« La spéculation mériterait d'être portée au rang de huitième péché capital : tout le monde le réprouve, chacun le pratique. » C'est ainsi que Peyrelevade commence son livre Economie de la spéculation. Spéculer c'est prendre délibérément un risque de prix c'est-à-dire acheter aujourd'hui un actif financier ou tout autre bien en espérant que son prix va monter et qu'on pourra le revendre demain avec profit. Le sujet est d'autant plus actuel que les pays de l'OPEP l'accuse d'être l'origine de l'augmentation des prix du pétrole. En somme, l 'opinion commune consiste à l'heure actuelle à dire que la spéculation est néfaste, engendrant inflation et crises financières récurrentes. Toutefois il semble trop facile de s'arrêter sur cet opinion, les avantages existant en effet. C'est donc pour cela que l'on va se demander dans quelle mesure la spéculation est-elle néfaste. Nous étudierons dans une première partie la théorie de la spéculation en elle-même, ensuite ses mauvais impacts pour finir par les limites de cet opinion négatif.
[...] En son absence, la dépression qui suit la crise financière est interminable puisqu'il n'y a plus de frein. Cette intervention de la Banque centrale est paradoxale puisqu'elle a pour but premier de limiter les effets néfastes d'une crise financière provoquée par la spéculation mais que ce rôle de cocontractant assure une rentabilité minimum des opérations spéculatives. Elle élimine donc une partie du risque. De plus on a pu constater que les Banques centrales ont souvent baissé les taux d'intérêt pour limiter la crise. Or il existe une relation inverse entre taux d'intérêt et spéculation. [...]
[...] C'est ainsi que Peyrelevade commence son livre Economie de la spéculation. Spéculer c'est prendre délibérément un risque de prix c'est-à-dire acheter aujourd'hui un actif financier ou tout autre bien en espérant que son prix va monter et qu'on pourra le revendre demain avec profit. Le sujet est d'autant plus actuel que les pays de l'OPEP l'accuse d'être l'origine de l'augmentation des prix du pétrole. En somme, l 'opinion commune consiste à l'heure actuelle à dire que la spéculation est néfaste, engendrant inflation et crises financières récurrentes. [...]
[...] Conclusion Les spéculateurs peuvent être aussi inoffensifs que des bulles d'air dans un courant régulier d'entreprise. Mais la situation devient sérieuse lorsque l'entreprise n'est plus qu'une bulle d'air dans le tourbillon spéculatif Cette citation de Keynes illustre bien le paradoxe de la spéculation. Suivant la théorie elle ne peut être néfaste mais cependant son utilisation outrageuse provoque plus de désordres que d'avantages. On peut donc se demander s'il faut la réguler, comment et si par exemple la taxe Tobin qui prévoyait la taxation des plus-values aurait un impact positif. [...]
[...] Les prix augmentent donc. Parallèlement l'inflation nourrit aussi la spéculation puisque les spéculateurs sont sûrs que les prix vont vers la hausse ce qui signifie plus de profits. Comme l'écrit Peyrelevade, l'inflation est la fille de la spéculation et la nourrit à son tour On peut donner ici l'exemple de la spéculation immobilière. La spéculation perdrait là tout aspect régulateur. On a ici l'exemple des Gourous. Ce sont les spéculateurs qui sont reconnus pour leurs bonnes prévisions et qui sont donc suivis par les autres qui leur font confiance. [...]
[...] C'est en premier lieu le déclenchement de la turbulence par la spéculation. Puis intervient la propagation de l'onde de choc à l'ensemble du système financier planétaire. Ce processus de répercussions en chaîne est amplifié par des comportements de contagion mimétique : les traders forment leur jugement non en fonction de leurs propres critères mais en mimant ceux des autres. On peut faire ici le lien avec le concours de beauté que Keynes décrit. Les crises financières sont dues à des renversements des flux de capitaux (flux et reflux). [...]
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