Cours d'Economie relatif à l'organisation du travail. Analyse des origines, des conséquences, de l'apparition de nouvelles organisations comme le Fordisme, le Taylorisme, le Néotaylorisme, etc..
[...] Pour Karl Marx, la division du travail est le produit de mode de production capitaliste. En divisant techniquement le travail, les capitalistes le divisent aussi socialement : les ouvriers dont le travail est techniquement divisé sont employés par les capitalistes (propriétaires des moyens privés de production) : aliénation. Pour le sociologue Emile Durkheim, la division du travail n'a pas un caractère naturel, elle est le résultat de la multiplication des intéraction sociales dans les sociétés modernes : le volume et la densité de la population poussent les individus à se spécialiser dans le travail. [...]
[...] Smith est le premier à montrer les avantages de la division du travail. Il en fait les facteurs essentiel de la croissance économique car elle permet la réalisation de gain de productivité important : en effet, les travailleurs gagnent en habilité, les pertes du temps d'une tâche à une autre sont évitées et de nouvelles machines sont crées. Karl Marx montre l'exploitation des ouvriers (prolétaires) à qui les capitalistes extraient la plus value ( différence entre la valeur crée par le travail et le salaire versé). [...]
[...] Ce sont les principes japonais d'organisation du travail qui vont être utilisés sous le nom de toyotisme. Les principes reposent sur l'élargissement des tâches, la rotation des postes, l'enrichissement des tâches, mise en place de groupes semi-autonomes. Ces changements sont également tournés vers l'idée d'organiser le travail de manière plus flexible : la crise économique des années 70 va imposer aux entreprises d'adapter la production à la demande en ce qui concerne la qualité des produits et les quantités produites. [...]
[...] L'objectif est l'augmentation de la productivité en éliminant tout phénomène de flânerie (chronométrage des tâches) et en développant le salaire aux pièces. L'industriel américan Henry Ford prolonge l'OST en inventant le travail à la chaîne qui fixe les ouvriers à leur poste de travail, les produits défilant devant eux à une cadence imposée grâce à un convoyeur mécanique. Là aussi, il résulte des gains de productivité et une production de masse (production en grandes crises) qui permet de réaliser des économies d'échelle (diminution unitaire de production). [...]
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