Pour une économie, la compétitivité s'exprime par son aptitude à maintenir et étendre sa part de marché dans l'économie mondiale. C'est à dire une aptitude à faire face à la concurrence Elle résulte à la fois de choix du taux de change de la monnaie de l'économie considérée et des coûts de production (productivité), mais aussi de choix tels que les technologies utilisées, la qualité de la main d'œuvre . Elle peut s'analyser en terme de compétitivité externe (c'est le dynamisme des exportations) et de compétitivité interne (la résistance aux importations).
Ici nous allons nous concentrer sur les aspects de compétitivité prix, laissant de côté les éléments de compétitivité structurelle.
[...] Ainsi, dans ce cas, le taux de change sous- évalué d'un PVD par exemple, le rend très compétitif. Attention, nous sommes dans un monde de concurrence imparfaite, les niveaux de prix c'est à dire les taux de change réels divergent entre les pays et à l'échelle : mondiale ; c'est à dire que la parité de pouvoir d'achat n'est pas vérifiée. Sans PPA Dès qu'on se trouve dans une situation où la PPA du secteur n'est pas vérifiée, C'est le taux change réel qui, selon son niveau, va déterminer la compétitivité de chacune des activités par rapport à l'étranger, en situant les coûts de production en dessous ou au-dessus de la moyenne mondiale La compétitivité va varier en fonction en fonction du niveau moyen des coûts, ie du taux de change réel. [...]
[...] IE : il est possible d'échanger deux voitures américaines contre une seule voiture japonaise Le taux de change réel est ie voiture japonaise pour 1 voiture américaine Taux de change réel et exportations nettes : la compétitivité Si le taux de change réel d'un pays donné est faible, c'est que les biens qu'il produit sont relativement bon marché, les résidents de ce pays achèteront peu de biens et services à l'étranger, au contraire des autres pays. Les exportations nettes de ce pays seront donc élevées car ses biens sont compétitifs A l'inverse, si le taux de change réel est fort, les biens du pays concernés sont moins bon marché que les autres produits du marché mondial, et le pays concerné aura tendance à beaucoup importer, ce qui peut créer une balance commerciale déficitaire car ses biens sont moins compétitifs. Ainsi, les exportations nettes sont fonction du taux de change réel. [...]
[...] Le taux de change réel d'équilibre. Pour déterminer le taux de change d'équilibre on représente graphiquement la fonction du taux de change réel qui est corrélé aux exportations nettes (décroissante). La courbe S-I représentant l'excédent de l'épargne sur l'investissement est une droite verticale car l'excédent d'épargne est indépendant du taux de change : les deux courbes se croisent au taux de change d'équilibre (à ce point, les exportations nettes sont égales à la demande de dollars par exemple émanant d'étrangers qui souhaitent acheter les exportations nettes américaines) Pour enrichir le sujet La compétitivité se distingue de la notion d'avantage comparatif ou absolu car le taux de change intervient dans la compétitivité. [...]
[...] Taux de change réel ou Termes de l'échange : c'est le prix relatif des biens entre deux pays. Il nous dit à quel taux il est possible d'échanger des biens d'un pays contre les biens d'un autre pays. Il correspond en fait le taux de change nominal multiplié par le rapport des niveaux de prix Taux de change réel = taux de change nominal x prix du bien intérieur prix du bien étranger Si le taux de change réel est élevé, les biens étrangers sont relativement bon marché et les biens intérieurs relativement chers. [...]
[...] équilibre), et donc les exportations nettes baissent. La réduction de l'épargne provoque un déficit commercial Politique budgétaire à l'étranger Lors d'une augmentation des dépenses publiques ou d'une baisse des impôts à l'étranger, cela réduit l'épargne mondiale et accroît le taux d'intérêt mondial : on observe une baisse de l'investissement intérieur I donc une augmentation de S-I soit de NX les exportations nettes. : La hausse du taux d'intérêt mondial entraîne un excédent commercial. Déplacements de la demande d'investissement : sous l'effet d'une déduction fiscale par exemple, la hausse l'investissement réduit S-I donc NX : la hausse de la demande d'investissement provoque un déficit commercial Le non impact des politiques commerciales. [...]
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