Les modèles de croissance endogène intègrent des aspects positifs et normatifs et considèrent le comportement d'agents motivés par un gain. Ils endogénéisent le progrès technique appliqué à une forme de capital. Ainsi, les différences en terme de progrès technique, l'histoire de l'accumulation de capital expliquent le 6ème fait stylisé de Kaldor et permettent de répondre à la critique de la convergence.
[...] - l'interdépendance entre les formes de progrès technique est ignorée (il faudrait adopter une démarche constructiviste). - l'innovation ou le résultat d'une formation sont très aléatoires. - on néglige l'effet de la croissance sur les comportements, ce qui peut remettre en cause le caractère constant du taux de croissance. - les externalités sont coûteuses et comme le coût est croissant, il finit par annuler l'effet positif des externalités. De même, il y a un coût d'accès à la connaissance qui ne peut être considérée que comme un bien public local. [...]
[...] Cette production se fait à rendements croissants car l'acquisition du plan est un coût fixe. On a ici une externalité intertemporelle sur A. L'innovation technologique provient de la recherche de pouvoir de monopole des firmes productrices de bien intermédiaire. Ainsi, les firmes proposent un nombre croissant d'inputs de production, différents et spécialisés, chaque producteur de bien intermédiaire étant en monopole (perspective de différenciation horizontale). Le secteur de la recherche Il permet de trouver de nouveaux biens intermédiaires et il est à rendements croissants. [...]
[...] III) Capital physique et modèle de Arrow (1962)-Romer (1986) Les caractéristiques du modèle La croissance provient de l'investissement. Les externalités technologiques η (de type interindividuelles) positives correspondent à l'effet indirect sur la croissance de l'accumulation du capital physique (que Romer appelle "connaissance"). Ces externalités peuvent être liées : - à l'existence d'un apprentissage par la pratique (Arrow, 1962) : en accumulant du capital, la firme accumule des connaissances dont bénéficient les autres firmes par la circulation d'informations (les firmes achètent des biens incorporant le dernier état des savoirs) - à l'existence de complémentarités entre les activités des firmes en présence d'incomplétude des marchés (ex : synergie entre mine et chemin de fer). [...]
[...] Il y a 2 secteurs : les entreprises productrices de bien de consommation et les entreprises innovantes. les consommateurs ont un goût pour la diversité (au sens de Dixit et Stiglitz). Les biens finals sont produits à l'aide du travail avec des rendements constants. Les entreprises innovantes inventent de nouveaux biens différents qui s'ajoutent aux précédents et répondent ainsi mieux aux attentes des individus. Les dépenses de R&D sont financées par l'épargne des individus prêtée aux entreprises innovantes. On a des rendements croissants dans la R&D : les biens inventés aujourd'hui accroissent le nombre des inventions dans le futur (il y a donc des externalités intertemporelles). [...]
[...] Typologie On peut dresser 2 typologies des modèles de croissance endogène. Selon la source de l'augmentation de bien-être des individus - l'augmentation de la productivité - l'augmentation du nombre de biens disponibles - l'augmentation de la qualité de ces biens Selon les facteurs de la croissance - l'investissement (Romer, 1986) : cadre de la CPP + économies d'échelle externes, sous-optimalité de l'équilibre rythmes de croissance possibles. - l'innovation technologique (ou capital technologique, R&D). Dans le modèle de Romer le capital est un ensemble d'inputs de production différents. [...]
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