir au mieux à des solutions satisfaisantes pour tout le monde. [...]
[...] Le renforcement de l'incomplétude a pour corollaire l'affirmation du collectif : d'un mode strictement centré sur les détenteurs du capital social (Williamson 1985), les principes de gouvernance sont d'abord étendus à une gestion collective du capital physique (Zingales 1998, Blair et Stout 1999), pour s'attacher in fine à la protection de l'intégrité de la firme (Zingales 2000). L'extension de l'incomplétude des contrats réduit progressivement la validité d'une analyse contractuelle. Dire que les contrats sont incomplets, c'est reconnaître une place au hors contrat dans la coordination, ce qui revient in fine à conclure que la coordination intra-firme échappe pour partie à l'ordre contractuel. Les conclusions de M. Aglietta et A. [...]
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